À Montréal, une enseignante d'une école primaire se donne la mort en se pendant dans sa salle de classe. Bachir Lazhar, un immigrant algérien, est rapidement embauché comme vacataire pour la remplacer alors qu'il nage lui-même en pleine tragédie personnelle. En effet, sa femme, qui était écrivaine, a péri à Alger dans un incendie criminel avec sa fille et son fils, incendie causé par les personnes mises en cause dans son dernier livre traitant des lacunes sociales et économiques de l’Algérie actuelle. D’où la phrase éloquente dite par Bachir : « Rien n'est jamais vraiment normal en Algérie.» Il apprend à connaître les élèves attachants, malgré le fossé culturel qui apparaît dès la première leçon. Alors que la classe se livre à une thérapie de groupe avec une psychologue et M. Lazhar, entre nostalgie de l'enseignante disparue et culpabilité, personne à l'école n'est au courant du passé douloureux de Bachir, qui peut être expulsé du pays à tout moment alors qu'il cherche à obtenir le statut de réfugié politique.
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