precisions sur le Ginkgo biloba |
03/11/2009
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j'ai pensé que cela vous interesserais d'en connaitre davantage sur cet arbre. informations trouvées sur jardinbrico.com
Arbre aux quarante écus (ginkgo biloba)
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Ginkgo biloba
L’amande de son fruit est comestible, mais c’est essentiellement comme arbre d’ornement qu’il est cultivé aujourd’hui dans les jardins et les villes, comme jadis près des temples bouddhiques. Il est très résistant à la pollution de l’air et aux maladies, et peut-être est-ce là ce qui lui a permis de survivre depuis tant d’années, à tel point qu’il est l’un des arbres d’alignement (pour les pieds mâles) les plus répandus dans les villes des États-Unis (où il est de croissance rapide). En France, il en existe de très beaux exemplaires au Jardin des Plantes et au Jardin du Luxembourg.
Famille des Ginkgoacées |
Exposition : |
Type : arbre |
Origine : Chine, Corée, Mandchourie, Japon |
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Caractéristiques :
De l'ordre entier des Ginkgoales, une seule espèce, le Ginkgo biloba, est venue jusqu'à nous, les autres n'étant connues que par la découverte de traces fossiles. Cet arbre a été découvert par un botaniste passionné, Kaempfer, en 1690. Mais même à cette époque, il était apparemment éteint à l'état sauvage et ne survivait plus que parce qu'il était cultivé par des moines bouddhistes dans les bois sacrés des temples. Le Ginkgo biloba est lui-même un arbre fort ancien dont on a des traces fossiles au Jurassique moyen (il y a 150 millions d'années), et il n'a connu aucune évolution depuis cette époque, ce qui fait de lui un fossile vivant. À l'ère secondaire, le ginkgo poussait dans la plupart des régions du globe (on en trouve des traces fossiles en Angleterre). Il s'agit d'un arbre à feuilles caduques, de très bel aspect, et botaniquement proche des conifères. Il peut atteindre 20 à 30 m de haut. À Milan, un spécimen culmine même à 40 m. Sa silhouette est élancée et élégante, ses branches sont longues et raides et portent quelques ramifications. La couronne n'est pas dense, mais plutôt ramifiée et sans forme précise, bien que l'arbre présente dans son ensemble un aspect pyramidal. Les branches sont généralement très nombreuses. En hiver, la couronne dénudée prend l'aspect caractéristique d'un hérissement de pointes. Le feuillage vert clair devient ensuite plus foncé à l'automne, il est léger et ne masque pas la silhouette élancée du tronc. L'espèce est dioïque, et, généralement, les pieds femelles présentent des feuilles plus incisées. Les pieds mâles ont souvent un port plus élancé, alors que les branches des pieds femelles sont plus horizontales. La feuille est remarquable par sa structure : le limbe forme un éventail avec des bords plus ou moins ondulés et une encoche au milieu. Sur les individus jeunes, cette encoche coupe presque les feuilles en deux (il existe également une variété à feuilles entières, mais elle est très rare). C'est de cette caractéristique (feuille à deux lobes) que le ginkgo tient son appellation de “biloba”. Les feuilles, qui comportent des nervures rayonnantes, sont groupées en petits bouquets et reliées par un long pétiole aux rameaux courts. Sur les rameaux anciens, la feuille mesure 4,5 cm et le pétiole 7 cm environ. Les feuilles du ginkgo sont coriaces et brillantes, d'un jaune-vert frais, elles passent au vert foncé en été et prennent en automne une coloration jaune d'or clair très pur, sans aucune trace de brun ou de rouge, qui donne à l'arbre un aspect magnifique et met en évidence la finesse du feuillage. Sur les individus mâles, de gros chatons apparaissent en même temps que les feuilles ; ils sont jaunes et peuvent atteindre 8 cm, mais ils sont rares et peu visibles. Les fleurs femelles sont groupées par deux sur une longue tige. Le mode de fécondation, par des anthérozoïdes mobiles, constitue un trait caractéristique et archaïque qui apparente le ginkgo aux cryptogames vasculaires (aux fougères, par exemple). Les fruits sont ovoïdes (2 à 3 cm) et d'un vert pâle étincelant. Ils mûrissent et jaunissent à la fin de l'automne. L'amande du fruit est comestible et savoureuse. Cependant, l'enveloppe charnue pourrit en dégageant une odeur relativement nauséabonde. Cela explique pourquoi on évite de planter des arbres femelles (ce qui fait qu'ils sont plutôt mal connus).
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Espèces et variétés :
Il n’existe qu’une seule espèce, celle que nous venons d’étudier, le Ginkgo biloba. Le nom de ginkgo vient d’une adaptation du chinois yin-kuo, qui signifie arbre à fruit d’argent (certains botanistes l’écrivent d’ailleurs ginkyo). Quant à l’appellation d’arbre aux quarante écus, elle aurait pour origine l’achat, pour cette forte somme, du premier spécimen planté en France par un riche amateur de Montpellier, M. de Pétigny. Il existe plusieurs cultivars de Ginkgo biloba : ‘Pendula’, avec une couronne arrondie et des branches retombantes ; ‘Fastigiata’, avec cime étroite et presque colonnaire, qui convient pour les alignements ; ‘Aurea’, à feuillage jaune ;‘ Laciniata’, à feuilles larges et très divisées.
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Culture :
L'espèce est rustique et supportera bien la plupart des climats. Elle s'est tout à fait adaptée en Europe. Cependant, la croissance et le développement sont meilleurs avec une exposition assez ensoleillée. Le ginkgo sera planté dans une bonne terre de jardin, profonde et fraîche, même calcaire, et enrichie si possible avec du terreau de feuilles. Au début du printemps, on mettra en terre les jeunes pieds de 80 cm de haut, sans tuteur. La croissance est irrégulière, souvent lente, mais elle dépend notamment de l'ensoleillement. Le ginkgo possède la particularité de n'être pratiquement pas touché par les maladies (sauf l'armillaire couleur miel). Il vit très longtemps, jusqu'à 200 ans, dans les conditions les plus favorables.
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Multiplication :
On peut procéder par semis de graines (fertiles à condition que des arbres des deux sexes soient à proximité l’un de l’autre) que l’on met en terre sous châssis ou en serre en automne. On rempotera en cours de croissance et on mettra en place au bout de quatre ans. Il faut compter trente ans pour que l’arbre atteigne 10 m de haut. On peut multiplier également par bouturage, ou encore effectuer des greffages en fente, si l’on veut éviter les pieds femelles.
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