mercredi dernier, nous sommes retournés pour une journée à Paris.
Pour nous cette balade commence bien sûr à la gare du Nord... nous avions tracé notre parcours pour admirer un assez grand nombre de passages. Ce tracé nous mènera jusqu'à l'Hôtel des Invalides... N'hésitez pas à cliquer sur les photos pour agrandir... (les textes en italiques et en vert sont les sources du Net...
et voici la RUE BLEUE : Elle s'est appelée, pendant longtemps, rue d'Enfer, par opposition avec le nom de la rue de Paradis qu'elle rejoignait rue Saint-Lazare. Sur la demande de ses habitants, un arrêt du Conseil du Roi du 14 février 1789 lui donne son nom actuel : "La rue d'Enfer s'appellera désormais rue Bleue ; nom qui se retiendra plus facilement que tout autre, attendu que, dans le même quartier, il y en a une qui porte le nom de rue Verte". la rue bleue nous emmène dans la Cité Trévise, un charme fou avec cette fontaine "Trévise" aux trois nymphes ! on se croirait en Italie !
"Ce qui fait sa singularité, c’est la petite place trônant en son centre. On pourrait se croire en Italie, tant les arbres et la fontaine donnent à l’ensemble une atmosphère langoureuse et raffinée. Créé en 1840, ce tout petit espace vert dont on peut seulement faire le tour, sans y entrer, accueille une fontaine ornée de trois nymphes se tenant par la main. On entend l’eau y couler, pour le plus grand bonheur des Parisiens ou des touristes en mal de calme". Les immeubles sont de style néo-Renaissance et voici une bien jolie porte...
la cité débouche sur la rue Richer... Au milieu de la rue Richer, une façade "art déco"... le Théâtre des Folies Bergère"...
"Le théâtre des Folies Bergère est une célèbre salle de spectacles parisienne inaugurée le 2 mai 1869 et toujours en activité. En 1886, Édouard Marchand conçoit un nouveau genre de spectacle : la revue de music-hall... En 1918, une nouvelle ère commence pour les Folies Bergère avec Paul Derval, qui va marquer de son empreinte l'histoire de la revue."
et voici le 1er passage en verrière... le PASSAGE VERDEAU...
."Le passage Verdeau se situe dans le prolongement des passages des Panoramas et Jouffroy. Situé en retrait, le passage Verdeau a toujours souffert de la comparaison avec les passages qu'il prolonge et est longtemps resté déshérité. C’est pourtant l’un des plus clairs, possédant une haute verrière en arête de poisson et un dessin néoclassique épuré. Cependant l’ouverture de l’Hôtel Drouot a attiré de nombreux antiquaires qui y ont élu domicile et le passage attire depuis de nombreux collectionneurs de livres anciens ou cartes postales anciennes. Un magasin de photo (au 14-16) se situe au même emplacement depuis 1901 ""De façon typique, les passages couverts de Paris forment des galeries percées au travers des immeubles ou construites en même temps qu'eux. Ces galeries sont couvertes par une verrière offrant un éclairage zénithal qui leur donne une lumière particulière. Chaque passage mesure environ 140 m de long, pour 4 m de large. "La quasi-totalité des passages couverts se trouve sur la rive droite de la Seine, à l'intérieur des limites de Paris avant son extension de 1860, principalement près des Grands boulevards, c'est-à-dire dans les zones drainant la clientèle aisée à l'époque de leur construction." "La plupart des passages couverts furent construits dans la première moitié du xixe siècle, afin d'abriter une clientèle aisée des intempéries et de proposer le plus souvent un ensemble de commerces variés. Paris comptera jusqu'à 150 passages couverts dans les années 1850 et exportera le modèle vers plusieurs autres villes en France puis à l'étranger à la fin du xixe siècle. Les travaux d'Haussmann, qui ouvrent les quartiers en perçant de grandes avenues, et la concurrence des grands magasins conduiront à la disparition de la plupart des passages." Traversons la rue Grange Batelière pour visiter le passage JOUFFROY...
"Environ 80 m à partir de son début sur le boulevard Montmartre, le passage tourne à angle droit et parcourt quelques mètres vers l'ouest afin de descendre quelques marches. Il repart ensuite en direction du nord jusqu'à son débouché sur la rue de la Grange-Batelière. Ce décrochement en forme de double « L » rattrape une petite dénivellation sur le dernier tronçon, imposée par la configuration irrégulière des trois parcelles sur lesquelles le passage a été construit. Cette dernière partie du passage est particulièrement étroite, ne laissant la place qu'au couloir et à une boutique." l'hôtel "Chopin" **** ouvert en 1846 offre à ses clients outre le confort, un calme assuré puisqu'aucune chambre ne donne sur les rues parisiennes...
si vous poussez la porte vous entrez dans le monde si particulier de la galerie Segas...
"la boutique-musée foisonne de cannes anciennes étonnantes, rassemblées par un adorable bonhomme: Gilbert Segas " Il ne manquera pas de vous rappeler qu'il y avait, vers 1850, plus de 300 fabricants de cannes dans Paris." Voulez-vous faire une cure ? ... difficile de ne pas se laisser tenter !!!
"Fondée en 1989, la Cure Gourmande est le paradis de la confiserie, du chocolat et des biscuits, ces délices qui ont laissé leurs marques dans notre enfance. Nous avons décidé de perpétuer cette magie des saveurs en concoctant calissons, nougats, olives au chocolat, choupettes… " (site la cure gourmande) Dans cette atmosphère si particulière des sols en mosaïque des vitrines en bois derrière lesquelles on trouve objets d'art, objets insolites ou bric à brac... ces grandes portes rouges crééent un sorte de mystère...
derrière elles le monde étrange des personnages de cire... Le musée Grévin ! "Mais la grande attraction du passage Jouffroy, est, depuis 1882, le Musée Grévin. Alfred Grévin (1829-1892) était à l'époque, un caricaturiste célèbre par son album ." les deux niveaux sont bien apparents ici avant de tourner vers le boulevard Montmartre....
prochaine étape... la place Vendôme...
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