Mon coeur lassé de tout, même de l'espérance,
N'ira plus de ses voeux importuner le sort.
Prêtez-moi seulement vallon de mon enfance
Un asile d'un jour pour attendre la mort.
Voic l'étroit sentier de l'obscure vallée :
Du flanc de ces coteaux pendent des bois épais,
Qui courbant sur mon front leur ombre entremêlée,
Me couvrent tout entier de silence et de paix.
Extrait du VALLON
A. de LAMARTINE
In Méditations poétiques