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Dernière màj le 25/12/2024
Blog créé le 24/09/2011

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ll faisait bon et nous nous sommes attardés.


Les canards recherchaient les coins tranquilles, c'était mercredi et il y avait beaucoup d'enfants au parc


Ils sont passés tout à côté de nous pour se mettre à l'ombre sous les arbustes.



Un joli moulin

 19/08/2023
Petit détour par la Belgique avec ce joli moulin près de Veurne :

"Sint-Karelsmolen (De Moeren, Veurne)

Moulin pittoresque utilisé à l'époque pour assécher les Moeren. Les Moeren sont des terrains situés plus bas que le niveau de la mer. De nombreux fossés et pompes étaient prévus pour les maintenir au sec." (texte du net)

les moeren (Moëres côté français) se traduisent par marais, région marécageuse)




Curiosités malouines

 23/03/2023
Je redécouvre les petites rues de la ville.

Un peu d'humour aussi devant la fenêtre


sur le rebord d'un balcon


et j'aimerais vous parler maintenant de ce que j'appelle "La maison chat" !

Cette maison est toujours très décorée en fonction des saisons.Ils aiment les chats !!!



Il y en a partout ! la girouette....


le premier étage ... cliquez sur la photo, vous verrez, ils sont là !


Au rez-de chaussée aussi !



Si si ! regardez bien, le butoir de porte, et la plaque de rue 

et l'été, au niveau de la cave,il y a un chat parmi les pots de fleurs



Un petit tour pour prendre l'air ... donc direction le quartier grand large... 
cette bouée ultra moderne, alimentée par un appareillage solaire va bientôt prendre le large...


la balade le long des nouvelles habitations "les gables" est bien agréable et incite à la flânerie


Un arrêt assez long pour voir les "petits loups de mer" s'essayer au dériveur avec plus ou moins de succès !


en bordure de mer, le tout nouvel hôtel qui accueillera un espace de balnothérapie de 1000 m2, bassin de nage, spa, hammam, solarium, et cabine de soins privées. 
L'hôtel offrira 110 chambres et suites, salles de séminaires, restaurant et commerces. 

Je vous laisse rêver dans cet hôtel 4 étoiles qui ouvrira très prochainement...





les fleurs d'eau

 18/05/2022
Sur un bord du plan d'eau  du jardin du LAAC, les iris d'eau ont surgi mettant une dominante jaune au décor...


Je les ai admiré sur les blogs des copinautes et là je les ai vu de près !



Enfin il fait beau, enfin, on peut se poser pour regarder le paysage... allez vous venez ?

Petit clic sur les photos ...

De brillants reflets du soleil sur l'eau de la forme 4... lunettes de soleil oblige, on se sent presqu'en été...


Nous sommes passés devant le Yacht Club, le carénage des bâteaux de plaisance va s'accentuer pour les beaux jours...


La voilerie appartient à Thomas Ruyant


Un joli nom : "la Marie Céline" . Cette goélette apparaîtra bientôt sur France 2 dans une série de 8 épisodes


Derrière nous, au fond, nous voyons les "Gables" constructions de logements du quartier Grand Large...


nous voici au bout de la forme 4. Il reste encore les anciennes structures qui permettaient d'ouvrir et de fermer les portes...

Ici, un ponton a été déposé, juste à notre hauteur pour faire une longue pause au soleil !...


Le centre ville n'est pas si loin... Le long du quai, de nouvelles constructions émergent...


A côté de la Halle aux Sucres, la nouvelle patinoire : 

"Sa capacité d’accueil est de 1400 places assises, avec une piste olympique de 60m x 30m (1800 m²) et une piste d'entraînement (800 m²)." Wikipédia


Nous venons du bout là-bas. Ici, le terrain vient d'être aplani et les anciens rails de la Sernam enlevés...

 

« Un pôle d'innovation autour de la transition énergétique et de l'économie circulaire va être implanté à d'ici à 2023.

Il prévoit la construction d'un bâtiment de 4 400 m2

L'incubateur accueillera des entreprises qui disposeront notamment d'un hall technologique de 800 m2 pour développer des prototypes à l'échelle 1. Les deux écoles d'ingénieurs récemment implantées à Dunkerque et spécialisées en génie énergétique viendront aussi s'y installer. Un showroom, vitrine des activités, complétera les installations. »



Devant la Halle aux Sucres, le cirque Gruss s'est installé jusqu'au 14 avril. 



En ce moment, il y a une représentation, on retrouve toute l'ambiance du cirque et ça donne bien envie d'y aller !...


A l'endroit où nous nous trouvons, un immeuble de 70 logements sociaux va être construit... la ville bouge !...


Ensuite, nous longeons le bassin du commerce...nouvelle pause au soleil : les bâteaux, la ville, les oiseaux... hum c'est bien agréable...


Nous nous en retournons chez nous, en passant devant le bâtiment de la Communauté Urbaine...

Nous n'avons pas marché beaucoup, seulement 4,5 kms mais nous avons savouré ces instants, attendus depuis longtemps !



Le vent s'est amusé à dessiner les nuages, le soleil encore bas en cette saison, allumait le ciel... 


et on resterait bien à regarder tout ça longtemps !



En fin d'après-midi, un soleil d'hiver qui se couche doucement...


et qui donne une autre dimension aux édifices


Une jolie lumière dorée... 



camouflage nature

 16/11/2021
mimétisme : les champignons se mêlent aux feuilles mortes avec des notes de couleur tellement proches, qu'ils se confondent bien dans le décor.



On les remarque par leur hauteur  et aussi par la plateforme à l'arrière...






Ils desservaient le trafic entre les îles à Ouessant.

S'ils sont ici, c'est qu'ils vont être transformés en poseur de câbles en mer.

Un devenir bien utile...


Au passage, un ancien treuil près de l'ancienne écluse qui fermait une forme de radoub... Il sert encore pour aider les plongeurs à remonter leur matériel...


On retrouve la trace des anciennes fonderies sur ces bites d'amarrage. Trace du passé encore préséntes....



Il a fait beau

 07/09/2021
même chaud ! allez oups dehors !
balade ... on vous emmène...

On marche dans la partie ombragée et elle nous réserve quelques belles photos...


L'arrière de l'église St Martin et son reflet dans l'eau...


Pause à l'ombre près du passage du batardeau


Où on retrouve nos amies les oies qui lézardent au soleil en rangeant leurs plumes...


Un petit square bien aménagé, il manque peut être un banc pour s'y attarder ? ...


Inévitable à cet endroit, un cormoran joue les éventails pour se sécher les plumes qui bizarrement, lui qui est excellent plongeur, n'a pas son plumage tout à fait étanche !!!...


Au retour, un superbe buisson de cynorrhodrons !  quelle délicieuse confiture ! mais quel boulot, il faut retirer le poil à gratter, laver, équetter, passer en purée... c'est comme les épinards, il en faut des kilos pour en avoir un peu ! ...


Et enfin à 100 m de chez nous... un magnifique mirabelier ! pour y avoir goûté elles sont délicieuses mais ... il faut de grands bras ou une échelle pour les atteindre...



Une balade à l'envers

 04/09/2021
eh oui ! pour varier, on peut faire la balade à l'inverse de d'habitude et ça change tout !

Alors passons près du bâtiment de la CUD où nous découvrons un nouveau tag original ... M. Serpent (d'eau je suppose lol !)


C'est le 29 août, le temps est gris mais il fait chaud et les méduses en sont ravies !


L'association de sauvetage Terre Neuve et Landseer vient entraîner les chiens. Ils sont très beaux mais pas toujours très disciplinés ! enfin, il faut bien commencer par l'apprentissage...

Leur but : "promouvoir et valoriser les actions de sauvetage par les terre-neuve et landseer (lof et non-lof) et les membres actifs de l’association ; aider à leur intégration dans les moyens de secours et former des équipes cynotechniques dans le sauvetage aquatique."



Nous arrivons à la gare d'eau par le sud... les vieilles péniches sont progressivement débarrassées et la gare d'eau prend un tout autre aspect.


Nous retrouvons le vieux pont qui permettait de passer l'écluse... vestige du passé...


La nature reprend progressivement ses droits et envahit la structure...


Le choix des couleurs n'est pas heureux mais il fait ressortir le tourniquet qui empêchait le passage des voitures...


Nous voici arrivés à l'angle suivant : de l'eau, de la verdure...


L'église des Adventistes du septième jour a été inaugurée en février 1974...


Continuons notre parcours... choisissez ... le banc... ou les exercices !
ou le banc après les exercices !!!...


Fin du tour autour de l'eau... arrivés au pont, nous découvrons un superbe pommier redevenu sauvage... dommage il est très fourni ! Un petit trognon et quelques pépins sont-ils à l'origine de ce bel arbre fruitier ???


Jonction entre le canal de Bourbourg à grand gabarit et la gare d'eau...


En parlant de gare, le retour nous fait passer devant la gare des trains cette fois !...


La place a été totalement remodelée et c'est beaucoup plus gai qu'avant !...


Poursuivons vers la gare... des autobus qui déservent gratuitement toutes les lignes de l'agglomération...


La boucle se termine par la Citadelle, les tours de la ville, le bassin... 

Vous avez parcouru 5,6 kms !




fleurs champêtres

 28/06/2021
et pourtant nous sommes en ville... 
voici tout d'abord une fleur toute en légèreté...


mais qu'est-ce que c'est ? pour le moment, on ne sait pas...


ah mais oui c'est une jolie fleur de sureau !


Attention le sureau dont les grappes vont vers le ciel est toxique ! sinon les autres sont comestibles...


Les grosses fleurs de pissenlits... chaleur... humidité...


et puis à un croisement de rues, ce joli décor de fleurs champêtres... si je peux je vais aller récolter des graines hihihi !











Allez ! il fait beau, sortons ! le but : aller jusqu'au delà de l'écluse Wattiez... petit balade de 8 kms... c'est parti !


un convoi exceptionnel vient déposer un bateau de plaisance venant de Belgique et un autre transporteur, immatriculé anglais vient le prendre en charge... où s'en va-t-il ???
ça fait rêver ... je ne dirais pas non pour une petite croisière !


mais... nous sommes les deux pieds sur terre, alors poursuivons notre chemin... dans le chenal, le bateau pilote s'en va guider un gros navire pour son entrée ou sa sortie de l'écluse De Gaule...


Chez Damen, un cargo est en réparation. C'est un cargo très large, appelé pontier parce qu'il transporte des marchandises en vrac mais aussi des containeurs...


Bien sûr, passage obligé devant le phare dont la blancheur se détache du ciel bleu ...


Petite pause pour voir au loin, la ville, l'écluse Tixier sur la gauche...


Un remorqueur revient d'avoir guidé un navire plus il approche, plus on remarque son imposante présence alors que près d'un navire, il nous paraît plutôt petit...


Nous voici tout doucement arrivés face au feu de Saint-Pol. Courte pause et puis nous prendrons le chemin du retour...


Sur le mur que le soleil a réchauffé, un couple de goélands se repose... la saison des amours va commencer. Les goélands sont fidèles et se retrouvent chaque année...


Pour agrandir notre parcours, nous rentrons par le môle II. Encore un remorqueur qui passe l'écluse... décidément, il y a du trafic maritime, c'est bien !...


La ville n'est pas loin... il est 18h30... il est temps de rentrer !



Direction le phare...

 07/03/2021
Certes il fait frais pour ne pas dire froid mais le ciel est pur et le soleil donne dans l'après-midi... une bonne occasion pour retourner voir le phare...

Un gros bateau est en maintenance dans le dock flottant de Damen...


Tout est calme et ça fait du bien de prendre l'air...


Voici le but atteint ! le phare se dresse dans un ciel bleu superbe !
L'histoire du phare ici 
L'intérieur ici 
U
ne fois en haut ici 
Le logement des gardiens ici 




Aujourd'hui nous n'irons pas plus loin parce que de ce côté, le vent nord-est est insistant !


Une petite pause pour regarder les bateaux de plaisance...


et le quartier Grand Large...


La halle aux sucres sur la gauche et la patinoire... 

Est-ce le vent ? nous entendons de la musique ???!!!


Nous nous rapprochons de la ville et la musique est toujours là ... mais où ???



Jolies jonquilles ... 

Curieux on dirait de la cornemuse ? ... des airs connus Auld Land Syne, Amazing Grace,  Mull of Kintyre... un écossais par ici ???


Mais non, c'est notre cornemuseux qui s'entraîne sur le parvis de la CUD. 

Merci de nous avoir aidé par ces airs entraînants à revenir chez nous en musique !!!



Voici un temps qui nous y sommes allés.. bonne occasion pour refaire le parcours...

Devant la halle aux sucres, une barge d'une longueur impressionnante attend de transporter ses containers... autant de camions et de pollution économisés...


Il fait toujours très frais mais le ciel est dégagé et cette vue sur le plan d'eau est bien agréable...


Ce petit passage, nous permet de faire le tour de cet espace réservé à l'accostement des péniches...


Nous descendons doucement vers le quai... devant nous, la gare et ses voies de triage...


Nous passons devant les maisons des retraités de la marine marchande... jolie maisonnette pour les oiseaux...


Notre tour est presque terminé... les vieilles péniches à l'abandon ont été retirées...


L'horloge tourne et il est temps de rentrer... un regard sur le joli grèbe huppé, excellent plongeur ... à la prochaine fois...



Il fait frais, très frais ! mais la brume fait place au soleil... venez nous partons en balade...


Pour changer de parcours, aujourd'hui nous longeons le canal exutoire et du coup, nous sommes sous la passerelle qui relie la digue au quartier Grand Large...


ça paraît tout tordu...


et pourtant de loin, on voit qu'elle est de niveau !...


Avec l'époque des grandes marées, les écluses fonctionnent à plein et le niveau du canal est exceptionnellement bas, ce qui permet aux mouettes et aux goélands de trouver de quoi se nourrir sur les petits bancs de terre vaseuse...


Pas de promeneurs ou très peu, c'est parfait !


La sculpture en béton dans laquelle sont insérées, les énormes chaînes qui étaient utilisées au lancement des bateaux du Chantier naval, a été posée au sol par sécurité...


Les mailles des chaînes sont énormes !!!...


Non non, Philippe ! n'essaie pas de les soulever hihihi !...


Nous avons passé l'écluse Tixier 

"barrage vanné ''Tixier'' de 5 pertuis,construit en 1929 à l’extrémité du canal exutoire à Dunkerque

pompes immergées assurant le renforcement de la station de pompage "Tixier Rateau". Ces portes sont ouvertes à marée basse pour permettre l’évacuation des eaux de ruissellement d’un bassin versant de 36.000 ha dont une partie provient de la Belgique par le canal des Moëres et la Basse Colme à Bergues. Ces vannes sont fermées à marée haute pour empêcher la submersion marine d’un territoire situé sous le niveau des hautes mers." site (lien ici !)



Sur le terre-plein au-dessus, on a une vue sur la criée, au loin, le Frac et la "cathédrale" qui deviendra musée ...


Le calvaire des marins et la ville au loin...


Le long du quai, sont amarrés les bâteaux des pilotes qui guident les très gros navires pour entrer ou sortir de l'écluse De Gaulle...


Retour par le quartier Grand Large et les gables... la brume redescend, il faut rentrer il est 17h 30, il est temps ! 
Voilà vous avez fait 5,3 kms, pris l'air et le soleil !



et oui ! balade vers la plage mais grosse averse... juste de quoi s'abriter...


N'empêche qu'il y avait un beau ciel encore une fois...


Même un arc-en-ciel aussi et c'était bien beau !


Nous ne nous attardons pas !!! 
direction la passerelle du Frac...


Le port qui s'illumine...


Le "Duchesse Anne" et ses mâts d'une hauteur impressionnante !


Nouveau regard avec les lumières de la nuit qui descend...


et le bassin du commerce ... nous sommes presque arrivés !



Changeons de direction... pour un petit tour jusqu'à la jetée...

Le vent est vif mais on voit loin la plage et la digue...


C'est marée basse et quelques promeneurs (nous sommes en semaine) profitent de la balade iodée...


Cette lumière donne un aspect bleuté au sable...


Enfin retour par le quartier Grand Large ...


et une autre vue du soleil couchant... une vraie photo de carte postale !



Balade au port

 15/12/2020
Vous commencez à nous connaître ... une sortie campagne, une sortie ville, une sortie canaux, une sortie plage... 

Celle-ci vous emmène au port après les écluses... le ciel est un peu moutonneux mais la mer est calme...


Dans l'entreprise Damen, un gros navire est en réparation...


Un vraquier de petite taille quitte l'écluse De Gaulle...


En se retournant, nous avons admiré ce soleil d'hiver qui se couche...


Le disque solaire se déplace lentement vers l'horizon où dans quelques minutes, il aura disparu !


A cet endroit il faut revenir sur ses pas... pas d'autre chemin... nous passons à nouveau l'écluse où un remorqueur revient d'avoir guidé un bateau... Il attend que le niveau soit étal et que les portes s'ouvrent... dépêchons-nous de passer !


et le soir descend sur la ville... 



Sur les bassins, le soleil jette ses derniers rayons du jour...


et les lumières du port s'allument...



C'est beau et apaisant

 17/11/2020
un soleil couchant sur le bassin 



Amusant

 17/11/2020
Quelquefois quand on fait une photo ça donne un résultat amusant ! 

Non non ce n'est pas un bateau amphibie avec les roues ...


Simplement un bateau pilote remit à l'eau !



Oh !

 17/11/2020
Non ce ne sont pas des créneaux sur le haut du toit  !!! mais .... des pigeons alignés en rang d'oignons ! pourquoi plutôt sur ce toit-là ? mystère !



En passant à côté de la Petite Chapelle...


Un joli "rond des fées" autour de la souche d'arbre...


De bien jolies décorations !



comme ce cygne nageant bien au mileu du canal...


ou le soleil à travers les plumets des roseaux le long du canal... 

de jolis moments !



Les ciels de l'automne

 04/11/2020
Un matin à 7h 30. J'aimerais savoir redonner en aquarelle la lumière de ce ciel...


Pendant notre courte balade sur la plage avec les gros nuages qui passent devant le soleil...


ça donne des vues changeantes sur l'ensemble de la plage.





La toilette des oies

 19/10/2020
Nous sommes passés voir les oies le long du canal...Avec le jeune jard, elles étaient très affairées à leur toilette... un vrai spectacle  ! (clic sur les photos)


Hors de notre portée mais très proches quand même, elles ne semblaient pas dérangées dans ce moment important ! sans doute ressentaient-elles qu'elles n'avaient rien à craindre.  
On dirait un plumage en ouate éclatant de blancheur !!

Nous avons remarqué également une cane "mandarin" très jolie !


J'admire la capacité à aller chercher loin derrière, les plumes à mettre en ordre !!! 
c'est presque de l'acrobatie !


De temps en temps, il faut s'étirer pour tout remettre en place !


C'est magique !  que c'est beau !


Elles n'étaient pas seules au bord de l'eau... des canards colvert les accompagnaient, eux aussi occupés à nettoyer leur plumage...


Des couleurs d'une intensité très forte sous le soleil de l'après-midi...




Nous serions bien restés longtemps, très longtemps à les regarder... c'était une bien jolie balade !


de quoi rêver de plumes  !



Vendredi... il fait très beau... profitons allons faire une balade...

et profitons pour récolter quelques fruits colorés pour notre composition d'automne...


Des travaux importants  (en couleur orangée) ont commencé près des 4 écluses en association avec la Belgique...  voici le tracé d'une partie de notre balade...


la floraison de l'eau offre de bien jolis tableaux...


On dirait de la pelouse...


Chaque fois l'angle est différent et le paysage change aussi... 5kms en tout, en profitant de la verdure et du beau temps ... ça fait du bien !



Il fait beau allons prendre l'air... 
nous contournons la forme 4 où les plongeurs s'entraînent...


Nous voici arrivés au môle 2, le pont est ouvert pour laisser passer le bateau "le Texel" qui promène les visiteurs dans les bassins du port... (ici)...

Je vous avais parlé de ce pont qui pivote sur lui-même (ici)...


Le Texel est passé, il va s'orienter vers la droite pour se diriger vers le pont de l'université puis celui de la Communauté urbaine pour aller à son point d'attache près de la mairie...


Voilà il s'est refermé et nous pouvons continuer notre balade le long du quai


pour voir la ville "de l'autre côté"...


les monts de sable et graviers attendent que des camions viennent se servir...


Nous arrivons derrière la Halle aux sucres (article ici !) et derrière la nouvelle patinoire...


Nous retournons gentiment en ville... 
Au premier plan :
- Au milieu de la photo, le pont de l'université. Sur sa gauche l'université du Littoral avec tout à droit de forme ronde la MREI, maison de la recherche...

Au second plan :
on aperçoit les mâts du Duchesse Anne, puis en blanc, la tour du Reuze... à sa droite le beffroi de la mairie et enfin à droite, le bâtiment de la Communauté Urbaine...

Nous ferons une petite pause devant les bateaux au bassin du commerce et puis... retour chez nous !




Bien sûr encore le long du canal... je crois que nous n'y retournerons pas tout de suite lol !
mais c'était quand même joli malgré le temps venteux et maussade...


Mauves ces jolies fleurs sauvages...


Blanches, elles se détachent sur le fond vert soutenu des nouvelles pousses...


Violettes, celles de ce petit arbre...


roses, les fleurettes de la "vesse de loup"...


Jaunes, ce genre de colza...


et la balade se termine ... nous passons les écluses, la marée a été haute, maintenant les énormes vannes s'ouvrent pour vider les canaux vers la mer...



Après les agapes de l'anniversaire, il fallait marcher pour éliminer... donc nous avons suivi le canal de l'autre côté ... 
Allez venez on vous emmène...  première surprise : la cane et ses huit petits ! n'hésitez pas ... un petit clic sur les photos pour se retrouver dans la nature...


L'aubépine rend l'arbre presque tout blanc ...


regard en haut, regard en bas pour apprécier le jaune des boutons d'or...


Ce lilas double est très fourni...


Plutôt que de suivre le trottoir, prenons le petit chemin juste derrière...


Je ne saurais dire, un genre de jacinthes ? Les gens des immeubles viennent souvent vider leurs pots de fleurs ici...


de jolies fleurettes roses...


Le pin est en pleine production ...


c'est tout doux, orangé... les petites pommes de pin vont bientôt pousser !...


On se croirait dans un sous-bois...


La balade se termine, nous approchons de la mer... ce sera pour... ???



fleurs de mousses

 22/01/2020
Lors de notre balade de dimanche, nous avons pu observer sur le mur du terrain de football, de jolies mousses.

"Les mousses ne se reproduisent pas par graines, comme les phanérogames, mais par des spores, comme cela a lieu chez la plupart des cryptogames."  (info issue du net)


ça fait de bien jolies rosaces...


ou de petits coussins poilus ! ...



La ville de Coudekerque Branche, ville limitrophe de Dunkerque a réaménagé les berges. C'est joli et ça permet une pause détente ou une balade piétonne bien agréables.



Lundi 23 décembre... une petite balade au soir...


Une ambiance...


On ne s'en lasse pas !... 



Bienvenue cette balade, il fait beau, froid et sec... il a même gelé la nuit précédente et le soir venant, ça "gelote" à nouveau !... direction : la plage !


pas de vent ou presque pas... une marée descendante... les mouettes se posent...

Le point lumineux le plus à gauche au-dessus de la mer, c'est la côte Belge avec la ville d'Adinkerque...


sur le sable, un restant de coquillage... jolie spirale !...


le soleil couchant fait jouer la transparence du bâtiment du FRAC...


les nuages prennent une jolie couleur rouge/pourprée...


tout est différent quand l'obscurité arrive...


Nous traversons le jardin du LAAC où la surface du plan d'eau commence à se figer... nous nous sommes oxygénés... la balade était différente quand le soir descend... et nous avons profité des lumières pour retrouver le chemin de chez nous !



au fil des canaux

 12/11/2019
douceur colorée de l'automne et reflets dans l'eau... voici notre balade de ce matin :
L'air est frais mais le soleil est bien présent...


les peupliers se reflètent dans l'eau...
les oies profitent pour picorer dans les herbes de la berge...


Le jars rassemble ses troupes en jargonnant haut et clair !...


Il domine ses dames et les protège tout en surveillant les passants et les cyclistes !...


Il reste encore bien des feuilles sur les arbres et les couleurs sont très douces...


L'eau sur le canal de Bergues est lisse et calme...


Nous voici au pont, des nettoyeurs de canaux, avec leurs puissants aimants ont retiré des saletés. Ils les ont laissées là pour montrer les objets que l'on peut trouver qui polluent l'eau et ennuyent les bateliers...


Les roses trémières faisaient partie de la décoration réalisée par la ville pour cet angle de rues. Cette graine a traversé pour venir s'implanter là. C'est la seule qui subsiste mais peut être fera-t-elle d'autres plants...


Deuxième pont ... nous approchons du centre ville...


Les écluses où se croisent le canal de Bergues et le canal de Furnes, la troisième partie, le canal exutoire s'en va vers la mer...

sur la droite le canal de Bergues d'où nous venions, en face le canal de Furnes, sur la gauche, les pompes de l'écluse du canal exutoire...


Les anciennes maisons des éclusiers. Elles ont failli disparaître, heureusement, il y aura une  petite brasserie artisanale qui viendra s'installer... si je peux je vous ferai un article à ce sujet...


De ce côté, la façade de la salle de concert des 4 écluses a été repeinte...


le canal exutoire s'en va vers la mer...


De ce côté, les berges du canal de Furnes qui va jusqu'à Nieuwpoort, ont été aménagées et quatre pontons sont à la disposition des promeneurs pour permettre une halte bien sympathique...



Cet après-midi là, nous devions observer les papillons mais le temps était gris... peu de papillons en vue ! 
Alors nous sommes partis avec Sabine, la guide à la découverte des arbres du bois des Forts...
Avant d'arriver ... une jolie raquette en verdure...


Le bois des Forts est une réserve naturelle, créée par la Communauté Urbaine. Au départ, il n'y avait que des peupliers. Avec le temps, il a aujourd'hui 40 ans, au fur et à mesure des abattages, de nouvelles espèces d'arbres ont été implantées... Cependant, les éco-gardes laissent ici en grande partie, la nature se gérer toute seule...


Le bois offre de nombreuses balades ainsi que des pistes cavalières... il abrite de nombreuses espèces d'oiseaux.
Mais suivons notre guide ...


Une pousse d'Epicéa commun avec ces pommes de pin...


Un hêtre pourpre qui a la place pour s'épanouir...


Les noms d'arbres défilent et malheureusement je n'ai pas tout retenu !...


Souvent, il a été installé de ces présentoirs qui expliquent en détail, l'espèce de l'arbre, ses feuilles, ses fruits, l'écorce et son origine... une belle idée !...



La guide nous explique comment reconnaître un arbre : à son tronc, à ses feuilles et quand c'est l'époque à ses fruits...


Les arbres s'éliminent d'eux-mêmes parfois, comme ici. Ils cherchent la lumière et c'est le plus fort qui se développe...
Contrairement à ce que je pensais, le lierre ne fait pas mourir l'arbre, il se sert de lui pour grimper. Il régule la température de l'arbre et le protège des parasites.
Par contre, la vigne, avec ses crochets se nourrit de l'arbre et le fait mourir...


Nous sommes au coeur de la verdure et les senteurs du bois se manifestent...
Un érable Negundo...


Sabine, notre guide est passionnée et nous parle aussi bien des arbres que du sous-bois, des plantes quelquefois arrivées grâce aux oiseaux...


Un arbre très particulier : son écorce ressemble à une peau de serpent disposée en losanges...


Bien qu'il soit interdit de déplacer des espèces !!! Quelqu'un a amené des escargots de Bourgogne dans le bois ...


Ils ont élu domicile dans cette partie du bois et semblent s'y plaîre...


Un mélèze


Un joli rayon de soleil vient pour un temps éclairer le chemin...


Nous avons vu et reconnu grâce à Sabine, le chêne, le merisier, le noyer, le noisetier, le peuplier blanc, l'épicéa, l'érable, l'aulne, l'acacia, le marronnier d'inde, le bouleau blanc, le hêtre pourpre et même un séquoia géant... 
une bien belle après-midi et une balade que je referais volontiers ... avec un calepin et un stylo !!



Aujourd'hui, nous allons à la découverte de la batellerie... 

La place de la gare a été aménagée en zone piétonnière, une belle amélioration...


Juste derrière la gare, une des voies navigables, nous allons vers la gare d'eau...


◆ Sources: Archives municipales et Musée portuaire. Carol Vermeulen, « Le corps des bélandriers à Dunkerque, 1762-1791 », mémoire de maîtrise. Bernard Le Sueur, « Mariniers, histoire de la batellerie artisanale », tomes 1 et 2.


"Omniprésentes sur les voies navigables du nord de la France, les péniches accompagnent depuis plus de huit siècles le développement portuaire et économique de Dunkerque. " 


"Avec près de deux millions de tonnes de marchandises transbordées chaque année, Dunkerque reste le premier port fluvial de la région. Cette place, la cité de Jean Bart la doit en grande partie à son port maritime (le troisième de France par le trafic global), à son puissant pôle industriel, mais aussi et surtout à tous ces mariniers qui depuis des générations approvisionnent les usines en matières premières et acheminent denrées alimentaires et autres pondéreux fraîchement débarqués des cargos vers l’intérieur du pays."


le chemin a été aménagé, la balade sous un beau soleil, est bien agréable...

"Tout commence au XIIe siècle lorsque les comtes de Flandre encouragent l’aménagement des rivières et l’ouverture de nouvelles voies navigables afin de faciliter le transport fluvial. Creusé dans un ancien bras du delta du fleuve l’Aa, le « Haven Dijck » (le canal de Bergues) permet alors au port de Dunkerque d’entrer en communication avec son hinterland."


"La batellerie prend immédiatement son essor et en 1566 c’est la consécration. Les mariniers dunkerquois sont autorisés à se regrouper au sein d’une corporation, obtenant même des magistrats locaux un véritable monopole de transport. Équipés de solides péniches voilées qu’on appelle localement bélandres, ces artisans de l’eau fréquentent les canaux mais n’hésitent pas à s’aventurer dans le port, voire même en haute mer. Car ces hommes sont avant tout d’excellents marins à qui la ville confie la délicate mission de porter secours aux navires échoués afin de récupérer leur précieuse cargaison. Huit embarcations se tiennent prêtes à appareiller au moindre problème, de jour comme de nuit. Vers 1685, la flotte dunkerquoise se compose d’une centaine de bateaux dont une dizaine susceptibles d’affronter de fortes mers. Sédentaires, les bélandriers vivent alors en ville et profitent pleinement des privilèges que celle-ci leur concède. De solides avantages qui seront néanmoins supprimés par l’Assemblée constituante lors de la dissolution des corporations en 1791."


"Déjà fortement ébranlés par la perte de leur monopole, les mariniers dunkerquois subissent un nouveau revers avec l’arrivée du chemin de fer au milieu du XIXe siècle. À Dunkerque comme partout ailleurs, la batellerie est en crise. Pour lui permettre de subsister, l’État réduit les droits de navigation et s’attache à moderniser et homogénéiser le réseau hexagonal. C’est dans ce contexte difficile qu’en 1879 Charles Freycinet, ministre des Travaux publics, impose un gabarit unique pour toutes les voies principales et uniformise les écluses. Une nouvelle fois, les pénichiens s’adaptent. Les bateaux les plus anciens sont transformés, tandis que de nouvelles unités dites Freycinet apparaissent sur les canaux rénovés. Auparavant simple outil de travail, la péniche devient alors un lieu d’habitation capable de parcourir des distances de plus en plus importantes pour répondre aux besoins d’une industrie en pleine expansion. Vers 1900, près de 300 bélandres sont recensées dans le port fluvial de Dunkerque qui devient l’un des plus grands de la région."


"À cette époque, les péniches ne possèdent pas encore leurs propres moyens de propulsion et doivent être tractées par des chevaux, des tracteurs ou des remorqueurs. Mais avec les Trente Glorieuses et la mise en grand gabarit de la liaison Dunkerque-Valenciennes à la fin des années 1960, apparaissent les bateaux métalliques, les automoteurs et les premières barges poussées de plus de 3000 tonnes. Si la batellerie traditionnelle tend alors à disparaître au profit de la batellerie industrielle, subsiste toutefois à Dunkerque un groupe de mariniers sédentaires qui effectuent toujours le transport de matières premières et autres pondéreux depuis les quais de déchargement du port vers les usines installées le long des berges des canaux. L’activité est alors à son apogée. Malheureusement, l’âge d’or prend fin avec la crise pé- trolière des années 1970. Le trafic diminue et nombre de pénichiens doivent quitter le métier. Cette tendance semble aujourd’hui s’inverser. En effet, depuis le milieu des années 1990, le trafic fluvial n’a cessé de progresser et tous les acteurs politiques et économiques sont unanimes : les voies d’eau possèdent de sérieux atouts environnementaux et constituent une bonne alternative au transport routier."

Une jolie balade à la découverte d'un métier peu connu... 
Une exposition sur la péniche "La Guilde" permet de mieux découvrir la vie des mariniers... ce sera l'objet d'un autre article...



les arbres foisonnent de blanc...


les bourdons s'en donnent à coeur joie !


les fleurs de mûriers éclatent de partout, pourvu qu'il n'y ait pas trop de vent et nous aurons de belles mûres !!!


et monsieur ou madame Foulque ignore tout cela ! c'est l'heure de la toilette !



Nous avons savouré ! Même si elle a été courte ! 
la citadelle sous un ciel clair et un petit vent de nord ...


les tours de la ville se dessinent fièrement dans le ciel bleu ...


La nouvelle patinoire est pratiquement terminée, il reste les abords...


Le parc joue entre lumière et ombre... les fleurs s'épanouissent doucement...


Le beffroi sonne... il est temps de rentrer ! bon dimanche !



Boîte à création

 27/01/2019
Lors de notre courte balade de ce matin à cause de la pluie et du vent, nous avons découvert ces deux "boîtes à création"...


Une des deux boîtes était déjà occupée... 


et voici le principe... 



Reprenons nos bonnes habitudes ...
Il a fait - 3° cette nuit mais le temps ce matin est clair et le soleil est là...
vous venez ? on vous emmène voir la mer...
D'abord passage par le LAAC où le plan d'eau est gelé en surface...


la lumière est si particulière en hiver... je resterais bien volontiers la contempler...


la passerelle du FRAC se reflète joliment sur la surface du canal exutoire...


Une autre perspective de ce côté-ci...


Un bateau est venu décharger sa cargaison et repart vers la mer du Nord...


les voiliers semblent tout petits face à ce géant...


les oyats se sont bien enracinés et maintiennent le sable...


leurs racines se propagent et se développent en un fin réseau...


J'espère que vous êtes bien couverts, parce que là où il n'y a pas encore de soleil, ça reste gelé !...


Nouveauté sur le sable les "bacs à marée" ... eh oui la mer rejette ce qui l'encombre... comme le corps des humains quand ils sont trop chargés ! 
une invite à ramasser ce qui traîne et de le mettre dans les bacs...  une belle idée !...


Nous arrivons à l'écluse Tixier, à cet endroit, il y avait beaucoup d'algues et de déchets, tout à été nettoyé, c'est net et propre... bien agréable ! ...


C'est marée haute et bien haute... ça nous offre un beau reflet du phare...


Nous arrivons au récent calvaire des marins... un beau contre-jour...


Nous passons derrière le FRAC... impressionnant de hauteur....


L'ancienne cale de lancement des navires des Chantiers de France a de l'eau jusqu'en haut...


Nous arrivons vers la ville, sur la gauche, les phares et balises...


L'ancien bâtiment Nicodème a été détruit, les façades sont conservées à titre historique, il y aura de nouvelles habitations d'ici un an environ...


Les immeubles du "quai des Anglais" sont bien dans le ton de la mer ! ...


les pêcheurs sont rentrés... les cordages prêts pour un prochain départ...


vous avez parcouru 5,3 km ! C'est ici que nous devons nous quitter... merci de nous avoir accompagné... ... à bientôt ...



une ombre amusante

 10/10/2018
le soleil occasionne des surprises.... 
En passant devant la mairie dimanche.... l'ombre du panneau avait des allures de taureau...



dans le jardin public de Malo. 



La nouvelle voie

 12/09/2018
Départ du début du canal et de notre balade, il fait beau même s'il y a du vent chaud...


en sortant de la ville, il y avait une voie pénétrante qui vient d'être transformée en trois couloirs, un pour les voitures, un pour les bus, un pour les vélos et les piétons...


Une voie arborée avec chacun son couloir...


trois nivaux reliés par des escaliers avec une rampe pour aider à monter les vélos...


un exemple de ce système...


On reste malgré tout dans un espace verdoyant...


même si elle est linéaire, cette balade a du charme...


tout en papotant nous avons apprécié cet après-midi détente...



Nous sommes retournés faire notre circuit/balade à Lille, je ne vous représenterai donc pas toujours les mêmes photos mais les scènes insolites que nous avons rencontrées ce jour-là... n'hésitez pas à cliquer sur les photos pour les détails !...

Un nouveau Tag...sur le mur des tags le long de la Deûle...


Une curieuse association et en voici l'explication :

« Axolotl est un drôle « d'établissement flottant itinérant  », dédié à la protection de l'environnement à travers des visites spectacles loufoques et sérieuses.

Dans ce bathyscaphe des années 60 reconstitué, les membres de la fondation Pinson-Bautengri vous content l'histoire fictive de deux chercheurs. Jules Verne des temps modernes, les deux hommes vécurent de nombreuses années dans leur submersible à explorer les océans. Forts d'une créativité débordante et d'une curiosité scientifique insatiable, ils inventèrent une multitude de solutions fondatrices en matière d'énergies renouvelables et bâtirent ce que certains nommeraient aujourd'hui « le palais idéal de l'éco-homme ». Une « utopie pédagogique » développée avec humour et vraisemblance.

La visite contée s'ouvre telle une boite à tiroirs sur des thématiques diverses : l'évolution des espèces, le fonctionnement d'un sous-marin, les nécessités vitales, l'énergie, l'équilibre du rythme journalier, la psychologie en autarcie, la biodiversité, l'imaginaire et la science...

À l'initiative de ce projet décalé, Bertrand Boulanger et Vincent Dujardin. À l'occasion de Lille 2004, ces deux artistes lillois s'engagent dans la production d'une oeuvre sous-marine. Quelque temps plus tard, L'Axolotl, « le sous-marin laboratoire des professeurs Pinson et Bautengri » voit le jour. Engagés dans la défense de l'environnement, les deux compères mettent en scène, avec l'aide de Pascal Rome et Georges Matichard, les visites de cet objet de 33 mètres de long.

Très vite, germe dans les têtes l'idée folle de faire naviguer le sous-marin. En janvier 2006, Vincent Dujardin et Jean-Bernard Artigues, architecte à Dunkerque, fondent l'association Transport culturel fluvial. Le sous-marin est monté sur une barge louée de 38 m aménagée pour l'accueil du public.

Commence une première expérience fluviale. Une réussite !

Le sous-marin va donc quitter sa barge pour rejoindre une péniche de type Freyssinet spécialement aménagée pour l'occasion. Véritable sésame pour la navigation fluviale, le bateau, Le colporteur, permet de voyager en Europe avec la capacité d'accueillir l'équipe du spectacle et de recevoir le public. Cet « établissement flottant itinérant » est un objet unique en France. Sur la totalité de vingt-huit étapes de navigation, 22  000 spectateurs auront embarqué dans le sous-marin. "



L'automne se prépare avec cet arbre au feuillage peu courant couvert de "fruits"...


Une jolie tête de cerf dans le bois...


et un "mur" de troncs d'arbres pour protéger, insectes, champignons, oiseaux...


Vous aimez les champignons ? ceux-ci sont remarquablement orangés !!!...


et même s'ils sont jolis... Je n'en mangerai pas !...


Une sortie d'égout pas comme les autres. Oserai-je dire "qui attire le regard ? "...


et pour terminer ce très beau graph sur le pylône en béton qui supporte la passerelle pour quitter la Citadelle... 
vraiment pas comme d'habitude tout ça !...



Petite ville toute proche de Dunkerque, autrefois fortement liée à l'activité de l'usine de huilerie et une cité des cheminots, elle s'est modernisée et développée de façon importante depuis 1960...
Nous commençons notre balade devant le Palais des Arts... "Inauguré en 1980, cette infrastructure a plusieurs fonctionnalités. Il est le bâtiment central de la ville et a une capacité d’'accueil de 2 000 personnes."
Il accueille également l'Open international des tournois d'échecs, avec des joueurs réputés venus d'une cinquantaine de pays...


voici le "PLUS" autrement dit le Palais de l'Univers et des Sciences. 

"Le PLUS, Palais de l'univers et des sciences est un centre d'exposition qui a la vocation de faire découvrir au public les sciences relatives à l’univers, à la vie et au devenir de la planète" (Wikipédia).

On y trouve aussi le planétarium crée en 1989...
Il est très agréable d'y faire un tour et de suivre les expositions présentées tout au long de l'année...



Nous quittons doucement la ville par ce nouveau sentier qui nous mènera au lac...


Il serpente entre les arbres... les oiseaux... des petits lapins de garenne... se croirait-on si près de la ville ?...


jolie couleur pour la rose trémière...


Nous approchons du petit bois...


les champignons, amis des arbres prolifèrent en ce moment...


et voici le lac qui comporte en fait deux parties, un petit et un grand lac tout proches l'un de l'autre...


les oies cendrées se baladent une fois sur terre, une fois dans l'eau...


elles sont vraiment très belles...


Nous faisons le tour sur un passage herbeux qui sent bon l'herbe fraîchement coupée...


Réserve naturelle pour les oiseaux, propice à la balade et parfait pour les pêcheurs...


les saules pleureurs offrent leur ombre douce...


où il fait bon s'arrêter...


Un siège bienvenu pour se poser et apprécier l'étendue...


Rencontre sympathique avec les cavaliers qui nous remercient de nous être écartés du chemin, échanges de sourires, de merci, de bonne journée !!!...


Un petit arrêt pour cueillir quelques prunelles...


puis retour en ville... la treille, plein sud, offre ces grappes gourmandes...


Notre circuit est bientôt terminé... nous longeons l'église Saint Joseph...


Construite de 1901 à 1906... il est trop tard pour y entrer ce sera pour une prochaine fois...

Tout en bavardant et en profitant du paysage nous avons fait 8 kms...
un bel après-midi !...



la véloroute

 15/08/2018
promenade 11 kms hier avec Véronique...

Départ du Fort des Dunes ... 
"Le Fort des Dunes : En 1874, le général Séré de Rivières qui dirigeait les services du génie était maître d'œuvre de la construction de réseau de fortifications. Un seul fort terrestre de type « Séré de Rivières » fut construit sur le littoral : « Le Fort des Dunes » qui devait devenir l'une des pièces maîtresses de la stratégie de défense du territoire et de l'agglomération dunkerquoise.


On choisit le goulet de Bray-Dunes formé du cordon dunaire et de polders primitifs, possédant un canal, deux routes et une voie ferrée venant de la frontière belge, pour édifier le fort.


Le secteur dunaire permettait d'incorporer au paysage un ouvrage fortifié. Qui pourrait se douter que le Mont de sable à la sortie de Leffrinckoucke abrite un fort de douze hectares et réalisé avec plus de 40 000 000 briques faites sur place ?" (site de la ville de Leffrinckouke)



Nous voici sur la véloroute du littoral dont un tronçon supplémentaire vient d'être terminé... une voie verte, ouverte aux vélos, aux piétons, aux rollers...

"Maillon de la véloroute qui reliera Brest à Kiev, c’est une portion bucolique en même temps qu’historique sur laquelle on s’élance." (Voix du Nord)


"l'eurovéloroute de 4 000 km  devant relier Kiev, en Ukraine, à Roscoff, en Bretagne reliera plus localement le Pas-de-Calais et la Belgique."


"Historique, parce que l’itinéraire sur lequel nous vous emmenons part du fort des Dunes à Leffrinckoucke, ouvrage militaire du XIXe siècle utilisé aussi pendant l’Opération Dynamo. Il aboutit à la ferme Nord, à Zuydcoote, un vaste ensemble de briques rouge et jaune, construite en 1910 pour alimenter le sanatorium voisin, promis à la réhabilitation autour d’un projet touristique."...



en chemin rencontre avec ce joli chat roux...


Nous voici presqu'arrivés et derrière un massif touffu de la dune, se dévoile un peu de la halte du sanatorium maritime à Zuydcoote...


Devant nous, la longue allée bordées de pins maritimes qui mène aux bâtiments...


L'hôpital maritime ex hôpital militaire, a été fortement détruit pendant la guerre 40. Il a été reconstruit et amélioré... Il accueille aujourd'hui des personnes en cours séjour pour de la rééducation fonctionnelle...


Les bâtiments sont en briques rouges agrémentés de briques jaunes...


Chemin en sens inverse, pause pour cueillir des prunelles...


l'environnement est dunaire, avec ces massifs de buissons courts agrémentés de fleurs et de plantes de la dune... cette marche était bien agréable...



Aujourd'hui Véronique nous propose une marche jusqu'à la ferme du Duneleet...
Nous passons par le nouveau tronçon de la "méridienne verte" qui permettra aux marcheurs et aux cyclistes de rejoindre la Belgique...


Nous passons devant l'entrée du Fort des Dunes :
 

"Le fort des Dunes est un ouvrage fortifié du xixe siècle sur la commune de Leffrinckoucke à 6 km à l'est de Dunkerque. Construit dans le cadre du système Séré de Rivières, il a été intégré plus tard dans la ligne Maginot, a été utilisé lors de la bataille de Dunkerque puis sous l'occupation allemande." (source Wikipédia)



Sur le chemin, une jolie maison bien fleurie...


Le pont qui enjambe le canal de Furnes est égayé de jardinières... Le canal de Furnes fait partie des watergangs...

"Les watergangs sont des canaux de drainage ou d'irrigation"

"Les wateringues, (Littéralement le mot veut dire "cercle d'eau ») : de "water" = eau et "ring" = cercle. région conquise à la mer, doivent leur existence grâce à la maîtrise de l'eau qui est leur unique vocation. Leurs dispositifs hydrauliques superficiels sont entièrement voués à l'évacuation des crues, à faire barrage aux entrées d'eau marine, à maintenir le plan d'eau à un niveau constant dans les terres en périodes humides et à retenir ou distribuer l'eau douce en périodes sèches.

 

Les associations de Wateringues assurent le dessèchement des terres basses.

Accessoirement, ce réseau permet en étiage le maintien de la nappe phréatique à un niveau favorable à l'agriculture.

 

La réalimentation des watergangs en période estivale est une pratique ancienne. Certains watergangs sont même dénommés irrigateurs. Cette réalimentation pourrait avoir plusieurs objectifs, qui ne sont pas forcément exclusifs l'un de l'autre: * l'abreuvement des animaux, * la réalimentation des prairies, * le maintien de l'interface salé à une profondeur acceptable, * l'arrêt de la repousse des herbes et roseaux, * la protection des sols tourbeux. (Source : Direction régionale de l’environnement)" 



nous admirons les chevaux du Club Hippique de la Flandre Maritime ...


Nous voici arrivés à la ferme... Pourquoi du Duneleet ? parce que c'est le nom du wateringue de l'endroit. Ici le niveau de la ferme est à + 250m du niveau de la mer ...


Plusieurs générations se sont succédées et aujourd'hui nous sommes accueillis par Stéphanie et ses parents...


L'accueil est chaleureux et bien documenté : histoire des lieux, principe de l'éco-agrologie... : respect des sols, de ce qu'ils peuvent produire en fonction de la région avec le moins de produits possibles pour établir un écosystème...



Bien sûr, jachère oblige et ici pousse la phacélie cette jolie fleur bleue-violette, miellifère qui permet aux abeilles de venir butiner et ensemmencer les plantes alentour. Quelques ruches sont disséminées ainsi dans les champs...


du blé d'hiver qui finit de mûrir ...


des tournesols... La ferme produit de l'huile de première pression à froid de colza, tournesol, lin, cameline... 
Elle produit également des farines de meules de pierre :  sarrasin, lentilles, blé...
et des graines comme le quinoa, de lin, et les haricots blancs de Flandre...


Un champ de quinoa...
la visite se poursuit avec les machines : meules, tamis pour la farine, vis et cuves à décanter pour les huiles et dégustation d'huile de colza et d'huile de caméline...

Pour en découvrir davantage, n'hésitez pas à aller sur le site de la ferme : ici !


Après une pause bien sympathique autour d'une crêpe et d'un jus de pomme, nous pouvons acheter les produits vendus à la ferme...
huile, graines, farines ...


Le retour, sous un chaud soleil, s'effectue par le passage au-dessus de l'autoroute... Un champ d'orge offre sa blondeur à l'astre du jour...


Les vacances sont très proches et il règne un calme inhabituel à l'entrée du Lycée Horticole...


La girouette nous souhaite "bon vent" pour d'autres découvertes... un bel après-midi de découvertes !



Nous avons retrouvé ce "faux vieux camion" sur le parking près de l'université... Il est vieux mais bien customisé....


Nous sommes allés près de la Halle au sucre où se construit la nouvelle patinoire...


J'aime bien suivre l'évolution de ces constructions...


Déplacement de caméra... reste du tournage du film de Nolan....


Au bout du quai, nous avions un beau panorama sur la l'entrée du port et de la ville...


Retour Place Jean Bart... où pendant trois jours des structures gonflables font le bonheur des enfants...


.une petite fille d'environ 3 à 4 ans s'est précipitée dans le château fort, je crois que je n'ai jamais vu se débarrasser de chaussures aussi vite !!!...


montagnes douces....


tumultueuses..


abruptes...


Il y en avait pour tous les âges et tous les goûts !



marcher et profiter du beau temps... et voir la nature qui éclate de partout... (clic sur les photos)...


une espèce d'églantine en fleurs...il m'a semblé qu'il y avait plus de fleurs que de feuilles ! ...


Approchons-nous pour apprécier la délicatesse des fleurettes et leurs pistils ... des grappes blanches à profusion...


Sur l'ilôt, Monsieur Héron est immobile... mais à cette distance de l'eau, je pense qu'il digère plutôt qu'il n'épie. A cet endroit , il est trop loin de l'eau mais ne risque aucune interférence humaine....


les arbres "glycine" s'en donnent à coeur joie....


ajoutant leur note jaune à la verdure...


Nous longeons le canal dans cette promenade verte... Ce bain de verdure dans la ville nous a fait le plus grand bien ! ...



Le soleil est au rendez-vous... allons marcher !


Nous suivons le champ de tir à l'arc à la perche verticale. 

"Le tir à l'arc à la perche verticale ou tir à l'oiseau (ou Papegay) est un sport traditionnel pratiqué notamment dans le nord de la France, ainsi qu'en Belgique, en Angleterre, au Canada et aux Pays-Bas".

Il s'agit d'éjecter, à l'aide d'un arc et de flèches, des petits cylindres ornés de plumes tricolores, appelés « oiseaux », d'une grille placée au sommet d'un mât vertical, appelé perche, qui culmine à une trentaine de mètres.


L'histoire des archers est en partie liée à celle des terres de Flandre et d'Artois. C'est ainsi qu'au XIIIème siècle, Philippe Auguste crée des milices d'archers au nord de son royaume. Au XVème siècle ces compagnies s'organisent et prennent le nom de francs-tireurs, les guildes s'affrontant au cours de tournois. Au XVIème siècle, certaines villes du nord installent des « eschampersches » ou perches verticales sur des terrains spécifiques7. Les guildes sont dissoutes pendant la Révolution mais le jeu revient au XIXème siècle grâce aux associations d'archers qui se créent alors." (source Wikipédia)


Nous arrivons au Fort, accueillis par les canards... ils sont très beaux sous le soleil...


Ils   profitent de faire une petite sieste !


Il fait bon marcher dans la verdure, avec le chant des oiseaux...


de jolis reflets dans l'eau...


Nous avons eu droit à un festival de la part de Monsieur Canard à la toilette !!


On le croirait posé sur l'eau !...


Les allées sont agréables à suivre...


Encore un bel après-midi !



Quand il fait trop froid pour travailler la terre, voici ce que font les personnes de l'atelier avec des matériaux de récupération...

un grand bac à fleurs sur pieds avec une vieille armoire métallique...


ce joli moulin, abritera un petit hôtel à insectes un nid pour oiseaux et des fleurs...


le moulin, la brouette, garnis de fleurs viendront égayer les jardins de l'EHPAD pour le bonheur des personnes âgées...


Les insectes devraient trouver leur bonheur dans cet hôtel qui sera placé près des jardins ouvriers...


Avec du bois à palettes...


Il fait très beau... allons voir les jardins  ouvriers...


les plantations commencent... petits pois, oignons, poireaux...


la rhubarbe pointe son nez...


Ici encore, en commun, les bacs à compost et les indications pour réussir...


ainsi que l'utilisation des matières sèches...


Un petit moment de partage bien agréable !



La mer ici ne monte pas de façon rectiligne, d'où le danger quand elle monte... 
d'accord j'étais allée au bout et il y avait du sable à découvert...


même pas 10 minutes plus tard, l'eau arrivait au pied des rochers ! Il ne suffit donc pas de regarder le paysage, il faut surveiller la mer...


regardez comme elle monte vite...


là où il y avait une large bande sableuse, il ne reste qu'un passage de plus en plus étroit...


vous vous souvenez de la "petite mare" dans l'article précédent...


elle est devenue rivière et nous nous sommes mouillés les baskets et les bas de pantalons en traversant !!!... toujours être vigilants !!!... parce qu'à peine 5 minutes plus tard, nous aurions eu l'eau presqu'à hauteur des genoux !...


retournons nous un instant... eh oui la mer a repris sa place et ses droits !...


le deuxième piège n'est pas loin mais là nous avions largement le temps de passer...


eh oui c'est trompeur ! on pourrait croire que la mer avance de façon rectiligne !...


tout s'est très bien terminé parce que nous savons qu'on ne plaisante pas avec la mer...

nous remontons le long de la jetée vers les écluses...


le ciel est toujours menaçant... nous allons voir les travaux de renforcement de la digue...


passage le long des anciens bastions...


les gables dans le nouveau quartier Neptune...


pas de bâteaux en mer par ce temps... sauf les pêcheurs aguerris...


retour à la maison... eh bien... il n'a pas plu !!!



donc... marée d'équinoxe de printemps... allons voir ça... vous venez avec nous ?...
passons par le jardin du Laac... ça sent le printemps !...


La mer est très retirée et les hommes sont de petites silhouettes tout au bout près de la jetée...


La mer est quelquefois, en fonction du vent, plus loin encore... Il fait un vent vif et le ciel est chargé de pluie...


les goélands et les mouettes profitent de la basse mer pour pêcher moules et crustacés sur les brise-lames...


non, non ce ne sont pas des traces d'ovnis, nous ne sommes pas à Laskha lol ! mais simplement les traces des chars à voile qui profitent de ce temps idéal pour s'en donner à coeur joie !...


De l'autre côté du chenal, que ce soit dimanche, fête ou pas, les ateliers de réparation sont à l'oeuvre pour que les navires soient traités au plus vite...


En se retirant, la mer laisse des ilôts à découvert et c'est amusant de voir que les oiseaux suivent ces arabesques pour trouver leur nourriture... (sur la droite de la photo)...


nous nous approchons du bas de la jetée...


le temps oscille entre gros nuages noirs et éclaircies. ça donne de beaux paysages très changeants...


regardez bien  sur cette photo la petite mare d'eau, elle aura son importance dans l'article suivant...


voilà, nous sommes presque arrivés jusqu'où nous pouvons aller...


les rochers et les blocs de ciment, à découvert, sont constellés de coquilles de mollusques...


Voilà ! nous y sommes... maintenant, il ne faut pas s'attarder... je vous expliquerai pourquoi...



balade ce matin... ces jolies branches rouges donnent envie de peindre...


dans une semaine, ce sera des bosquets blancs, jaunes, rouges... un vrai bonheur !


Madame foulque ne s'y trompe pas ... elle prépare son nid !



balade hivernale

 04/03/2018
Même s'il faisait froid, nous avons profité d'un après-midi ensoleillé pour nous balader...

1ère partie, un petit tour à la ferme Vernaelde... et visite aux équidés...


c'est un plaisir de les retrouver...


ils ont leur pelage d'hiver...


dans les enclos, les chevaux du manège viennent chercher le contact...


après les chevaux, les autres animaux de la ferme pédagogique... le lapinou...


le chat de la maison qui se dore au soleil...


et le coq blanc qui donne de la voix pour impressionner...


le voisin d'à côté ! ...


oies, poules, paons, hamsters, lapins, chèvres... tout ce petit monde est à l'abri du froid et de la faim...


nos amis les ânes qui arborent une coupe de poils façon mode hivernale !...


sans oublier nos gentils cochons nains qui viennent bien vite réclamer des gratouillis !...


2ème partie : le parc du Fort Louis...


restructuré, offrant de multiples activités : terrain de football, parcours de sport, boulodromme, parcours de pêche, mini-golf, aire de jeux... chacun y trouve son plaisir...


et le promeneur n'y est pas en reste ...


il fait bon se promener dans ses allées...


Ensuite, la fin de la balade nous a permis de profiter encore du soleil le long du canal, sur la berge aménagée pour la promenade. Le canal était encore gelé et les mouettes se posaient sur la glace à l'abri du vent...
tout ça s'est terminé par un chocolat chaud à la cafétéria du coin... un bon après-midi vivifiant !



il faisait du vent et il pleuvait un peu mais s'oxygéner fait aussi du bien... nous sommes donc allés faire une petite marche à la plage...
le jardin des sculptures au LAAC, vous remarquez... il fait déjà très sombre...


l'écluse Tixier... normal... aucun bâteau n'est sorti !...


Nous avions la plage presque pour nous tous seuls... là il commençait à pleuvoir un peu plus fort...


Monsieur le crabe n'a pas été prudent et se retrouve bien loin de la mer... il va s'enfouir et attendre la marée montante...


et puis il a plu de plus en plus fort... retour à la maison... au passage les travaux de renforcement de la digue la plus exposée ont commencé... les mauvaises herbes ont été enlevées, les trous bouchés...


et des batardeaux ont été enfoncés côté canal...


vite, vite il faut rentrer ! la nouvelle entrée du jardin du Laac mais pas le temps de s'attarder, la pluie redouble et le vent est de face ! nous sommes rentrée trempés, rincés bon ce n'est pas grave, nous avons bien marché !



Nous sommes passés de nombreuses fois devant la barrière... aujourd'hui la visite est guidée...  

Situé tout près du phare, la société Damen, d'origine hollandaise a repris l'ancien chantier de reconversion et de réparation navale...


Nous suivons dans une salle, la présentation de l'entreprise qui emploie 150 personnes. L'histoire de la famille Damen est intéressante.. D'abord constructeurs de navires, ils ont eu l'idée, comme pour les voitures, de construire en même temps plusieurs navires même si ceux-ci n'étaient pas vendus. Ce qui a réduit les coûts de fabrication ainsi que les délais de livraison...


L'entreprise construit tout type de bateaux : ferries, remorqueurs, navires de croisière, bateaux de drague portuaire, des navires de guerre, des navires de pêche, des pontons et des barges, des drydocks flottants et ont un marché mondial.... c'est toujours une entreprise familiale...



puis ils ont pensé qu'ajouter de la réparation navale aux navires qu'ils produisaient serait une bonne chose. Dunkerque a été choisie pour sa proximité avec la Hollande et l'Angleterre mais aussi parce la réparation navale serait proche d'un des endroits les plus fréquentés par le trafic maritime avec le passage en Manche...


"Le chantier dispose également d’un dock flottant permettant notamment l’accueil des plus grands ferries en service."


"Le chantier est situé dans le Port Est de Dunkerque, derrière les écluses, garantissant ainsi une hauteur constante du niveau d’eau quel que soit le marnage. Le chantier est équipé de trois formes de radoub"

notre première visite est pour la première forme : le dock flottant. Je vous en avais déjà parlé lors de notre visite sur le Texel ici ...


coiffés de casques, vêtus de gilets jaune et de lunettes de protection, nous partons à la découverte de ces structures immenses...  (le radier est une plateforme métallique sur laquelle viennent se poser les navires)

"En 2016, suite à l’obtention du marché public du Grand Port Maritime de Dunkerque, Damen Shiprepair Dunkerque s’est vu confier la tâche de rénover le radier de son dock flottant ; le Dock III. Après quatre mois d’études et de préparation par une équipe dédiée, composée d’une dizaine de techniciens, 170 personnes se sont relayées jour et nuit pour découper et évacuer l’ancien radier, préfabriquer et installer la nouvelle structure puis, finalement, appliquer un traitement anticorrosion afin de garantir une protection optimale de la nouvelle construction. 700 tonnes d’acier ont été remplacées, 12 tonnes de peintures ont été appliquées et 16 kilomètres de soudures ont été réalisés. Grâce à une préparation efficace en amont, le renouvellement total du radier n’a pris que trois mois." (source Grand Port Maritime de Dunkerque)


on se sent, comment dire... tout petit !! tout est très très grand !


deuxième étape, la cale sèche ou forme de radoub...



"La plus grande cale sèche dispose d’une largeur identique à celle de la plus grande écluse du port de Dunkerque et permet ainsi d’accueillir des navires jusque 180 000 tonnes de port en lourd.  Le chantier dispose également d’un dock flottant permettant notamment l’accueil des plus grands ferries en service."


par un escalier en pierre étroit, nous descendons tout au fond...


sur notre gauche, l'immense porte qui s'ouvrira, quand la cale sera emplie d'eau pour faire entrer le navire...
Une fois la porte refermée, des pompes s'actionnent pour que des étais puissent être placés progressivement pour maintenir le navire et qu'il pose le plus horizontalement possible sur les tins.


"Le tin est une pièce de bois, utilisée en fond de cale sèche pour soutenir la quille et les flancs d'un navire en construction ou en radoub. Pour équilibrer les pressions, les tins sont placés à égale distance les uns des autres, constituant ainsi une ligne de tins. Le bois en s'écrasant permet de ne pas endommager la carène.

Afin de pouvoir travailler à hauteur d'homme sous la coque du navire, la ligne de tins est surélevée sur des pièces métalliques... On trouve également plusieurs lignes de tins, dépendant de la largeur du navire...

Là où les lignes de tins sont disposées précisément en fonction de la taille du navire censé s'y poser, un plongeur vérifie la bonne position par rapport aux tins avant l'assèchement de la forme de radoub." (source Wikipédia)



et bien sûr... il faut remonter !!!


la visite suivante sera pour les ateliers...

"un atelier moderne d’une surface de 22 000 m² équipé de ponts roulants de différentes capacités de levage, offrant ainsi une multitude de services spécifiques aux armateurs."

La France reste un acteur majeur de la réparation navale européenne. Parmi les sites français les plus importants (Dunkerque, Brest, Saint-Nazaire et Marseille), Brest et Dunkerque sont les deux leaders.


d'énormes machines outils, des gabarits au sol, ponts roulants, tout est ici à la mesure des réparations...


tiens ! que fait donc là ce chat ? eh bien c'est l'héritage du dernier bateau venu en réparation....qui est reparti sans lui ! ne vous inquiétez pas... il est plus que gâté, en parfaite santé et tout à fait bien soigné !


Ici des pales d'hélice attendent d'être assemblées...


Nous revenons sur le quai...

"Le chantier est situé dans le Port Est de Dunkerque, derrière les écluses, garantissant ainsi une hauteur constante du niveau d’eau quel que soit le marnage. Le chantier est équipé de trois formes de radoub, de 750 mètres de quais de réparation" 

C'est le long de l'autre quai, que le Marion Dufresne était venu pour une reconversion (ici) ...



une visite très intéressante que j'aimerais refaire...



aujourd'hui Véronique et sa collègue nous emmènent au quartier Grand Large... il fait beau mais il y a du vent !

bâti sur l'ancien site des Chantiers de France, ce quartier fait partie du projet Neptune :
"Ce projet marque le début de la deuxième phase du projet Neptune. Cette phase se donne pour objectif le développement durable dans le respect du plan stratégique de L’Agenda 21 et de ses aspects sociaux, environnementaux et économiques.

Le projet comptera à terme entre 800 et 1000 logements." (source Ville de Dunkerque)

 Il devrait être finalisé d’ici 2015-2020 par l’architecte urbaniste Nicolas Michelin."



Nous sommes accueillis par un morceau de cornemuse des Bagpipes...


Amazing grace ... puis une chanson bretonne... ça donne envie de danser !


Ici le piéton est prioritaire (ou devrait l'être) ensuite les vélos, en dernier les voitures...


nous écoutons les explications de notre guide...


Nous retrouvons les Gables, ces étranges constructions en pointe...


les noms des rues font référence à des bâteaux construits par la navale avec leur date de construction...


ou des noms de héros de l'opération Dynamo...


nous passons à côté des cales de lancement et nous nous dirigeons vers le musée...


bien que ne supportant pas bien ces faits de guerre, j'ai visité le musée qui a été remodelé, où on retrouve l'opération Dynamo, des explications détaillées pour les visiteurs qui ont vu le film et veulent en savoir davantage...


nous passons ensuite devant la porte monumentale de l'ancien chantier qui a été conservée à titre de mémoire...


c'est aujourd'hui la porte d'entrée d'un complexe sportif...


A la maison de quartier, une collation nous a été offerte... un bel après-midi découverte...



très basse mer, profitons-en pour faire un tour à la plage...


les pêcheurs de crevettes en profitent eux aussi...


Papy et son petit fils ... un tableau charmant !


le goéland se pose et l'eau lui renvoie son image...


oh !!! il y a quelqu'un ? je courais tellement vite sur la plage que je ne vous avais pas vu !!
et pfuit il est reparti tout aussi rapidement...


nous, nous n'allons pas aussi vite et nous profitons d'observer les oiseaux, la mer, les gens, le sable...


les algues luisent encore sous le soleil...


il fait beau, le concours de pêche en mer aura du succès et les bateaux seront nombreux à sortir... c'était une belle balade...



Nouvelle balade avec Véronique ...
Le bois des forts est un endroit très verdoyant qui a été aménagé avec de nombreux chemins pédestres et cavaliers et un parcours sportif...

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c'est aussi de jolis points de vue  grâce à l'eau qui entoure les forts. Au moment de la révolution, les vannes étaient ouvertes pour inonder la région...


on peut y faire de nombreuses boucles, toutes aussi agréables les unes que les autres...


et on y fait de sympathiques rencontres...


les oies sont d'efficaces gardiennes du terrain !...


le fusain est fleuri, c'est joli tout rouge comme ça ...


beaucoup de verdure et de reflets dans l'eau...


plats ...


ou bombés, les champignons ont proliféré avec l'humidité de ces derniers jours...


certains arbres ont des fruits actuellement, comme ces deux-là dont un ressemble à un néflier et l'autre produit des fruits ressemblant aux physallis...


tout en bavardant, nous profitons de toute cette verdure...


le long du parcours, des installations sportives sont à disposition de tous...

eh bien voici déjà l'arrivée... encore une jolie balade !





lundi... 8kms 1/2 autour de la petite ville de Wormhout...
départ non loin de la place... et première maison de type flamand avec ses volets bleus et son pignon ""en pas de moineau"...


une ancienne demeure avec son clocheton...


oh petits moutons vite vite retrouvez votre manteau pour l'hiver ...


Arrêt pour un moment d'histoire...nous arrivons sur le lieu de la "motte au bois" tristement célèbre lors de l'opération Dynamo. Pour permettre aux soldats prisonniers dans la poche de Dunkerque, de pouvoir s'évader, de courageux soldats ont maintenus une farouche opposion face à l'avancée ennemie... Ici.. plus de 80  soldats britanniques ont été exécutés dans la grange...seuls 15 d'entre eux ont échappés au massacre; Ce site leur a été dédié... Un soldat s'était caché dans ce tronc ...


il fait plutôt gris et la pluie menace mais nous aurons la chance de faire toute la balade sans  être mouillés...


des trouées bleues bienvenues...


retour en ville avec ce moulin fleuri...


un après midi au grand air, deux heures et demi de marche... et une bonne nuit de sommeil ! ...



Chantal du blog "entre prés et champs" et Jean-Claude passaient dans la région de Saint-Omer (Pas-de-Calais)... une belle occasion pour nous de nous rencontrer et de passer un sympathique moment ensemble !!! les photos de Chantal c'est ici !


Après avoir déjeuné, nous avons visité le jardin de la Ville....

suivons ce cycliste à travers les allées...


  • "Le jardin public, de l'architecte Guinoiseau (xxe siècle), (est) situé dans les fossés des fortifications de Vauban. Il comprend un jardin à la française, un kiosque, des jeux pour enfants, des arbres remarquables, un petit parc animalier." (source du Net)...


Dame grenouille nous regarde nous diriger vers les grands arbres et les volières...


Il fait très beau et c'est agréable de se promener parmi cette verdure...


en contrebas des anciens remparts de la ville, nous pouvons remarquer la blancheur de la cathédrale Notre-Dame...


Nous empruntons le passage qui aboutit au pied de l'édifice...


Impressionnante de grandeur !!!
"Longueur : 120 mètres
 Largeur de la cathédrale  : 74 mètres 
 Hauteur de la cathédrale  : 84 mètres 
 Largeur de la nef : 30 mètres 
 Hauteur sous voûtes : 23 mètres" ...


enserrée entre les habitations, elle offre cependant de beaux points de vue sur son architecture...


et notamment ce cadran solaire...

Nous n'avons pas assez de temps pour visiter l'intérieur mais ce qu'internet nous en apprend, donne bien envie d'y retourner ! 

"Magnifique témoin de l’architecture gothique, la cathédrale repose sur une modeste chapelle fondée au VIIe siècle par Omer à l'emplacement du cimetière des moines de l'abbaye Saint-Bertin.
Erigée en collégiale, elle fut agrandie à deux reprises avant de trouver ses dispositions définitives.
Curiosité que l’on trouve à l’intérieur, le tombeau de Saint Erkembode vénéré par les fidèles d’avoir marché et marché encore pour répandre le christianisme. Avec le temps, on s’est mis à l’invoquer pour éviter aux enfants d’avoir des problèmes de marche, d’où les nombreuses petites paires de souliers que l’on trouve sur le tombeau.
Il faut aussi absolument prendre le temps d’admirer la superbe horloge astronomique datant de 1555 et dont on ne trouve que deux exemplaires au monde."



Nous partons à la découverte de la ville.... des maisons comme celles-ci datant de 1718 !...


ou comme celle-ci dite des "trois rois" ... (14è/16è siècle)...


en raison des trois statuettes placées dans la niche...


comme cet ancien commerce...


rue de l'Ecusserie... Y fabriquait-on des écus ? ...


les façades des anciens commerces montrent que Saint-Omer était un carrefour d'échanges...


sur cette petite place une ancienne fontaine : "L'enfant au cygne"...


cette maison a été restaurée et met en valeur son architecture...


ce tabac-journaux a préféré la couleur ...


Diocèse, Saint-Omer a de nombreux édifices et écoles religieux... comme l'église du collège des Jésuites

 

"Edifiée au 17e siècle, cet imposant monument nous raconte tout un pan de l’histoire religieuse. Son architecture allie tradition et style nouveau. Son décor parfois surprenant fait référence à l’Antiquité."



nous revenons grand place...  L'ancien baillage construit en 1771 abrite aujourd'hui la Caisse d'Epargne, il est inscrit au titre des Monuments historiques...


L'ancien hôtel de Ville (photo du net)  dit "le moulin à café"... abrite maintenant un magnifique théâtre..


mais l'heure tourne... et il faut se quitter et s'en retourner...
merci à Chantal et Jean-Claude pour ces moments sympathiques et cette belle journée !...



Balade CCAS avec Véronique... en route pour 7 kms... parties du Musée portuaire, nous arrivons au quartier "Grand Large" et nous passons devant le monument à la mémoire de Georges Guynemer.
"C'est l'un des pilotes de guerre français le plus célèbre de la Première Guerre Mondiale, mort au combat le 11 septembre 1917, après avoir décollé de l'aérodrome de Saint-Pol."
"la devise de Georges Guynemer est "faire face". Il survit sept fois après que son avion fut abattu". (soucre la Voix du Nord)


le War Museum relate la bataille de Dunkerque et l'opération Dynamo. 
"De mai à juin 1940, cette opération permit le rembarquement et l'évacuation en Angleterre de 338 682 soldats alliés, anglais et français."
Agrandi et rénové, ce musée accueille de nombreux visiteurs surtout depuis le film de Christopher Nolan "Dunkirk"...


un nouveau regard sur le "sablier" qui commémore aussi l'Opération Dynamo. La végétation a poussé au somment depuis la dernière visite...


un petit tour dans le jardin des sculptures où les tortues s'étirent sur les rochers...


les nénuphars sont fleuris...


et les roseaux offrent un joli tableau...


puis nous longeons le canal le long d'un sentier vert bien agréable...


et nous traversons le square Delvallez... de jolies maisons entourent un carré arboré.... une sympathique céramique sur cette façade...


la place de la Victoire où la colonne vient d'être rénovée . Elle commémore le siège de Dunkerque les 8 et 9 septembre 1793 !!...


La petite chapelle est ouverte, c'est la neuvaine et il y a un office... nous poursuivons pour ne pas déranger... le long du presbytère...


dans la rue suivante deux choses :
une façade "au boulet" :
"En remontant vers la chapelle Notre-Dame des Dunes par la rue Henri Terquem, vous pourrez admirer une autre habitation du XVIIIe épargnée par les bombardements de la Première et de la Seconde Guerre mondiale. Située au numéro 53, juste en face de la maison d’arrêt, cette jolie demeure construite en briques conserve le souvenir du siège de 1793 et du pilonnage de la ville par les troupes du duc d’York. Un boulet de biscaïen (petit projectile de fer ou de fonte) anglais est en effet resté incrusté dans le mur de la façade, entre deux fenêtres. Pour le moins insolite, cet élément de décoration nous rappelle que Dunkerque et ses habitants participèrent à la défense de la jeune République" (source Dunkerque magazine)


et "La doyenne des demeures La plus connue de ces demeures est sans nul doute celle située au numéro 26 de la rue des Arbres, dans le quartier de la petite chapelle. Célèbre pour avoir abrité des années 1950 aux années 1970 un établissement très apprécié des noctambules, « Chez Georgette », cette maison est également considérée comme la plus ancienne habitation de Dunkerque.  Datée par ses fers d’ancrage de 1702, elle est caractéristique des constructions dunkerquoises du XVIIIe siècle. Édifiée en brique beige pour le compte de Jean-Baptiste Woest, un négociant et armateur local, elle offre une façade relativement sobre à trois niveaux, qui s’ouvre sur l’intérieur par une porte cochère en arc de triomphe. Inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1988, elle a appartenu à une quinzaine de propriétaires différents parmi lesquels on peut citer Gaspard Bart, le frère cadet de Jean Bart, ou encore le père de Jean-Marie Emmery, maire de Dunkerque durant la période révolutionnaire. Transformée en débit de boissons en 1892, en cinéma de 1911 à 1919, puis magasin de cycles et enfin en café, cette maison est rachetée par la Ville en 1992." (source : Dunkerque Magazine)



merci au Bateau Feu (théâtre) pour notre pose "naturelle". Ici on peut lire, boire un café ou un thé, jouer aux échecs en toute convivialité, l'accueil est chaleureux et on s'y sent bien ...


Ensuite, nous avons un peu écourté le parcours, en raison de la pluie qui revenait...
Après la Place Jean Bart, nous nous dirigeons vers la rue du Parc de la Marine, nous traversons le Centre commercial et le Parc ...


devant nous,  l'hôtel Communautaire...
Le bâtiment, d'une hauteur de 40 m, prend appui sur des pieux forés à 25 m de profondeur...


le pont du Pertuis de la marine offre une jolie vue sur le bassin à flot, datant de Vauban (1686)...


malgré le temps gris, il fait chaud et les méduses sont en surface sur le bassin...


regard sur l'eau, regard en l'air... tiens ! un sumo nous observe  !! ... Il y en a qui ont de l'humour hihihi !!!

c'était une belle balade et à bientôt pour la prochaine ...



pleuvra... pleuvra pas ? on y va quand même ... 
Nous avions dit d'aller voir le nouveau calvaire des marins qui sera inauguré le 15 août prochain... nous passons devant l'ancien bastion 28 qui date de 1882.
les portes sont recouvertes maintenant de ce décor de coquelicots "les poppies" en souvenir de la guerre 14/18...



le point rouge à gauche de la carte indique l'endroit où nous nous trouvons (petit clic sur la photo).
voici ce que dit le texte  à propos de ce bastion :
"le bastion 28 comme le bastion 32 fait partie de l'enceinte fortifiée de Dunkerque réalisée en 1873 et 1882.
Autorisée par la loi du 20 mai 1858, la construction des nouvelles fortifications du front de mer de l'Est aura été prescrite par Napoléon III à l'occasion de son séjour à Dunkerque en août 1867. ............ le bastion 28 est achevé en 1882, comme l'indique le millésime inscrit sur sa façade. ...... Elle demeure aujourd'hui un des derniers témoignages des anciens remparts dunkerquois"


En face, s'élève le nouveau calvaire des Marins qui sera inauguré le 15 août prochain. 
Il est l'oeuvre de Nicolas ALQUIN, un sculpteur Bruxellois dont la première exposition avait été accueillie en 1990 par le musée d'Art Contemporain.
"C'est ce que les marins verront en premier en arrivant à Dunkerque".Nicolas Alquin poursuit : «  On y voit un homme dans une barque, ou plutôt une absence de barque et c’est ça le risque : que le bateau ne porte plus… J’en ai fait une forme de livre pour donner un signe positif. Par la terre, vous êtes accueillis par ce livre, qui raconte l’histoire de Dunkerque, comme un livre ouvert. Par l’eau, ce sera un peu comme une sorte de proue."

L'oeuvre est boulonnée sur une plaque de béton de 7m/7m. Des plaques commémoratives y seront fixées ensuite. L'ensemble mesure 10 mètres de haut. Il est en acier rouillé, résistant à l'eau.


face à nous, le phare de l'autre côté du chenal. L'immense bateau en réparation fait croire qu'autour du phare, existe une construction...


le ciel se charge de gros nuages noirs qui se déplacent avec le vent. De chaque côté, le ciel est clair, c'est très curieux ! 



nous allons, tout le temps, de notre balade sur le sable, suivre cette masse nuageuse sans recevoir une seule goutte d'eau ...!!!


mais midi approche, il faut rentrer... une jolie vue sur le "sablier" récemment inauguré lui aussi... la ville change...



aujourd'hui temps maussade mais il fait bon alors allons nous promener.

Une balade au port pourquoi pas ? comme d'habitude, nous passons les écluses et nous arrivons entre l'écluse Wattier et l'écluse De Gaulle.. 

de jolis bouquets de panicauts sauvages sur le sable, leur bleu/vert si particulier est toujours agréable à voir, en ce moment ils sont en fleurs...



c'est marée haute et le vent est assez fort mais chaud... un navire quitte l'écluse aidé par un remorqueur et les conseils du bâteau pilote...


encore un joli bouquet de fleurettes...


les nuages s'assombrissent et la lumière change...


c'est la fin des grosses marées et du coup, la mer remonte plus haut sur les digues...


Il va pleuvoir il est temps de nous en retourner...
le chantier de réparations navales accueille un énorme navire, l'"Atlantic Sun". C'est un cargo ship contener RO/RO (Roll on / Roll off aussi appelé en abrégé Ro/Ro, est une expression anglaise utilisée en logistique et qu'on peut traduire par "roule pour entrer / roule pour sortir". Elle désigne le trafic roulier, c'est à dire le transport de poids lourds ou de remorques par des bateaux spéciaux appelés « rouliers. 
l'ATLANTIC SUN affiche une longueur hors tout de 296m et un maître-bau de 37m. Son tonnage est de 81600 tonneaux." (source du net)


face à l'entrée du chenal, nous remarquons un nouveau monument... c'est le calvaire des marins, posé il y a peu de temps...

"C'est ce que les marins verront en premier en arrivant à Dunkerque" racontait l’année dernière, non sans une pointe d’émotion, Nicolas Alquin, l’artiste bruxellois qui a imaginé le calvaire marin. Même s’il n’était pas présent, ce mardi, pour l’installation de son œuvre faite d’acier, il reviendra sans nul doute dans la cité de Jean Bart pour son inauguration, prévue le 15 août. (source la Voix du Nord)"

Les portes des anciens bastions ont été valorisés par ce décor de coquelicots, rappel de la guerre 14/18... nous irons voir tout ça de plus près....


ignorant la pluie, l'épaulard, un bâteau équipé pour la mytiliculture (élevage des moules) s'en va faire son travail...
nous avons quand même découvert de nouvelles choses et nous sommes bien contents de notre promenade...



Notre balade d'aujourd'hui, avec Véronique, organisée par le CCAS  commence du parking non loin du fort... l'occasion d'admirer ce magnifique rosier !


"Couvrant une surface de 13 hectares, ce fort en maçonnerie, entouré d'eau, fut construit de 1906 à 1908:"...


"Avec le fort des dunes bâti en 1878 pour garder l'entrée Est de la rade, et l'ouvrage Ouest érigé en 1908, détruit en 1962, destiné à protéger le port, il faisait parti des nombreux aménagements militaires qui assuraient la défense avancée de Dunkerque, considérablement renforcée après la guerre de 1870."


"Héroïquement défendu lors de la bataille de Flandre en mai 1940, il servit de prison où furent incarcérés des soldats allemands à la Libération."...


"Déclassé en 1946, il fut acheté par la Ville de Petite-Synthe en 1964."... (texte issu de la "raquette" à l'entrée du fort)...


« L’ouvrage » en son sein, qui donne son nom au Fort de Petite-Synthe, est le dernier témoin de l’architecture militaire du début du 20e siècle."...



"Le parc du Fort de Petite-Synthe est un espace de nature, réservoir de la biodiversité du dunkerquois (ruches, plan d’eau, …) "...

Monsieur canard est fier de montrer son beau jabot ... c'est son habit de parade pour séduire les belles ....


celui-ci semble indifférent à notre présence... il est bagué et ne ressemble pas à ces congénères que l'on a l'habitude de voir par ici...


"Aux abords de Dunkerque, sur le territoire de Petite-Synthe, le méridien de l'Observatoire de Paris fut mesuré par différents astronomes : Philippe de la Hire en 1681, Jacques Cassini en 1718, Françoise Cassini en 1740, Delambre enfin en 1793. Ces calculs jumelés avec ceux de Méchain, aboutirent à la création de la mesure universelle du mètre, dix-millionième partie du quart du méridien terrestre. En 1818, les astronomes français Biot et Arago, et les savants anglais Mudge, Colby, et Thomas complétèrent la mesure de l'arc à travers ces deux pays.  Erigé en 1820, ce munument rappelle leur travaux." (photo du net et texte de la raquette à côté du monument)...




outre ces espaces ombragés propice aux balades familiales, c'est aussi un lieu d'entraînement sportif... (photo du net)...


ici le tir à l'arc...


c'est aussi un lieu de pêche...


et de détente où nous avons apprécié de nous balader par cette force chaleur !



un parcours intimiste pour de belles découvertes...


notre chemin est empli de découvertes ... comme cette plante au fruit violet qui ressemble à un drôle d'ananas...


où ce champignon qui se développe sur une souche...


nous descendons vers la chambre d'eau pour apprécier le saule tétard au milieu du plan d'eau où les tétards de grenouille qui grouillent presqu'à la surface... sur le nombre peu survivront mais ils perpertueront l'espèce...


tout autour des plantes se développent, la grande consoude, la prêle...qui offrent leur joli feuillage...


nous "remontons" vers les bâtiments... le poulailler flamand offre au soleil sa joubarbe qui retiendra le chaume...


ici encore des plantes... délicates, originales ou surprenantes...


l'art topiaire est présent partout...


et la chambe "mixed-border" nous offre ses roses et ses tulipes....


Nous avons fait le tour du jardin, le soir décline doucement... la lumière se fait différente....


alors... pour ne pas partir encore... pour en profiter encore un peu... nous nous attardons.... une bière pour Philippe, un cidre pour moi et une délicieuse part de tarte maison rhubarbe et meringue, accompagnée d'une boule de glace vanille ...
un bel après-midi... que nous avons eu le plaisir de partager avec vous !



descendons la pente douce... (petit clic pour agrandir les photos)...


le chemin est tout tracé...


...  ...


une véritable symphonie de couleurs... en bleu... en mauve... 


en jaune...


en rose...


en blanc... la nature est musicienne aussi...

à bientôt pour la suite...



Nous avions visité le jardin remarquable du Mont des Récollets au mois d'août (vous vous souvenez c'était ici !, la... la.... la .... et encore ici ! ). 
Avec les fleurs du printemps, nous y sommes retournés...quittons le parking et entrons... 
(pour se sentir tout à fait de le jardin... clic sur les photos !)


des carrés bien nets, l'entrée est accueillante avec ses narcisses blancs...


J'aime retrouver cette longue bâtisse et ses jolis volets...


les arbres fruitiers ont aussi ces mêmes narcisses au pied...


une jolie glycine d'un joli ton de parme...


cet arbre est curieux avec ces branches habillées de boules de feuillage...


le corridor des azalées est coloré de charmante façon...


des bouquets de petits buissons fleuris parcourent notre chemin...


nous retrouvons la chambre des berlingots...


du blanc, du vert.... partout ! ....


au pied des arbres, des touffes d'ail des ours...


les trous dans la haie et d'autres ouvertures bien conçues, nous permettent d'apprécier les alentours...


de belles échappées...


nous retrouverons partout des arbres en fleurs...

à bientôt pour la suite...



Je vous emmène aujourd'hui dans le quartier "Grand Large", construit sur l'ancien site des Chantiers de France...
" l’historique halle AP2, Atelier de Préfabrication n°2, unique témoin des constructions navales sur le port.

Surnommé « la Cathédrale » par la population, ce bâtiment de 75 mètres est situé sur le littoral dunkerquois. Pendant près de 40 ans, il a vu naître dans ses ateliers près de quatre navires par an – navires hôpitaux, paquebots de croisière, cargos postaux, voiliers, pétroliers, navires de guerre, porte-conteneurs… - jusqu’à la fermeture définitive en 1987 des Ateliers et Chantiers de France-Dunkerque, qui employaient souvent des familles entières." (source Wikipédia)



Les architectes Lacaton et Vassal ont conçu le projet d'une construction d'un bâtiment jumeau de la "cathédrale".  Commencé en 2013, nous avons suivi l'évolution des travaux...


"Avec plus de 9 000 m2 de surface au sol sur 6 niveaux, le FRAC est doté de différents espaces d’exposition et des réserves à la hauteur de sa collection, mais également d'espaces de rencontre et de médiation, de deux salles de projection, d'un « laboratoire » pour les professionnels, d'un café, d'une boutique et d'une terrasse panoramique."


en juin, la structure était en place...


En même temps, l'espace tout autour prenait forme...


Revenons au début de l'implantation du FRAC à Dunkerque...
" Sous l’impulsion du ministre de la Culture, Jack Lang, une vaste politique de soutien à la création et à la diffusion de l’art contemporain a été établie dans les années 1980. Les fonds régionaux d’art contemporain (FRAC) ont été institués en 1982 et le FRAC Nord-Pas-de-Calais a été créé l’année suivante."


"Il s’agit de mettre en place des structures fonctionnant sur la base d’un partenariat entre l’État et les conseils régionaux chargés de défendre et de diffuser la création de cinquante dernières années. En 2012-2013, seront célébrés les trente ans des FRAC notamment lors d’une grande exposition commune au Centre Pompidou dès septembre 2012."



"Le FRAC Nord-Pas-de-Calais bénéficie du soutien du ministère de la Culture et de la Communication/Direction générale de la création artistique, de la Direction régionale des affaires culturelles Nord-Pas-de-Calais, du conseil régional Nord-Pas-de-Calais, de Dunkerque Grand Littoral/Communauté urbaine, de la ville de Dunkerque, des conseils généraux Nord et Pas-de-Calais et du rectorat de l’Académie de Lille."


"Depuis sa fondation en 1982, le Frac Nord-Pas de Calais s’appuie sur l’expertise d’un comité d’acquisitions international renouvelé tous les trois ans. Artistes, critiques, conservateurs et collectionneurs ont contribué à l’enrichissement de cette collection qui a acquis aujourd’hui une valeur historique.

Le Frac Nord-Pas de Calais possède des œuvres d’art et de design emblématiques des années 1960 à nos jours et poursuit ses acquisitions dans ces deux domaines. Les œuvres présentent une très grande diversité de formes : abstraites, figuratives, minimales, immatérielles, concrètes, imaginaires ou documentaire. La question des frontières géographiques et entre les divers médiums, a constitué un axe important de la collection avec des artistes issus principalement de l’Euro-région. "



"Aujourd’hui, le comité technique d’acquisition incarne cet ancrage transfrontalier mais il élargit la question du territoire à celle de la mobilité et de la circulation des formes, des idées et des imaginaires. Les critères esthétiques sont revus à l’aune de la critique institutionnelle en tenant compte des contextes sociaux, politiques et économiques. La collection se confronte ainsi aux mutations du monde contemporain et à l’accélération des modes de communication."



"Le Frac Nord-Pas de Calais, le Fonds régional d'art contemporain de la région Hauts-de-France, est une association loi de 1901, créée en 1982 et située depuis 1996 à Dunkerque. Constituer une collection et la diffuser, soutenir la création contemporaine par la production d’œuvres et sensibiliser les publics à l’art contemporain sont les missions des FRAC. La collection du Frac Nord-Pas de Calais est riche de plus de 1500 œuvres. Le Frac Nord-Pas de Calais est le seul à disposer d'une collection consacrée au design, une orientation voulue dès sa création en 1982. Il est dirigé depuis 2016 par Keren Detton."



"Les œuvres du FRAC sont présentées au public très régulièrement, à trois échelles différentes. Elles sont tout d’abord exposées dans la région Nord-Pas-de-Calais dans près de 170 lieux partenaires ces trente dernières années. En remplissant la mission originelle du FRAC de démocratisation de la culture, les expositions en région sont nombreuses et diverses. Par exemple, l’exposition Destrøy Design aura été exposée en 2012 à la galerie Robespierre de Grande-Synthe ainsi qu’à l’hospice d’Havré à Tourcoing. Elles sont toujours accompagnées d’outils et d’aides à la visite innovants, participatifs et en phase avec chaque public. Le FRAC développe également un large programme à destination des écoles « les Élèves à l’œuvre », qui permet aujourd’hui à plus de 20 établissements scolaires par an d’accueillir une œuvre de la collection autour d’une même thématique, ou de l’enseignement supérieur en particulier avec l’opération « Fragmen FRAC »."


"La collection du FRAC est également présentée au public à une deuxième échelle, celle de l’euro-région du Nord. Situé au cœur de l’Europe et à 15 kilomètres de la frontière belge, le FRAC expose régulièrement ses œuvres en Belgique, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni. En 2012, l’exposition Destrøy Design sera présentée au musée du design de Gand, en parallèle de l’exposition à Tourcoing. D’autre part, avec des partenaires tels que le S.M.A.K de Gand (Belgique), la Turner Contemporary de Margate (Royaume-Uni) et la Firstsite Gallery de Colchester (Royaume-Uni), le FRAC a créé à une plate-forme européenne de réflexion sur la médiation, qui a donné lieu à un workshop les 13 et 14 avril 2012 – workshop ayant vocation à devenir un rendez-vous annuel. Enfin, les expositions du FRAC sont également présentées à l’étranger. "

Les travaux terminés, une passerelle relie ce lieu culturel à la plage... nous avons aussi suivi sa construction et c'est une histoire que je vous racconterai très prochainement... 



C'était en avril 2016... je vous avais parlé de la transformation de cette ancienne halle (ici)
Il est plus que temps de vous en présenter l'intérieur et la plateforme... 

allez, montons ! rassurez-vous, il y a aussi un ascenseur sur le côté...

tout est fait pour découvrir, se poser, apprécier... un lieu de découvertes visuelles, tactiles, et un fond documentaire important...


Au rez-de-chaussée, une gigantesque carte géologique de l'agglomération. On y trouve également un secteur d'archives et notamment d'archives de guerres...

Le bâtiment est un learning-center"  (source du site Halle aux sucres) : "Le concept de learning center s’inspire des expériences menées notamment aux États-Unis, en Angleterre, aux Pays-Bas et en Suisse. Ces pays ont développé une approche novatrice de l’enseignement supérieur, qui s’appuie sur une nouvelle génération de bibliothèques publiques ou universitaires intégrant une forte dimension numérique et pluri-média.

Dépassant les modèles classiques de la transmission des savoirs par des centres de ressources documentaires, les learning centers sont des lieux de rencontre autour des savoirs, appuyés sur une bibliothèque « hybride » qui mêle papier et numérique. L’infrastructure, les services et les compétences rassemblées permettent d’optimiser l’accès à la connaissance, y compris à distance. En plus des étudiants et de la communauté scientifique, les learning centers visent les entreprises et les citoyens.

La fonction documentaire s’intègre à un environnement pédagogique composé de dispositifs d’accueil et d’accompagnement des différents publics, où la notion de convivialité – qui passe par la création de véritables lieux de vie – est essentielle.

L’intérêt du modèle de Learning center réside principalement dans une vision plus globale et plus intégrée de l’acquisition et de la diffusion des connaissances (enseignement, documentation, recherche) face au modèle traditionnel séparant d’une part approche pédagogique, d’autre part fourniture d’informations et de documents par une bibliothèque. Cette vision réduit les cloisonnements entre la fonction documentaire, la fourniture de technologies, l’auto-formation."



Au premier étage, un espace bilbiothèque, avec de nombreux fauteuils... un lieu calme et lumineux...

Afin de répondre à son ambition de pôle scientifique, de lieu pédagogique et afin d’optimiser l’accès à la connaissance, le Learning-center est composé de plusieurs espaces interconnectés visant à accueillir et à accompagner au mieux les différents publics qui les fréquenteront :

- Une exposition de référence
- Le grand chantier : un espace ludique pour les jeunes publics connecté à l’exposition de référence
- Un espace d’exposition temporaire : tous les 6 mois, le Learning center propose d’approfondir une nouvelle thématique dans un
espace de 250m²
- Le centre de ressources multimédia : accessible sur place et à distance (via le portail web) connecté et numérique. Des espaces
de consultation seront également disséminés au sein des expositions et des espaces ouverts
- Les espaces ouverts : l’espace actualités, le forum, l’auditorium et bien d’autres espaces seront ouverts aux publics et accueilleront activités pédagogiques, scientifiques, culturelles et événementielles.
Le forum accueille
- Une maquette interactive de la Communauté Urbaine de Dunkerque et de ses environs de 7x3m, au 1/5000
- Un dispositif visuel et sonore retraçant l’histoire de la Halle aux sucres
- Des espaces de convivialité : cafétéria, restaurant, patio."



Au premier étage... l'exposition "Ville durable" ... pas de choc entre les murs de l'ancienne halle et l'aménagement très moderne de l'intérieur...


Voulez-vous construire votre ville ? toutes les pièces sont là, mais attention aux pièges, il faut penser à tout pour construire une ville...



si vous souhaitez en savoir plus c'est ici !

Au troisième étage, à cette époque était présentée l'exposition de Mr et Mme KROLL, une autre conception de ville...

Au quatrième étage ... la terrasse... et une affichette sur la porte... clic sur la photo...


des barils boussoles, indicateurs de points proches ou infiniment lointains... une belle leçon de géographie ...


déjà au premier étage, la vue sur la ville est intéressante...


Nous faisons le tour de la plateforme...


la citadelle et au loin le quartier Neptune sur la gauche...


le bâtiment des phares et balises et les gables...


C'était en mai 2016. Depuis, les géodes ont été démontées et ce bâtiment rasé pour accueillir la nouvelle patinoire...

Le temps avance et la ville aussi ...



Nouvelle sortie avec le CCAS...aujourd'hui Véronique nous emmène au Bois des Forts... 

"Le bois est né dans les années 1970, 350 hectares environ ont été plantés principalement en Peupliers, Aulnes, Saules et Frênes. C'est une ancienne terre marécageuse asséchée pour permettre la culture maraîchère."


ce bois relit l'arrondissement de Dunkerque à Bergues. Il s'étend sur 400 hectares et se situe derrière les forts, Fort Vallières et Fort Louis...


d'abord assurer la défense et la circulation d'eau ...


ce qui explique les nombreux fossés à travers les arbres...


Il fait un peu frais mais le soleil est au rendez-vous... la nature ne s'y trompe pas...


le bois des Forts a de nombreuses pistes cavalières qui traversent les sentiers pédestres. Un vrai bonheur de rencontrer ces amoureux des chevaux ...

Nous pouvons y croiser :
- le trait ardennais
- le boulonnais
- le comtois
- le percheron
- le trait poitevin
- le cob normand
- le cheval merens...


tout en papotant, nous avonçons à travers les arbres...


je m'arrête pour un cliché, eau, soleil, verdure...


le bois est géré par la Communauté Urbaine pour offrir un poumon vert à l'agglomération...


Nous entendons le Pic Vert mais quant à le voir !!!

beaucoup d'oiseaux forestiers nicheurs se sont installés ici :
"- le héron cendré et l'aigrette garzette
- la buse variable
- le coucou gris
- le hibou moyen-duc
- le pic-vert
- la mésange à longue queue
- le geai des forts
le bois des forts abrite bien plus que ces quelques espèces caractéristiques. Une étude ... avait recensé environ 800 couples répartis en 60 espèces auxquelles il fallait rajouter 25 espèces hivernantes ou migratrices..."


de belles boucles piétonnières nous incitent à marcher et profiter de la nature....


tandis que les golfeurs s'offrent un "petit green" dans ce doux temps de printemps...

à bientôt pour une autre balade...



Nous revenons dans le "Vieux-Lille"... impressionnés par la masse imposante de la Porte de Gand...

"La Porte de Gand est une porte de Lille inscrite dans l’ancienne enceinte espagnole construite entre 1617 et 1621 lors de l'extension de la ville. Elle a été classée monument historique en 1929."
 

"Construite lors de l'extension de l’enceinte de la ville sous l’âge d’or des archiducs Albert et Isabelle, gouverneurs des Pays-Bas, la porte de Gand est édifiée par les maîtres maçon Pierre Raoul et Jean Le Mestre vers 1620 et inaugurée en 1625. Elle a ensuite été conservée par Vauban, lors de la reconfiguration des fortifications à partir de 1668, qui l'a simplement renforcée de quelques ouvrages avancés. Initialement nommée porte de la Magdeleine, elle est renommée porte de Gand après la Révolution."

Le rez-de-chaussée en grès est formé par trois arches doublées d'archivoltes en plein cintre.

La partie médiane est formée par un mur en brique bicolore formant des motifs géométriques et percée de six fenêtres à croisillons.

La partie supérieure est formée par un toit en ardoise avec au centre une lucarne et de part et d'autre deux cheminée

Elle accueille le restaurant gastronomique "Les Remparts" depuis 1997."


 



"Au départ, seule existait le passage central. Deux arcades supplémentaires furent creusées en 1875, afin d'améliorer la circulation et de permettre le passage du tramway qui circula jusqu'en 1963.

La partie médiane est formée par un mur de brique décoré par des emblèmes runiques avec au centre, un ornement sculpté avec le blason de Lille surmonté d'un fronton triangulaire et de part et d'autre l'emplacement des bras du pont-levis. Au-dessus de chaque passage latéral, se trouve un cartouche en pierre blanche orné de motifs divers (guirlandes...)

La partie supérieure est constituée d'un entablement avec une console centrale en pierre blanche possédant une niche à coquille qui abritait une statue détruite pendant un siège." (photo du net)



nous passons rue de la Monnaie, l'une des plus vieilles rues de Lille.

"La rue de la Monnaie emprunte le parcours de la voie principale du castrum fortifié qui, au XIe siècle, relie la porte du Castel à la porte Septentrionale. Nommée rue Saint-Pierre, elle prend son nom actuel en 1685, lorsqu'un Hôtel des Monnaies créé à Lille par Louis XIV s'installe dans l'ancienne maison du châtelain de Lille situé dans la rue. Il n'en reste aujourd'hui que l'Hôtel du Juge Garde des Monnaies édifié tout à côté." (source Wikipédia)


Les sous bassements noirs et la couleur terracotta nous disent que nous sommes devant le musée de l'Hospice Comtesse. 

"Situé au coeur historique de la ville, en bordure de l’ancien lit de la basse Deûle et du port, le musée de l’Hospice Comtesse reste l’un des derniers témoignages lillois de l’action des comtes de Flandre."...

"Fondé en 1237 par la comtesse Jeanne de Flandre (1200 -1244) dans l’enceinte de son propre palais, l’hôtel de la Salle, l’ancien hôpital est placé sous la protection de la Vierge. Aujourd’hui, les bâtiments de la cour d’honneur du musée offrent un panorama de l’art de construire à Lille du XVe au XVIIIe siècle (salle des malades, bâtiments de vie communautaire des religieuses, aile 1724, chapelle)." (source "musée Nord)

Un musée superbe retrace l'intimité d'une maison flamande au XVII et XVII siècles... 


Nous allons maintenant en direction de la Deûle. Voici l'ancienne Halle aux Sucres, (entrepôt destiné aux sucres, aux grains et étoffes) ce bâtiment a été réhabilité...


Au passage des petites rues, des maisons moyennâgeuses se remarquent par leur petite taille et leur architecture à arcures si particulière... 

" De l’habitat médiéval, il ne reste rien à la surface de la ville actuelle. Seules quelques caves voutées du xiiie siècle dans le Vieux-Lille, ainsi que des ponts romans sous la chaussée, témoignent encore de ce passé, notamment rue des Chats-Bossus, Place du Lion-d’Or, rue de la Monnaie, rue des Arts ou rue Saint Jacques. Car la ville est alors construite de maisons de bois et de torchis (2 maisons à pans de bois sont connus, contour de la treille et une autre découverte en cœur d'ilot place du lion d'or) et ce n’est qu’en 1567 que le Magistrat imposera de construire en pierre. "


rue Princesse, nous passons devant la maison natale du Général de Gaulle.

"Le Musée Maison natale de Charles de Gaulle : La maison natale de Charles de Gaulle est située au 9 rue Princesse. Afin de perpétuer son souvenir, elle est devenue un musée et a rouvert en 2005 après l'aménagement de nouvelles salles d'exposition, espace multimédia, sur la vie et l'œuvre de Charles de Gaulle. On peut y voir notamment la chambre où le petit Charles vit le jour le 22 novembre 1890, des portraits ainsi que du mobilier d'époque"


la Deûle est tout à côté et nous découvrons le "Pont Napoléon"...
 

"Le pont Napoléon était une élégante passerelle construite en 1812 sur les plans de l'architecte Benjamin Dewarlez. A l'effigie de l'empereur, les quatre piliers du pont retraçaient ses principales victoires."

 



"Le pont est détruit en 1918 par l'armée allemande lors de sa fuite durant la Première Guerre mondiale. Il est reconstruit partiellement en 1920 et à nouveau détruit par les Allemands en 1944. Un projet de reconstruction est planifié en 1939 ; le pont a été reconstruit à l'identique en 2014."



Des travaux de parking sont entrepris sur le Champ-de-Mars, le quai a été transformé et nous profitons de faire une petite pause devant cette eau si calme...



Les quais le long de la Deûle invitent à la promenade et à la flânerie...


Dernier regard sur le Pont du Ramponeau qui trop usagé et mal entretenu sera remplacé par un passage plus fonctionnel.

 "Le pont-levis dit "pont du Ramponeau" a été construit à la fin du XIXe siècle en remplacement du vieux pont tournant établi en 1818 dans la continuité de la rue des Fossés-Neufs (actuellement rue Léonard Danel) et face à la guinguette du Ramponeau (Lille d’Antan) Le nom du pont provient du café du Ramponeau, une ancienne guinguette qui est apparue en 1755 (soit 4 ans après le creusement du canal de la Moyenne-Deûle) et que l'on aperçoit derrière le pont sur ce cliché. Aujourd'hui, le café du Ramponeau n'existe plus. Le pont du Ramponeau a été très endommagé durant le premier conflit mondial mais a été reconstruit. La passerelle a, quant à elle, disparu." 

Ici, se termine pour aujourd'hui notre balade à Lille... nous y retournerons à la découverte d'autres quartiers ...



Nous passons par la rue Saint-Jacques... la maison date de 1681. On y déguste  : Croustillant de maroilles, filet de boeuf aux ravioles de foie gras et feuilleté aux marrons,compote au gingembre... ou Déclinaison de saumon : confit, mariné et en sushi de quinoa... 
Nous n'avons fait que passer ...


Nous passons sous la "porte de Roubaix" ...

" La porte de Roubaix, à l'origine porte de Reneau puis porte Saint-Maurice, est une porte de Lille, inscrite dans l’ancienne enceinte espagnole construite entre 1617 et 1621."... 


"Inaugurée en 1625, elle a été percée de deux arches latérales et restaurée en 1875 pour laisser passer le tramway (photo office de Tourisme Lille)" ... 



Nous traversons le parc Henri Matisse...

" Le parc a été conçu par le paysagiste Gilles Clément sur le principe d’un jardin en mouvement évoluant au rythme des saisons. En son centre, l’Ile Derborence fait référence aux forêts primaires des Alpes suisses, vierge de toute intervention humaine."...

A la fois art et fonctionnalité écologique... ce sont des ruches !


notre itinéraire nous emmène vers Euralille que nous traversons pour aller visiter le cimetière de l'Est...

"Le cimetière d'Est est créé en 1779 sur un terrain appartenant à une famille qui a souhaité que cet ancien parc conserve son caractère paysager.

Il regroupe 36 000 tombes sur 22 hectares."



"Au nord-est de Lille, entre le centre Euralille et le quartier Saint-Maurice-Pellevoisin, le cimetière de l'Est s'étend sur 22 hectares. C'est l'un des plus vieux cimetières de cette taille en France et sans doute l'un des plus beaux de la région. En 1779, année de sa création, ce n'était encore qu'un parc très arboré appartenant à une famille qui a souhaité que le lieu garde son aspect paysager. Parmi les 36 000 concessions que renferme le cimetière, le visiteur pourra découvrir les noms des grands hommes qui ont fait la renommée de la région. À côté de la tombe d'Alexandre Desrousseaux, auteur du célèbre P'tit Quinquin, se trouve la tombe de l'ancien Premier ministre et député Pierre Mauroy, qui a depuis 2013 donné son nom au grand stade de la ville." (source du site du "Petit Futé)


De nombreuses tombes ont des statues à taille humaine comme celle de la violoncelliste Eliza de Try (1846-1922) jouant de son instrument... 
(clic sur les photos pour agrandir...)



Beaucoup d'hommes célèbres y reposent :
Charles Saint-Venant (1868-1926)

Roger Salengro (1890-1936)

Albert Samain (1858-1900)...



"Parmi les autres personnalités enterrées au cimetière de l'Est se trouvent le professeur Oscar Lambret, créateur du centre anticancéreux de Lille et administrateur originel de la cité hospitalière de la ville, mais aussi l'architecte de l'hôtel Castiaux, Émile Vandenbergh…"

Des artistes du spectacle, comme Simons, des maires, des bienfaiteurs de la ville, des poètes...
 



Certaines tombes sont particulières...


des tombeaux de famille imposants...


Celui-ci, aurait servi de dépôt provisoire et  lors de grandes épidémies...


Il est midi nous traversons le "Jardin des Géants" ... petite pause déjeuner...

"Le jardin, construit sur un ancien parking, suit une logique de développement durable et de renouvellement urbain. Par ailleurs, le bâtiment technique est recouvert d'une structure permettant le développement d'une plante grimpante afin d'en masquer la vue et de marquer la prédominance de la nature dans cet espace. Le nom du jardin et les têtes géantes en osier à armatures métalliques rappellent les traditions des Géants du Nord de la France et de la Belgique."

 
"... les paysagistes de l'Atelier Mutabilis (Paris) ont créé sur 2 hectares un nouvel espace de nature et de poésie, inauguré en juillet 2009.

On y accède par le Parvis des Nuages, planté de 5 espèces de bambous. Puis vient l'Herbe des Géants, où alternent clairières et végétation luxuriante. On arrive alors au Jardin des Sources, offrant une déambulation paisible entre bassins et miroirs d'eau. Avec en toile de fond, les tours futuristes d'Euralille..."

Petite pause et la suite de cette balade dans le troisième volet... 




Après être allés au Furet du Nord et aux Géants des Beaux Arts, lieux incontournables pour la librairie d'une part et pour les fournitures des arts, nous nous dirigeons vers l'Office du tourisme, hébergé dans la salle des gardes du Palais Rihour. Comme d'habitude sur ce blog, les textes en italique et de couleur verte sont issus du Net"...

"En 1450, Philippe le Bon engage des négociations avec la ville pour obtenir des subventions pour la construction d'un nouveau palais. Il obtiendra 6 000 livres sur quatre ans octroyés par le Magistrat. En 1453, le terrain de l'ancienne manse de Rihout (ou Rioult ou Rihoult), îlot marécageux enserré par les bras de la Deûle, est acquis et les travaux de construction sur les plans de l'architecte Evrard de Mazières sont engagés. Ils s'achèveront vingt ans plus tard sous Charles le Téméraire."

Plusieurs fois détruit par des incendies, il ne reste que la salle des gardes au rez-de-chaussée, la salle des conclaves au 1er étage ainsi que l'escalier monumental. 


Nous passons près de l'église Saint-Maurice, église-Halle, à l'architecture gothique-branbaçonne... longue nef de sept travées, et quatre chapelles latérales...
"La construction de l'église actuelle, débutée à la fin du XIVe siècle et achevée à la fin du XIXe siècle, s'étend sur plus de quatre siècles."


sa tour se termine par une flèche ajourée élégante...


encore une jolie dentelle de pierre...
une prochaine visite nous permettra d'aller visiter l'intérieur...


l'arrière du bâtiment (photo du net)


On retrouve les détails de l'art gothique...




Nous partons à la recherche du musée des canonniers... Au passage, nous admirons les superbes façades si caractéristiques de la ville...


Elles paraissent se ressembler et pourtant chacune est différente...


les couleurs font ressortir les détails...


quelques enseignes ... l'auriez-vous deviné... la troisième photo est prise rue des chats bossus !!... "Autrefois, les tanneurs avaient établi leurs ateliers rue des Chats Bossus. Les crânes d'animaux dépecés séchaient à l'air libre devant les devantures. C'est de là que la rue tire son nom (texte issu du net)"...


traversons la place du Lion d'Or, qui doit son nom à l'ancien relais des postes...
à l'angle un bâtiment magnifiquement restauré...


A l'ange de la place Louise de Bettignies, se trouve la maison de "Gilles de la Boë dite aussi du Bon Bouillon, est une maison de style manièriste flamand...
De style renaissance flamande, elle a été construite en 1636, elle témoigne de la richesse du propriétaire, marchand chirier (fabriquant des cierges) et épicier...

Nous ne pourrons pas visiter le musée des canonniers qui n'est accessible que le samedi... alors nous poursuivons notre périple... (dans le deuxième volet de cette balade...)... 



Appelé "poumon vert" de la ville de Grande-Synthe (à 7 kms de Dunkerque), ce lac artificiel a été conçu lors de la construction de l'autoroute A 16...


"De quoi oublier l’environnement urbain, les buttes sableuses proche du site font l’objet d’une gestion raisonnée. En témoignent les touffes de végétation poussant naturellement entre les poches d’argile et de sable, matériaux à partir desquels sont formées ces buttes artificielles. " (site de la Ville de Grande-Synthe)


"la ceinture boisée :

Longtemps interminable alignement de peupliers pour séparer la partie urbanisée des usines, la ceinture boisée est devenue un chemin de biodiversité. Ce ruban, d’une largeur de 50m sur 4km prend désormais l’allure d’un jeu de piste parsemé d’arbres fruitiers."



"Une zone immunisée où la faune et la flore ont progressivement repris leurs droits. Ses 172 hectares font d’elle la réserve la plus étendue, riche de diversités."

 



"prairies d’écopâturage, saules têtards et oseraies se côtoient sur 80 hectares."


"En bordure d’un plan d’eau et sur sept hectares, il offre des perspectives variées pour chaque allée empruntée, proposant ainsi des tableaux différents où se mêlent, parmi un grand choix de végétaux, plus de vingt variétés de rosiers tels que le pénélope, l’iceberg, lavander dream, Golden wings…"


"Il constitue le lieu préféré des pêcheurs, notamment depuis la création d’une école de pêche.  Avec sa maison de quartier, une cantine scolaire, un  jardin des plantes médicinales, la diversité du parc marque profondément l’image de la ville."


Le soleil décline sur les "véliplanchistes" de l'école de voile. Nous avons fait le tour du Lac, il est temps de rentrer...



Nous y étions allés en automne (ici !)  et nous y revenons ... sous une fine pluie...mais il fait doux...


la structure des arbres se détachent bien sur le fond pâle...


Je ne m'y connais pas assez pour vous donner des noms...
jolie bavette Monsieur Canard ! ....


la Foulque s'approche facilement ...

La foulque - souvent confondue avec la poule d'eau un peu plus petite à l'âge adulte - s'en distingue par ses pattes verdâtres aux longs doigts palmés, un bec blanc surmonté d'une plaque frontale (ou écusson) également blanche, des yeux ronds et rouges et des rémiges secondaires bordées de blanc.

Elle plonge souvent et habilement pour chercher sa nourriture et nage lentement, avec un hochement caractéristique de la tête. Elle défend son territoire et en chasse les intrus.

Chant : plutôt de nuit ou lors de ses vols au printemps ; son répertoire inclut une sorte de bref éternuement". (source Wikipédia)



ça fait du monde !!! un couple de cygne, des mouettes, des canards colverts, des oies cendrées... celles au bec noir, sont des jeunes de l'année...


quelles pattes puissantes et quel magnifique plumage !...


oui oui, je sais que tu veilles sur tes congénères...


après trois jolies boucles autour des plans d'eau, il nous faut rentrer... la nature est encore endormie mais nous y retournerons au printemps...



Dentelle de mer

 22/01/2017
Il fait froid et sec... du soleil... nous allons à la plage... passage obligé et apprécié par le LAAC où le plan d'eau est gelé ...


tout est blanc de glace et les goélands se posent sur la surface sans problème ... même des humains "non conscients" le traversent avec le chien !!! ...


nous arrivons à la plage... le ciel est pur et on voit les traces des avions... le sable est moitié brun moitié blanc...


le sable est dur et les marques humanoïdes se font plus nettes...


ainsi que celles des mouettes ...


le "seul corbeau" de la plage ?? un solitaire égaré ou affamé qui furète en quête de la moindre nourriture...


un long filet blanc attire notre attention...


volutes blanches et entrelacs...


l'écume a dessiné de merveilleuses arabesques de givre...


et une "chaussée de pierres Martine" de gel ... un magnifique spectacle de la nature...


une dentelle de mer ... il n'y a qu'à suivre le mouvement de l'eau...


sur le chemin du retour ... le canal est gelé et les goélands se partagent entre "bain du dimanche" et "séchage sur la glace" au soleil... il est midi... il est temps de rentrer ...



Il fait froid, tout a gelé mais le soleil est là... alors une promenade dans le bois des forts est tout indiquée... 

nous rencontrons le héron, immobile dans l'herbe vu qu'il ne pouvait pas se mettre les pattes dans l'eau... elle était gelée !


Nous ne sommes pas les seules à nous balader et ce gentil chiot nous fait la fête !...


le terrain est humide et l'horizon brumeux...


plusieurs chemins pour se balader mais nous choisissons pour le moment la ligne droite, il y a de la chasse pas loin !...


enfin plus ou moins droit le chemin, mais ces serpentins offrent de jolies vues...


le soleil perce à travers les arbres...


après une belle boucle dans la verdure nous nous dirigeons vers la ferme Vernaelde...


des espaces sont réservés pour ces arbres. C'est l'opération "un enfant... un arbre". Si les parents le souhaitent ils demandent à la Mairie d'associer le prénom du nouveau né à un arbre. Bien sûr, les arbres ont deux, voire trois prénoms... mais c'est une idée bien sympathique...


bonjour petit âne roux, tu nous as vu arriver et aussi vu les brindilles que nous vous apportons comme friandises !


Hello gentil lapin, tu sors ? tu n'as pas peur d'avoir froid ?


Les oies nous ont entendu arriver et signalent notre présence par de puissants carcadements ! ce sont de bonnes gardiennes !...


la mare est encore gelée !


Il est temps de rentrer avant que le "monstre du Lock Ness" ne sorte !!! 

La fin d'après-midi s'annonce, le soleil se fait moins présent... d'ailleurs quand nous avons repris les voitures, le pare-brise commençait à geler...
Alors à la prochaine fois pour une autre balade...



balade quand même ! tout est figé parce que le soleil n'a pas pu percer les nuages et la barrière humide....


on sait tout de suite où ça ne dégèlera pas ...


mais ça nous donne quand même de beaux paysages...



que nous ne sortons pas ! 

nous avions fait une belle balade hier au port... depuis cette nuit... brouillard !
bon... que faire ? ...  
eh bien... une visite de l'expo temporaire au musée portuaire puis nouvelle visite du musée puisqu'on ne s'en lasse pas.... il y a toujours quelque chose à découvrir...


mais au dehors ce n'est pas pareil .... le brouillard s'étend bien sûr plus facilement sur les surfaces humides... et nous sommes en citadelle !


ça crée une atmosphère très différente... imaginez-vous sans éclairage, avec des sabots... marchant le long du quai sur des pavés !!!


les bâteaux à l'amarrage semblent loin....


le "Duchesse Anne" ressemble au "Fliegender Holländer", le "Hollandais Volant".... le vaisseau fantôme de la légende...


heureusement, les voitures modernes nous rappellent à la réalité !


la ville à proximité semble ne plus exister ...


les éclairages s'agrandissent de halos indéfinis...


Heureusement la tour du "Leughenaer" "le menteur" nous guide vers le retour... une balade particulière... fantomatique... mais qui valait le coup d'être vue !



ambiance d'hiver...

 29/12/2016
Nous avons profité ... et nous avons bien fait ! ... de l'après-midi ensoleillée de mardi.... pour aller marcher... pas de vent... allons au port...

Dans la forme de réparation, il y avait un superbe bateau de pêche de Boulogne-Sur-Mer... le Konklyde...
" Le Klondyke est un chalutier pélagique (de pleine mer) transformé en congélateur. Ce bateau long de  54.55 m a été construit en 1988. Le Klondyke de l'armement Nord pêcheries à Boulogne sur Mer pêche principalement le lieu noir en Mer du Nord. Le poisson est transformé directement à bord en filet puis surgelé en plaque de 7kg. Le chalutier part pour des campagnes de 45/50 jours voire 70 jours.

La pêche en mer du Nord est l’une des plus rudes du monde. Les conditions météo sont dures pour les hommes et les bateaux. Elles engagent tout le monde à bord comme sur terre. Enfin, le Klondyke est l’un des derniers bateaux de cette envergure disposant d’une usine frigorifique à bord. "
 

Boulogne sur Mer est le premier port de pêche de France aussi bien en valeur qu'en quantité des apports sous criée (plus de 50000 tonnes/an). Il est un des derniers à posséder une flotte de pêche industrielle importante. Cette flotte se partage entre deux armements, Le Garrec et Nord Pêcheries. En 2005, ces deux armements ont fusionné et pris le nom d'Euronor, notamment pour faire face aux quotas et à la hausse des carburants. Il est peu fréquent de voir tous ces navires rassemblés ensemble à Boulogne, car s'ils débarquent dans ce port, ils déchargent aussi dans des bases avancées en Ecosse afin de ne pas s'éloigner des lieux de pêche."


le croiriez-vous ? il est 14h 50 ! c'est un temps d'hiver qui nous permet de faire de très beaux clichés.... le ciel est tantôt sombre et tantôt clair...
 la lumière joue avec les reflets de l'eau... nous sommes en milieu d'après-midi !


Le pont est levé, il faut attendre.... le petit méthanier passe dans l'écluse pour rejoindre le sas...


rien d'autre à faire de que regarder... tout là-haut, dans le ciel pur, passent de très nombreux avions... je n'ai pas vu s'il y avait du monde à bord lol !!!


En réparation navale, un "P & 0" transmanche ...un "petit monstre" de ce qui se fait actuellement !


Dans le dock flottant, nous découvrons le "Saga Sky"...

"Le Maritime rescue coordination centre (MRCC) de Douvres a signalé au Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) Gris-Nez qu’un vraquier de 200 mètres de long, le Saga Sky, était en avarie à 2,8 km des côtes anglaises, le dimanche 20 novembre, vers 9h30.

Le Saga Sky fait partie de la flotte de l’armateur norvégien Saga Welco, spécialisé dans le transport de produits forestiers (pulpe de bois, pâte à papier…). Il était rempli de 20 000 tonnes de matériaux.

À la suite d’une collision avec une barge transportant du ciment, le navire qui avait à son bord 23 membres d’équipage, avait une importante brèche sur le flanc tribord de sa coque.

Le Centre des opérations maritimes (COM) de Cherbourg, en liaison avec le CROSS Gris-Nez, a fait appareiller le Remorqueur d’intervention en haute mer (RIHM) Abeille Languedoc depuis Boulogne-sur-Mer pour se rendre auprès du navire.

L’équipage a été évacué par hélicoptère et une expertise technique a permis d’écarter tout risque de pollution.

Après avoir mouillé, dans un premier temps, aux abords de Douvres, le Saga Sky, qui mesure 200 mètres de long pour 30 mètres de large, a été escorté vers le port de Dunkerque, où il a été mis en sécurité, lundi 21 novembre."
Il est en réparation depuis cette avarie...



nous avons passé les deux écluses et nous sommes sur "la plage" avant le pont De Gaulle... un superbe éventail de goélands, mouettes et d'huitriers-pie  s'abritent ici et pas n'importe comment ! sur le morceau de sable où le soleil se couchera le plus tard !!!...


Nous ne descendrons pas sur le sable... la marée et une vague un peu forte se chargent bien de faire s'envoler les oiseaux de mer !


mon appareil photo n'a pas un zoom assez puissant pour vous faire profiter des détails mais... chaque année, les huitriers-pie sont ici de passage avant d'autres voyages plus lointains...


les logiciels de l'ordi permettent un petit rapproché pour les voir de plus près..


Un joli plan sur le feu de Saint-Pol et de la fin du chenal pour la pleine mer... merci l'APN qui règle beaucoup de choses tout seul !


et un beau "contre-jour" grâce à la dune qui protège l'appareil du plein soleil...


Un bâteau est passé par l'Ecluse De Gaulle. Guidé par les remorqueurs, il semble glisser sur l'eau... c'est un vraquier qui vient apporter ou chercher du sucre en vrac...


avec lui laissons glisser le soir couchant ...



marche à Rosendaël

 25/11/2016
Aujourd'hui, nous allons de la mairie de Rosendaël au quartier Excentric. Je vous en avais déjà parlé ici

Nous passons tout d'abord devant la Villa Myosotis "
C'est en 1894 que la Villa Myosotis voit le jour. Elle fut bâtie en bois car les servitudes militaires de l'époque interdisaient les constructions en dur dans le secteur. Alliant élégance et légèreté, Cette villa reçut un prix à un concours d'architecture à Paris en 1900.

Restaurée intégralement en 1993, cette bâtisse était entourée à l'origine d'un vaste jardin comprenant gloriette, roseraie, kiosque et pièce d'eau."


 


Nous arrivons dans le quartier Excentric. J'ai profité que la journée soit froide mais claire et ensoleillée pour vous montrer quelques nouvelles portes...


souci du détail, les portes de garage ou de cave reprennent le même motif que la porte d'entrée...


bluffant ce héron juché sur son toit ne paraît-il pas vrai ? et pourtant non, il scrute l'horizon à la même place au fil des jours...


Nous revenons vers notre point de départ en faisant une boucle... Ici la maison est surmontée d'un clocheton qui se termine par une jolie girouette avec un cheval blanc...


Il fait beau et nous agrandissons un peu la boucle prévue en passant par l'église Notre Dame de l'Assomption...

"Jusqu’en 1860, date de son érection en commune séparée, le hameau de Rosendaël dépendait administrativement des communes de Coudekerque-Branche et de Téteghem. Mais dès 1842, il est érigé en paroisse. (Patrimoine de  France)"


C'est pourquoi l'église actuelle n'a été ingaurée que le 15 août 1906. La cloche de l'église s'appelle Marie-Caroline et elle pèse 313 kgs 1/2...


L'église est constituée d'une allée centrale et de deux bas-côtés avec un joli dôme voûté...


Le décor de la pierre ne se signale qu'au niveau des châpiteaux par des feuilles d'acanthe...


l'orgue, de facture moderne, est placée derrière le maître autel ...


le soleil joue aux ombres chinoises avec la lumière à travers les vitraux ...


détruits par la guerre, les vitraux ont été remplacés... style moderne...


ou style ancien  ..


le chemin de croix est en émail...


Nous continuons notre chemin...  voici un des témoins du passé des brasseries. L'eau n'était souvent pas potable et la bière par sa fabrication permettait de ne pas transmettre le choléra ou la peste. Certains eurent l'idée de créer leur propre bière et eurent une ascension fulgurante. Ils se firent construire de somptueux hôtels particuliers... comme celui-ci, propriété du brasseur Emile Gantois...

j'aurai l'occasion de vous en présenter d'autres...

Le tour est bouclé, la marche terminée, il faisait beau... une belle matinée !



balade dunaire... quelques marguerites et un hôte de passage...


plus loin... les lapins de garenne ont fait des dégâts !...


il y en a partout ! ... le sable creusé reste au bord de l'entrée...


"Le lapin de garenne est un petit mammifère qui apprécie énormément les dunes. En effet, le sable meuble est un bon endroit pour y creuser un terrier et s'y installer en famille. De plus, la mousse tortule et autres végétaux abondent pour le plus grand régal de ces petits gloutons !"

eh bien nous en avons eu la preuve !...  




West Cappel en automne

 06/11/2016
notre petite balade de l'après-midi de ce jour-là... départ du château...


le parc est toujours aussi beau...


j'aimerais bien pouvoir m'y promener...


derrière le château, des boeufs sont encore dans la pâture ...


les pommes de terre ont été ramassées, cette parcelle sera bientôt retournée pour préparer la prochaine culture...


Nous nous éloignons du village...


le temps est très changeant, tantôt soleil... tantôt gris...


On sent que l'automne est là, l'humidité est présente partout...


le village de Bambecque est niché en contrebas...


cette ferme est construite sur un monticule et est entourée d'eau...


le ciel s'assombrit mais c'est beau quand même ! ...


nous nous rapprochons du village, c'est l'époque des choux de Bruxelles...


le soir arrive vite...


rentre vite petite coccinelle il va commencer à faire froid ! ...


et voilà la boucle est bouclée, nous avons bien marché ! ...



aujourd'hui marche autour du lac d'Armbouts-Cappel (28 ha)... 
ce lac artificiel a été construit en 1967 suite aux travaux de l'autoroute qui passe tout à côté...

nous sommes en milieu de matinée mais le jour tarde à se lever...


l'automne colore les arbres et le chemin est encore humide...


quelques fleurs nous offrent encore leur joli ton rosé...


sous la bonne garde de "Caramel" douce chienne cocker nous faisons le tour du lac...


le lac est aussi une réserve ornithologique où il est interdit de donner à manger aux animaux...


se mèlent canards et oies de passage...


pas trop le temps de faire de belles photos de ces voyageuses... j'essaierai de revenir !...


notre passage poussent les canards a se retrouver sur l'eau...


Ils sont vraiment très beaux !...


j'aurais bien fait un deuxième tour et je ne pense pas être la seule... 

une jolie balade ! 



Bien sûr, passage "obligé" par le plan d'eau du LAAC avec ses couleurs automnales... (petit clic sur les photos...)


Monsieur héron, immobile, attend ses proies...


suivez le bout de la scuplture noire... le "bâton blanc" dans l'eau... c'est lui !...


Nous ne sommes pas de son côté... notre passage lui est tout à fait indifférent !!!


très peu de personnes dans le jardin, nous apprécions la douceur des teintes et le calme du lieu...


Nous approchons de la jetée et de la plage. De l'autre côté du chenal, en réparation navale, c'est le "MOL PROFICIENCY"... une belle longueur ...


Nous voici arrivés près de la mer... les vagues viennent régulièrement sur le bord et nous resterions des heures à regarder leur mouvement...


l'écume jaillit... c'est beau !...


C'est l'époque des grandes marées et les goélands le savent... quand la mer se retire, ils trouvent la nourriture...


encore une belle lame...


le jeune goéland profite du soleil pour se reposer sur une patte... l'eau se fait miroir...


au loin, nous avions vu les remorqueurs passer la passe... un gros navire doit arriver...
C'est le Sichem Eagle qui transporte du naphta (Le naphta est un liquide transparent, issu de la distillation du pétrole. Il ne faut pas le confondre avec le naphte, qui désigne les affleurements naturels de pétrole ou de bitume que l'on trouve au Moyen-Orient. Ces deux termes partagent la même racine persane, naft.)...Il se présente à l'entrée du port mais, en raison de sa longueur (170 m)  il lui faut de l'aide pour tourner et se présenter face à l'écluse De Gaulle...


il continue donc sa route un peu en direction de la Belgique et là, les remorqueurs pourront lui faire faire demi-tour pour entrer...


rien n'arrête la mer !!! Du sable a été déposé jusqu'en haut de la jetée pour renforcer la digue et prévoir progressivement la montée de l'eau...


une grande marée et hop ! le sable est ... retourné à la mer !!!...


la jetée qui a servi de plans pour le film "Dunkirk"  de Christopher Nolan a reçu son nouvel éclairage...


le bâteau de pêche rentre au port...


Nous passons par le bassin de la criée pour profiter le plus possible du soleil... les bateaux pilotes attendent sagement le long du quai...


les plus gros bateaux de pêche s'amarrent près de la criée.... le premier en noir et blanc s'appelle Obélix...


nous contournons l'ancienne cale de lancement des Chantiers où le "Janneta" de Fécamp en est action pour niveler le fond du bassin...

Il faut rentrer... cette bonne bouffée d'iode et d'oxygène nous a fait le plus grand bien... nous y retournons ...



moins dense, elle adoucit les paysages...


pour mieux admirer les teintes dorées des feuilles...



le nez en l'air...

 16/10/2016
ce matin lors de notre balade...

une girouette "chat"... 


et une bien curieuse tuile faitière parce que je ne saurais dire si c'est un singe ou un lion ???...



Le château Coquelle

 13/10/2016
Aujourd'hui nous partons pour le circuit des maraîchers...


point de départ... L'entrée du parc du Château Coquelle...
 

"Le plus monumental de tous les Châteaux rosendaliens, le château Coquelle est le seul à avoir gardé l’intégralité de son parc à l’anglaise de 4,3 hectares, planté d’essences indigènes, parcouru d’une rivière avec cascade et bassin, doté à l’origine d’une volière qui a aujourd’hui disparu." 
source :
http://www.parcsetjardins.fr/nord_pas_de_calais/nord/parc_du_ch_teau_coquelle-930.html

 



nous longeons le canal de Furnes, il fait beau, un peu frais...

Rosendaël (vallée des roseaux) était un hameau de pêcheurs en périphérie de Dunkerque, sa vocation était maraîchère...de grands terrains sont encore exploités... ici par les horticulteurs qui préparent les "pomponnettes" pour la Toussaint...


Un producteur propose de la vente directe de légumes...


le parcours nous amène derrière le parc qui était autrefois occupé par des serrres. Aujourd'hui, un parking et un nouvel espace ont été créés...


à la fois pédagogique...


et ludique...


"Propriété du négociant Félix Coquelle, maire de Rosendaël de 1904 à 1928, cet édifice majestueux, inspiré du style Basco Byzantin, surmonté d’une tour belvedère, a été construit de 1902 à 1907 sur les plans de l’architecte Jean Morel, le sculpteur Maurice Ringot ayant réalisé la décoration intérieure.

Dénomé « Euloumad » contraction des prénoms des enfants de Félix Coquelle (Eugène, Louise et Madeleine), la propriété est cédée à la Ville de Rosendaël en 1941..."

Il possède 25 pièces et abrite aujourd'hui l'Association Culturelle du Château Coquelle qui propose de nombreuses activités (danse, Taï Chi, atelier photos, cours d'anglais...) 

 



"Pour ce qui est du parc, souhait de Mme Coquelle qu’il ait des allures du jardin Vauban de Lille, il lui emprunte donc des structures courbes"...


Il est fréquenté par les enfants non seulement pour les jeux...


mais aussi pour les animaux...




"... son pont, ses larges pierres, le tout agrémenté d’un bassin, d’une rivière et d’une cascade, de bosquets et d’allées cavalières."



"Eléments végétaux : arbres remarquables, arbuste, plantes vivaces."

nous profitons de la chaleur du soleil qui joue dans les feuilles, pour nous attarder encore un peu.... une bien belle matinée ! 



Zuydcoote

 30/09/2016
je fais partie d'un petit groupe de marche depuis la rentrée. 
Marcher c'est bien, partager c'est mieux encore...

je vous ferai donc part de quelques photos au fil de ces courtes sorties...

Aujourd'hui nous avons rendez-vous à Zuydcoote à 3km de la Belgique... 

"c'est la nature qui prévaut, et rien que la nature, qui constitue l'unique décor. Touchez son sable fin, sentez l'odeur du large, regardez l'horizon infini et devinez l'Angleterre, écoutez les mouettes et le bruissement du vent... pensez... rêvez..." (site Côte d'Opale.com)


"Zuydcoote se résume en une plage naturelle, sans digue, sans port et sans commerces. le village est installe un peu en retrait de la mer, permettant à ce superbe site d’être reste intact, avec ses dunes"


"Week-end à Zuydcoote" 
ce film avec Jean-Paul Belmondo a rendu la ville célèbre ! 

le tournage a eu lieu également dans les bâtiments de la Ferme Nord devant laquelle nous passerons en fin de balade...


Ici les villas ressemblent à celle-ci... typique du bord de mer...


Cette fois nous n'irons pas marcher dans le sable mais à la découverte le long des rues...

un peu de "street art"...


Un beau "lion des Flandres" ...


l'ancienne gare devenue une pharmacie...


le château d'eau joliment décoré...


Près de l'hôpital Maritime, ancien sanatorium, nous terminons notre boucle avec la "ferme Nord"  à l'architecture si particulière... 

centenaire... "La ferme Nord, un « bâtiment néoflamand remarquable » selon Geneviève Houzé, directrice du développement de Sofim Aménagement." (journal le Phare) 

La ferme nord produisait l'alimentation pour l'hôpital maritime. Elle abrite pour le moment les gardes dunaires et leurs chevaux. Un nouveau projet est à l'étude pour lui redonner vie et témoigner du passé,mais aussi mieux connaître le milieu dunaire  et en faire un nouvel espace culturel...

la balade se termine à la semaine prochaine pour la suivante ...



un peu plus loin...

 25/08/2016
Nous avons profité d'une dernière balade à Lille pour cette année... Il faisait beau et pas encore trop trop chaud...
nous avons bien sûr refait notre parcours habituel si agréable ... 

sur le mur près de la gare d'eau, les tags ont changé... celui de droite est une décalcomanie...


beaucoup de graphismes et de travail... (un petit clic sur les photos pour les détails...)...


pas désagréable à regarder... et mieux que "n'importe quoi" !


la lumière filtre à travers les branches...


l'ombre ici est bienvenue !!


qu'il y-a-t-il de nouveau dans notre parcours... ?

une nouvelle sculpture sur un tronc mort... elle a bien de la chance Alice !


nous voulons cueillir des mûres mais !!! elles ont été coupées et donnent peu de fruits.. Juste le temps de découvrir ce bien joli escargot ...


alors nous décidons de poursuivre au-delà de l'écluse pour voir... ce qu'il y a après...


une petite cascade... toute en fraîcheur...


quelques fleurs...


nous voici au bout du chemin piétonnier praticable...


Nous sommes à la limite de Lille... sur la gauche St André-les-Lille... avec son église que nous aurions bien visitée mais à pied c'était un peu trop de kilomètres... et sur la droite la commune de La Madeleine...


il faut songer à revenir... le paysage est calme et reposant au fil de l'eau...


nous nous posons un peu avant de retrouver la ville et retourner à la gare...
à bientôt pour de nouvelles balades...



le quartier de l'hipodromme est un quartier qui possède de nombreuses villas... 

"l' avenue de l’Hippodrome est réputée être la plus belle avenue de la métropole lilloise, grâce à ses magnifiques villas de style balnéaire du début du XXe siècle. Certaines sont classées Monument historique...."


au goût de chacun, elles datent de la Belle Epoque...


nous passons devant les grilles... des coqs chantent et se répondent... étonnant !


Voici la villa "St Georges", elle a été dessinée par Albert Baert en 1897...


A l'angle de l'avenue, cette villa a été transformée en restaurant...


villas ou petits châteaux ? Elles sont pour la majorité très bien conservées...


presque pareilles et cependant toutes différentes...


avec tourelle  pigeonnier, maison du jardinier... on aimerait pouvoir pousser les portes pour en voir davantage...


on les appelle les villas "nautiques", témoins des années 1900, le long d'une avenue aux arbres centenaires...

Il y en a même une qui serait hantée :" La maison de l’avenue de l’Hippodrome à Lambersart, une malédiction sur ses occupants
Terminons notre top 10 des maisons hantées en France avec la maison de l’avenue de l’Hippodrome à Lambersart dans le Nord. Tous les occupants de la maison ont subi une malédiction comme des maladies inexplicables, des accidents à répétiton, des faillites ou encore des décès inexpliqués. "

Les légendes ont bon dos ! ça n'empêche pas ces somptueuses villas de se vendre bien cher !!!

et pour nous ce fut une réelle surprise après avoir marché dans les quartiers récents ! 

Il y a toujours des découvertes à faire !!!
à bientôt pour d'autres balades...

 



Prêtées par l'Assemblée Nationale, une exposition originale de Mariannes...

" Les matériaux sont divers : plâtre / bois / fonte / bronze / biscuit (porcelaine blanche non émaillée, cuite au four) / terre cuite …
Quatre genres de bustes se distinguent :
  • - en Hermès (buste surmontant un bloc quadrangulaire)
  • - avec épaules 
  • - à l’italienne 
  • - en piédouche (Piédestal mouluré carré ou circulaire qui sert à porter un buste, un vase, etc) 
(source : conférence de Mme Charlotte PON,

Conservateur en chef de l’Inventaire DRAC POITOU-CHARENTES,

du 29 Mai 2002.)"



Les plus anciennes avec le bonnet phrygien...


"Les premières Marianne ont vu le jour sous la Ière République, dans la FRANCE méridionale, vers 1793 (la première mention écrite du nom de Marianne pour désigner la République est apparue en octobre 1792, à PUYLAURENS dans le TARN). Elles apparaissent avec, pour attributs, un sein nu et généreux (symbole du sein nourricier de la patrie) / un bonnet phrygien sur la tête (symbole de :

- l’affranchissement des esclavages sous l’Antiquité romaine

- des marins de la méditerranée."





les plus célèbres ... Marianne créée pour l'enterrement de Victor Hugo...

"C'est la Convention, en 1792, qui a décidé de représenter la République sous les traits d'une femme coiffée du bonnet phrygien, emblème de la Liberté. Le surnom familier de Marianne lui a été donné à la même époque, dans le Languedoc d'abord, par la « vox populi ». Sans doute parce que ce prénom, formé du nom de la Vierge et de sa mère, était très répandu dans le petit peuple, au XVIIIe siècle, et qu'il convenait donc à la jeune République qui en était issue."


"La coutume d'installer un buste de Marianne dans les mairies remonte aux premières années de la Troisième République. Mais en 1871, pour donner du nouveau régime une image plus sage, le président Adolphe Thiers a interdit la représentation du bonnet révolutionnaire, considéré comme un « emblème séditieux ». C'est pourquoi les plus anciennes Mariannes de mairie sont simplement coiffées d'une couronne végétale composée d'épis de blé, de feuilles de chêne ou de rameaux d'olivier, parfois surmontée de l'étoile, symbole des Lumières. Le bonnet phrygien ne réapparaîtra qu'en 1879.
Il n'y a jamais eu de buste officiel de la République. Chaque sculpteur est libre de représenter Marianne à sa façon et chaque maire est libre de choisir son modèle. Ainsi s'explique l'extraordinaire diversité des bustes de mairie."


Il y en a d'originales comme celle de Sempé ...

 "Au XIXe siècle, Marianne a fait l'objet d'une véritable dévotion populaire. On trouvait dans le commerce quantité de petits bustes en bronze ou en plâtre qui prenaient place chez les républicains fervents, à l'instar du crucifix ou de la statuette religieuse dans les foyers catholiques. Cette production à usage domestique a totalement disparu."


Autre avis... "Le prénom de Marianne a été retenu pour diverses raisons. Marie-Anne était un prénom populaire, qui arrivait juste après Marie-Louise (…) à la fin du XVIIIème siècle"...

"Récemment, la mode a voulu qu'on donne à Marianne les traits d'artistes célèbres, mais elle a eu bien d'autres visages, aimables ou sévères, et toujours anonymes, comme en témoigne cette exposition."

Laetitia Casta, buste réalisé par Marie-Paulle Deville-Chabrolle... 


Bien sûr il y en avait de toutes les tailles, de tous les styles... voici pour terminer le buste de Brigitte Bardot réalisé par Alain Aslan...

"le moulage est conservé à l'atelier de moulage du Louvre (l'éditeur des Mariannes officielles de la République".

le prochaine article vous emmènera dans le quartier de l'hippodrome de Lambersart... vers les villas anciennes...
 



Nous allons souvent du côté de la Deûle à Lille... plusieurs communes limitrophes sont également à découvrir... ce jour-là nous allons à Lambersart...

"La ville, bien que densément construite et habitée se veut verte et arborée et bénéficie de la proximité du Bois de la Citadelle et des berges de la Deûle qui font l'objet d'une gestion plus écologique (fauche tardive, plantations, gestion différentiée) depuis les années 2000.

Lambersart est une ville riche et résidentielle depuis le xixe siècle où de nombreux industriels de la région y ont établi une résidence, souvent entourée d'un jardin, proche de la Deûle et de la campagne."



La mairie est entourée du parc des charmettes...

"Ce très beau et vaste parc au classicisme renommé entoure l’hôtel de ville, installé dans un château. Laissez vous toucher par la beauté des massifs de fleurs soigneusement entretenus, flânez dans les allées au milieu des vastes pelouses et des magnifiques arbres aux essences rares." 


"Dessiné par le paysagiste Jules Contal, le jardin à la française est bordé de tilleuls taillés. On trouve dans le jardin une vasque aux enfants et chien, figure antique, ainsi qu'une vasque à têtes de bélier, symboles de la puissance de l'industrie textile. Deux communs pittoresques à colombage se font face à l'entrée...  

Les massifs fleuris derrière les grilles d'honneur, récemment restaurées, font l'admiration des promeneurs depuis un siècle, quand le jardinier Wartelle soignait les massifs de tulipes de Hollande choisies par Madame Crépy."

"Le jardin change de thème chaque année pour le concours des villes fleuries (« Trois Fleurs » en 2012)."

 

 



Nous voici devant l"hôtel de Ville qui accueille désormais des expositions.. Une extension accueille la partie administrative...  

Le château du Pré Fleuri devint l'hôtel de ville de Lambersart en 1950. 


"La façade d'accueil offre une composition néoclassique de style Louis XIV. Sous le toit mansardé aux oeils-de-boeuf, la tête du dieu Neptune sur coque de bénitier entre deux poissons cracheurs  comme un clin d'oeil à la grande fontaine du parc du château de Versailles, illustre le tympan central au-dessus du balcon sur colonnes ioniques. "


"Volutes et coquilles décorent les clefs de voûte, frontons de lucarnes et grilles."


Encore un joli mascaron...

"Les deux ailes sont disposées autour d'une cour pavée avec un puits daté de 1911. Un blason de Roubaix est placé au-dessus de l'entrée: Roubaix est la ville d'origine des Crépy, anciens filateurs de laine, puis de lin à Lille, enfin de coton. "


Le sol est en marbre. Il est ciré régulièrement. Cette partie de la mairie accueille maintenant des expositions...


"Le hall de réception et son monumental escalier à rampe en fer forgé, les salons et le bureau-bibliothèque (ancien bureau du maire) ont gardé leur splendeur,...


"avec de magnifiques boiseries et des sculptures en simili-pierre de style Empire. "



Nous allons maintenant découvrir avec vous l'expostion des "Mariannes"...

suivez-nous...



au fil de nos petites balades... 

quand nous sommes allés visiter le quartier "Excentric" (ici !) ... une jolie plaque de maison...


et la girouette avec sa silhouette d'une oie sauvage ...


au retour... cueillette de mûres... tout d'abord ces jolies fleurs...


et les fleurs de la ronce à mûres...


le lendemain visite de l'aquarium (article à suivre...) nous  avons côtoyé ce tout jeune goéland, un peu perdu, avec encore du duvet sur la tête, il ne sait pas encore voler et nous a regardé passer tout près, tout près avec un peu d'inquiétude...


au retour nous avons traversé le petit parc Ziegler... avec sa villa tout en bois...


"Ce parc est désormais public et tourné vers le biotope. Une mare y a été reconstituée en 2002, des bandes de pelouses sont laissées à l'état sauvage pour abriter les insectes et favoriser la biodiversité..." (Dunkerque Annuaire)


près de la mare, un joli papillon s'est posé puis il a voleté et est venu deux fois se poser sur la tête de Philippe puis une fois sur son épaule...

De jolies choses de la nature, de petits bonheurs...



A l'entrée du quartier une "raquette" nous en dit un peu plus...

"Ce quartier est l'oeuvre de François REYNAERT, né à Rosendaël en 1887.

Maçon, artitste décorateur, inventeur, médaille d'or à l'exposition des Arts Décoratifs de 1925, Il s'improvisa architecte avec succès en 1927 et bâti sa première maison "l'escargot". Au fil des commandes, il construisit 35 maisons dans ce quartier qu'il nomma "l'Excentric"...

certaines ont été détruites par la guerre. Celles qui restent sont classées à l'inventaire des Monuments Historiques.

une forme en "U" pour ce quartier si particulier...


voici "Ma Coquille"... pur Art Déco !


"Ici les murs parlent" : Trois anneaux accrochés à la corniche, sur la porte et le soupirail et ce sont "les Anneaux"...


1930...

"Un plan de cercles désaxés et des roues lumineuses excentrées qui tournoyaient dans le ciel, c'était le dancing "L'Excentric Moulin"... 


entouré d'un parc de loisirs...


"Des bandeaux en spirales ornent les fenêtres des Volutes..."

(cette maison est actuellement en cours de réfection)... 


La villa "Yvette"...


et "Suzette"...


les animaux sont également présents ...

"le Cygne"...


"Les Cigognes"...


et sa girouette...


Elles s'appellent "Les Prismes" ou "les Triangles" ou "les Cubes", "les Equerres", "les Copeaux" mais aussi ..."l'Araignée", les "Acanthes", "Florida"..., "Les Ecailles", "les Grecs", "les Canaris"...

chacune a sa particularité, toutes ont des couleurs particulières...


il reste encore des maisons avec la porte d'origine... où le fer forgé rappelait le nom choisi...




chaque maison a ainsi son histoire et ... si le sujet vous intéresse voici un article de Monsieur Daniel Desrumaux de  l'Association Généalogie et Histoire du Dunkerquois"... cliquez ici !



les petites ailes

 24/07/2016
Nous vous avions emmené découvrir le théâtre La Licorne (cliquez ici !)
aujourd'hui nous y retournons pour l'exposition "Les petites ailes"...


dans une atmosphère intimiste que je vous ai éclaircie  nous re-voici dans un monde différent où l'observation et la création se rejoignent pour notre plus grand plaisir....


Un monde de mécanique mû par la force du vent...


où les objets "ailés" utilisent les forces naturelles...


création d'insectes à partir de feuilles, d'écorces de fruits, de brindilles... comme ces libellules...


nous vous laissons apprécier le travail minutieux pour créer ces "insectes" à base d'écorces, de feuilles et de brindilles... n'hésitez pas à cliquer sur les photos ...








sur ces petits cartons nous retrouvons de jolies créations à partir d'ailettes d'arbres...


Il serait dommage de quitter ce monde de la brindille sans lire cette jolie devise...



pratiquement en centre ville, ce petit parcours, offre de bien jolies fleurs...

celles-ci ont été plantées... 


celles-là sont venues spontanément...



alternance de gris et de bleu, pluie et temps chaud drôle d'été !

alors pour vous faire patienter en attendant mieux voici quelques plantes des dunes, au ras du sol, qui nous disent que l'été est là ...

tout d'abord le joli coquelicot... tout le monde connaît... et puis...

les textes de couleur verte sont issus du livret "les fleurs des dunes de Gravelines à Nieuwpoort" Ecoguide Tjiftjaf) 


le LOTIER CORNICULE  (Lotus corniculatus 5-30 cm): "on le reconnait à une masse de fleurs jaune vif, fonçant jusqu'au rouge tacheté d'orange.

Les gousses minces et allongées ressemblent à la patte d'un poulet, d'où son nom populaire de "pied de poule". Les fleurs sont parfois appelées "sabots-du-petit-Jésus".

Sa tisane calme les troubles nerveux." 


vient ensuite la BURGANE DES DUNES (Ononis repens, var, dunensis) 10-30 cm de haut :

"vous aurez de grandes chances de la rencontrer dans les espaces libres entre les ronces et les saules rampants.... "

jolie histoire : "broutées avec plaisir par les ânes, les différentes espèces du genre furent baptisées "Ononis", ce qui en grec ancien signifie "être utile à l'âne".  Les feuilles velues, glanduleuses, souvent ponctuées de grains de sable ont une odeur d'étable. Les doigts entrent en contact avec ces sécrétions visqueuses dès que l'on essaye de cueillir les fleurs. Une espèce voisine (Ononis Spinosa) était surnomée "Arrête-boeufs". Anciennement, quand les charrues étaient tirées par les boeufs, les racines profondes et résistantes de cette plante, bloquaient la charrue et le boeuf dans le labour."  


de petits pieds de PANICAUT DES DUNES (Eryngium maritumum) 30 à 50 cm ESPECE PROTEGEE ! : 
"symbole du Conservatoire de l'Espace Littoral et des Rivages Lacustres en France, le panicaut se raréfie.. Les touristes et les plantations massives d'oyats destinées à fixer les dunes envahissent son biotope : les dunes mobiles encore en calcaire. Ses feuilles coriaces, palmées au pointes épineuses (non ce n'est pas un chardon, il appartient à la famille des carottes !!) sont recouvertes d'une couche de cire qui lui donne une couleur bleu vert.

"Panicaut"' signifie en vieux français "pain chaud" terme usité pour une plante qui, lorsque l'on s'en saisit, brûle "comme un pain qui sort du four".




viendra ensuite le LISERON DES DUNES (Calystegia soldanella) 10-50 cm..

"Liseron proviendrait d'un diminutif de lis car leurs fleurs se ressemblent. De la Belgique jusqu'en Corse, cette plante ne se rencontre que dans les dunes ! ... Ses grandes fleurs à 5 raies blanches et à corolle largement ouverte, comme le pavillon d'un vieux phonographe atteignent 4 à 5 cm de diamètre." 


ensuite l'ONAGRE A SEPALE STRIES DE ROUGE (Denothera erythrosepala - 80-130 cm) : "Importée de Virginie au XVIIIème sicèle, comme plante d'ornement ou comestible, on la retrouve dans les arrières-dunes plus ou moins bouleversées par les actions humaines.
L'Onagre s'observe rarement seule. ... Les fleurs s'ouvrent à la tombée du jour "Evening star" en anglais..... La couleur jaune légèrement fluorescente et l'odeur délicieuse attirent les papillons de nuit.
Depuis 1982, elles sont cultivées pour leurs graines riches en acide linoléique. L'huile extraite, riche en acides gras nécessaires à la santé de la peau, atténue le syndrome pré-menstruel, l'hyperactivité des enfants et l'eczéma allergique. Sa racine mélangée au vin rendait les gens heureux ! Elle permettrait également d'apprivoiser les fauves... autre nom : "herbe aux ânes"....


et aussi, la sifrage à trois doigts, la fléole des sables, le poivre des murailles, la grande consoude, pour celles que j'arrive à identifier... mais il y en a tellement d'autres, peut-être moins "remarquables" mais tout aussi utiles... 

Quand j'en saurais un peu plus je vous les ferai partager...

Nous quittons cet article sur mon "coup de coeur" (fin août) : la QUEUE DE LIEVRE (10-30 cm) "dont on se sert pour confectionner des bouquets secs. l'abondance de la queue de lièvre est généralement l'indice d'une légère perturbation du site par le piétinement." (Les plantes du littoral de Jean DAVID).




fleurs du laac

 22/05/2016
ce matin pour aller voir les décors de cinéma, nous sommes passés par le jardin du musée d'art moderne le LAAC et nous avons admiré ...

les nénuphars...


et les iris d'eau .. une façon fleurie de vous souhaiter une bonne fin de week-end !



voilà, nous sommes à nouveau sur le plancher des vaches pour une visite des logements des gardiens...

situés de part et d'autre de l'escalier, ces petits appartement accueillaient le gardien et sa famille


Bien sûr les logements n'étaient pas de cette couleur... on remarque cependant les étroits placards et l'agencement qui permettait de perdre le moins de place possible.
le panneau consacré à la vie des gardiens relate ceci : 
"Gardien d'un phare en mer en Normandie,  René Legueltel souhaitait travailler dans un phare à terre. Entre Marseille et Dunkerque, il a préféré la cité de Jean Bart où il est arrivé en 1939 avec sa femme et deux enfants. Il y est resté jusqu'en 1965.



Au début il vivait dans les deux pièces de l'entrée, puis devenue gardien chef, il a pu emmenager dans ce logement qui compte une pièce de plus. A six, Michel et Lucienne étant nés entre temps, l'espace resté compté !"...  


"Pendant la nuit il y avait en permanence un gardien en veille près de la lanterne. L'un travaillait du coucher du soleil à 1 heure du matin, son collègue prenait la relève de 1 heure du matin jusqu'au lever du soleil. Lors des deux jours de repos hebdomadaire, un gardien auxiliaire prenait la relève. "


"En 1954, des commandes et alarmes furent installées dans le logement de René Legueltel et dès lors ; il n'y eut plus qu'un gardien en poste au phare. Il fallait néanmoins monter en haut du phare pour assurer l'entretien, et au minimum deux fois par jour : le matin pour fermer le rideau qui protégeait l'optique des rayons du soleil, à la tombée de la nuit pour l'ouvrir."



Aujourd'hui, ces locaux retracent leur histoire et la vie du phare...


le journal 'le phare" existe toujours... il paraît une fois par semaine.

Bien sûr quand nous étions petits, nous y étions allés chacun de notre côté lol !
Inattendue, cette visite nous a enchantés... maintenant quand on passe au pied de l'édifice, nous pouvons dire... nous y sommes montés !



aujourd'hui pas de vent, pas de vertige... profitons pour nous régaler les yeux !

la plage de sable fin à perte de vue jusqu'à la côte Belge... un petit clic sur les photos pour les détails !


la jetée et le chenal qui mènent à la pleine mer...


nous nous déplaçons le long de la rambarde... la ville à nos pieds...


rapprochons nous un peu pour mieux voir le centre ville... sur la gauche le tout nouveau quartier "grand large" sur l'emplacement des anciens chantiers navals...


et zoomons encore pour les détails... notre appartement se situe entre les deux tours de gauche...


tournons encore... vers la zone industrielle...


et le Terminal sucrier...


le tour est complet avec la réparation navale qui nous ramène à la jetée...


et il faut bien amorcer la descente ... attention allez-y lentement c'est raide ! nous nous retrouverons en bas pour la visite de la maison des gardiens...



Après l'histoire (ici !) il fallait bien que nous y remontions un jour... 3 avril,  jour de vacances de printemps, beau temps, ciel d'azur, pas de vent... tout était réuni pour tenter l'aventure...


en prenant son temps pourquoi pas... 55 mètres de haut... 276 marches... allez courage vous êtes déjà à la 70ème ! au début on regarde les chiffres et puis... on oublie et on continue !




Philippe était parti devant et moi ... je profitais de l'excuse de faire des photos pour monter à mon train de sénateur lol !!


première étape une plate forme où des explications permettent à la fois de se documenter et surtout... de reprendre son souffle...


allez encore un petit effort...la seconde plate-forme... courage, le gardien y montait quatre fois par jour !!!


j'apprécie le travail du carreleur !


voilà voilà vous y êtes !! le dernier escalier n'est plus accessible, c'est celui qui mène à la lanterne...

baissez la tête sous la pierre qui indique la date de construction et ... régalez-vous du paysage... çà vaut la montée ...



pas plus facile d'être en haut qu'en bas quand on n'y voit pas à 10 mètres, quand la mer vous chahute de tous bords, qu'il fait nuit et que vous tournez en rond... (croquis sur le bateau...)


le moteur ramène ou déroule l'imposante chaîne ...


le radio transmet les données maritimes...  relie ces 8 hommes aux autres hommes en mer... indique les données météorologiques...


dans l'étroite cabine de pilotage... le matelot de veille se réfugiait parfois... on y entreposait les fanions de signalisation...


"Le phare portait à 25 milles nautiques (puissance de la lampe 1 500 watts alimentée en 110 volts), son feu équipé d'une lentille de Fresnel était parfaitement identifiable (éclat blanc toutes les cinq secondes). Le Sandettié était par ailleurs très visible sur les écrans radar des navires grâce à son transpondeur Racon (RAdar beaCON). Par mauvaise visibilité, il faisait entendre sa corne de brume, mauvaise visibilité qui augmentait les risques de collisions auxquelles ce navire captif ne pouvait échapper alors que les fortes tempêtes pouvaient le faire dérader." (source Wikipédia)...


souvenir de mon enfance : ma mère n'aimait pas entendre ce son triste lancinant et morne par temps de brouillard... son frère était marin de la marine marchande... cette corne de brume fait partie de l'histoire d'une époque...

"En raison de leur coût et des avancées technologiques, les bateaux-feux ont été progressivement remplacés par des bouées lumineuses" (Phares de France).

Le Sandettié a été désarmé en 1989... il reste le témoignage d'un passé de courage des hommes de mer.



alors remontons d'un niveau vers les "appartements"... 
La largeur ... 7 65 mètres... ! et tout doit permettre la vie à bord...
(plan exposé sur le bateau)...


la cuisine...


les frigos ... pas très grands pour 8 hommes pendant 15 jours !...


la "salle à manger" de l'équipage, deux hublots en hauteur, pas de décorations, un endroit exigu...


pour dormir... une couchette... une armoire... un lavabo...pour les gradés, des lavabos communs pour les matelots... vase clos pour une quinzaine...


"La relève avait lieu tous les 15 jours et était assurée par le navire baliseur si les conditions météo permettaient de transborder les hommes et le matériel. La vie à bord était monotone et pouvait être éprouvante quand la brume ou la tempête multipliait les risques d’abordage ou de déradage." (Phares de France)...


deux équipes se relayaient en quinzaine...le navire baliseur "Emile Alard" des phares et balises transportait les hommes pour la relève... quand il était en mission, la vedette Esquina le remplaçait... il y avait donc une couchette  pour chacun des deux capitaines... une couchette pour chacun des deux maîtres d'équipage et une couchette pour les deux cuisiniers...en alternance...
ci-dessous, la salle à manger des gradés...


revenons à la surface et montons sur le pont...

ce sera le 3ème et dernier volet de cette visite...



je vous avais parlé de ce bâteau-feu (ici !) qui naviguait par tous les temps pour signaler la position des côtes lors de mauvais temps ou temps de brume 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24..


"Mis à poste en 1949, le BF 6 (bateau-feu 6) fut appelé successivement Dyck et Sandettie, du nom des bancs de sable qu’il était chargé de signaler. À chaque changement d’affectation, on changeait le nom peint en grandes lettres blanches sur la coque." (phares de France)


Désormais à quai, il vit une seconde vie avec le Musée Portuaire...nous sommes allés le visiter... vous nous suivez ?



alors commençons par le fond de câle où toute la machinerie permettait aux vaillants équipages de signaler aux autres navires leur position...  un moteur de 120 chevaux... 47.5 mètres de long... à l'assaut des vagues et du mauvais temps...


Ils fallaient des hommes solides et compétents... Il ne suffisait pas d'avoir un moteur puissant pour ce bateau mais aussi des sources d'énergie pour alimenter la vie à bord...



là... en bas... le mur de contrôle permettait de surveiller l'ensemble du fonctionnement de ce bateau


pour y aller... un escalier ... je peux vous dire que j'ai pris le temps de descendre comme les marins... à reculons !!


au niveau au dessus... l'atelier... réparation d'urgence... il fallait tout à bord... pour que jamais ni le bateau ni le feu de signalisation là-haut n'arrêtent leur mission...

" L’équipage de ce navire sans destination se composait de 8 hommes chargés de conserver le bateau et son système d’éclairage en bon état de fonctionnement, d’effectuer et de transmettre des relevés météorologiques ou encore d’assurer la surveillance des navires qui passaient à proximité." (phare de France)


A l'intérieur, du bas jusqu'au sommet de la tourelle, un escalier de barreaux permettait de changer la lampe, faire des réglages même si c'était temps de forte tempête... mal de mer ? ...connais pas !...


un téléphone permettait à l'homme de quart d'appeler le capitaine dès qu'une urgence se présentait...

le deuxième volet sera consacré à la vie à bord...



art moderne

 12/04/2016
Je vous ai présenté le Jardin du LAAC ici,   ici et aussi  ...

Cet après-midi, nous étions partis faire une balade et donner du pain aux canards.. enfin certains se sont invités au repas lol !
 


et... il s'est mis à pleuvoir alors nous sommes entrés visiter le musée...


la "Tempérance de Niki de Saint-Phalle" vous attend pour commencer la visite...
Entre deux expositions, seuls les oeuvres phare de la collection sont accessibles...

les petits coussins de couleur vous invitent à vous asseoir pour lever le nez sur les différents niveaux...


l'ensemble du musée est très ouvert à la fois entre les salles....


mais aussi sur l'extérieur...


la lumière est partout présente jusqu'à l'éclairage zénital du plafond...


Nous avons pris le temps de re-découvrir le "Circus de Karel Appel"... monde étrange et coloré...


et celles de BEN ...pseudonyme de Benjamin Vautier, né le 18 juillet 1935 à Naples en Italie, artiste français d'origine suisse... Appartenant à l'avant-garde artistique post-moderne, Ben appartient au groupe Fluxus et est proche du Lettrisme (Wikipédia)...


au deuxième étage, sont classées les lithographies... Il suffit de tirer les tiroirs à la verticale ou à l'horizontale pour pouvoir les apprécier...


Nous étions contents que la pluie nous ait incités à faire cette petite pause culturelle...
Le soleil était revenu et nous avons pu continuer notre balade...



Extra ordinaire banane

 07/04/2016
douceur d'un fruit riche en Potassium, Phosphore, Calcium, vitamines A, B et C, on ne se lasse pas de parler de ses nombreuses vertus... En france, on compte 9 kg de bananes par personne et par an (7 bananes environ dans un kilo) ...

Dunkerque est le premier port français d'importation de fruits et légumes en conteners, dont principalement la banane... Le musée portuaire propose une exposition temporaire jusqu'en février 2017... de quoi vous donner la banane !



Longtemps limité dans l'exportation de leurs bananes, la Martinique et la Guadeloupe rencontraient le problème du mûrissement de ce fruit. Puis des bâteaux aménagèrent des cales frigos qui permettaient d'acheminer les fruits en 9 jours...

Aujourd'hui, les porte-conteneurs déchargent  à Dunkerque, 270 tonnes de bananes par an, en provenances des Antilles françaises,  selon les régles françaises en matière environnementale, sociale et de traçabilité alimentaire...


Le régime de bananes est découpé en 'mains" qui sont lavées et dont on enlève tout fruit abîmé ou trop mûr. Les "mains" seront ensuite scindées en "bouquets", déposés dans des cartons, emballées puis stockés dans les conteneurs maintenus à température de 13° C... cette température sera la même dans les entrepôts jusqu'à la mûrisserie...


"Un bateau de 750 conteneurs de 40 pieds arrive toutes les semaines" (source du net).
Contrôlés, les fruits un peu trop mûrs sont donnés à des associations et les moins consommables, transformés en produits pour animaux, ce qui est beaucoup plus utile et revient moins cher que de les détruire !

Les bananes partent ensuite pour les M.I.N., pour des centrales d'achat de supermarchés et dans toute l'Europe...
 


Présentée sur de jolis chariots, cette exposition, retrace l'histoire de la banane, depuis son arrivée des Indes dans les Antilles.

on y découvre l'organisation des plantations, la surveillance et l'état de mûrissement des fruits...


S'il existe 1000 à 1500 variétés de bananes (dont des bananes roses ou rouges ! ), nous consommons plutôt la "cavendish", la banane "Plantain" est considérée elle comme un légume ...




L'exposition ne laisse pas les enfants en reste et de nombreux jeux éducatifs leur sont proposés : charger un porte conteners avec des cubes de bois, répondre à des questions diverses, placer les planches au bon endroit pour trouver la réponse..., et même appuyer sur le ventre du Minion dégusteur de banane... (nous ne nous en sommes pas privé lol !)


comme aujourd'hui, c'était le vernissage, nous avons eu droit à des petits cadeaux... un crayon, un mini badge, une carte postale en cuir, de la documentation... et... une banane bien sûr !... un après-midi très instructif ...!



La chapelle dite "du voeu" est en bois polychrome...


"Dans la chapelle absidale dite « chapelle du vœu », offerte par la famille Brame-Wallaert et inaugurée en juin 1890, on peut admirer un ensemble de onze vitraux classés monuments historiques, exécutés dans l'Atelier Lorin à Chartres d'après les dessins du peintre valenciennois Charles Crauk


Ils représentent différentes scènes de l'Ancien et du Nouveau Testament."  


"L'église est pourvue d'un important mobilier néogothique, dont des stalles entourant le chœur, un ensemble de confessionnaux tous différents "




le chemin de croix est également en bois sculpté...


Les grandes orgues ont été réalisées par Pierre Schyven de Bruxelles. L'orgue de chœur, de style néogothique anglais, de la fin du xixe siècle, a été réalisé par la fabrique Berington & Sons."


avant de sortir notre regard est attité par la cage d'escalier qui mène aux grandes orges...

c'était une belle visite. 



Cette photo prise en 2014 montre une toute petite partie de cette église enclavée pas loin du centre de Lille... 


Les textes colorés en vert sont de source du Net...

" L’édifice a été construit à la suite d'un vœu prononcé par les Dames de l'association des Enfants de Marie du Sacré-Cœur (dans la Chapelle des Dames du Sacré-Cœur, rue Royale) le 7 octobre 1870 pour préserver Lille de l'invasion prussienne. Une dizaine d'années plus tard, alors que l'église paroissiale était déjà ouverte au culte, un second vœu fut prononcé par des dames de la ville concernant la construction d'une chapelle dédiée au Sacré-Cœur (la chapelle du vœu, chapelle absidale située derrière le chœur) et destinée à devenir un lieu de recueillement spécifique à l'intérieur de l'église même...



Le clocher, haut de 75 mètres, n'est achevé qu'en 1928 par l'architecte Charles Sarazin. Construit en béton armé, il n'a pas résisté aux intempéries et a dû être restauré entièrement de 2005 à 2008."

 



Commençons par l'entrée et la nef bien sûr ....
 
"De style néogothique, l'église du Sacré-Cœur est l'une des plus grandes de Lille avec 90 mètres de long, 24 mètres de large et 22 mètres de hauteur sous la voûte principale. 


"L'église a été érigée par l'architecte Jules Batigny entre 1875 et 1878 puis entre 1895 et 1898. Les chapelles absidales ont été ajoutées au cours de la seconde moitié des années 1880. Lorsque l'église est consacrée, le 20 juin 1902, le clocher n'est pas encore achevé."



avant d'arriver au transept nous pouvons admirer deux reliquaires ...

dédiés aux saints martyrs Basilée et Prime...


le transpet est très lumineux et

"adopte un plan basilical, avec un déambulatoire qui fait le tour du chœur. Le transept est éclairé par trois rangées d'ouvertures : une rosace sous la voute, cinq petites fenêtres, puis deux plus grandes où sont représentés les quatre évangélistes. "


cette partie est en bois ciré...


celle-ci est en pierre de taille...


voici une des deux rosaces...


la chaire en bois de chêne fut offerte au chanoine Brande pour son jubilé : 25 ans de présence comme 1er curé de la paroisse...

Elle a été réalisée par l'atelier d'ébénisterie de la maison Buisine


"Au pied de la cure figurent les trois vertus théologiales  : 
- la foi portant une règle (car la foi mesure tous les actes des chrétiens)
- l'espérance avec son ancre de navire
- la charité portant un coeur

On appelait ces chaires "chaires de charité" parce que c'était là qu'était proclamée la parole qui disait la vérité, les vérités fondamentales de la foi aux croyants rassemblés. 
Une sorte d'abat-voix permettait aux prêtres de se faire entendre de toute l'assemblée. Les personnes situées dans les premiers rangs retournaient leur siège ou bien s'asseyaient sur leur prie-dieu"...

 à demain pour la suite...



Il avait fait froid et sec mais grand soleil depuis deux jours... alors jeudi, nous avons pris le train pour Lille...


nous avons bien marché sous la neige fondue qui tombait presque tout le temps...
une nouveauté près du bâtiment des nouvelles technologies, une  péniche café théâtre...


citons quand même cet arbre fleuri malgré le froid...


La péniche Jana...


nous n'en avons vu que rarement qui faisaient presque toute la longueur de l'écluse...


le zoo de Lille est figé dans le froid et la surface de l'eau est gelée...


les pélicans attendent les rayons du soleil...


nous revenons vers le centre ville. Le temps est toujours aussi mauvais... nous entrons dans l'église du Sacré Coeur pour une visite bien opportune... nous ne serons pas déçus et çà fera l'objet du prochain article...
(la photo ci-dessous a été prise en été ;-)) !)



une belle occasion pour marcher... jusqu'à Coudekerque Branche (source wikipédia : "Coudekerque-Branche appartient à la région naturelle du Blootland, caractérisée par un paysage plat et la présence de nombreux canaux contrôlés)"

elle est traversée par quatre canaux : celui de Bergues, celui de Bourbourg, celui de Furnes (Belgique) et celui des moêres... 



"La commune de Coudekerque naquit au XIème siècle en plein cœur du « croissant vert », zone forestière regroupant désormais le Bois des Forts, le Fort Vallière et le Fort Louis.Elle est mentionnée dès 1067 dans le cartulaire de l'Abbaye de Saint-Winoc à Bergues. son emblème était l'aigle"

Les armes de Coudekerque-Branche se blasonnent ainsi : « De sable à un hérisson d'argent couronné d'or ».


Les travaux d'aménagement de la berge du canal de Bergues ont commencé l'an passé, ils ne sont pas tout à fait terminés mais la balade est charmante...


la berge s'étage sur trois niveaux...


Elle a été aménagée pour faciliter la mise à l'eau des canoë-Kayak qui s'y entrainent. La promenade longe le jardin public, permettant aux promeneurs à pied, à vélo, en rollers de profiter de la vue ... comme ici face au restaurant "le Soubise" (trois fourchettes au guide Michelin) implanté dans une auberge du XVIIIème...


ce portail en fer forgé vous mène vers les vestiges du fort et quelques douves...


tout autour s'étend un écrin vert....


les environs de Dunkerque était protégés par des forts construits par Vauban.

sur ces emplacements, un parc de 33 hectares est devenu un "poumon vert" très fréquenté...


nous sommes passés par l'allée des pêcheurs mais d'autres zones offrent, soit un parcours sportif, soit des aires de jeux pour les enfants, soit un secteur animalier...


sans compter les nombreuses allées qui permettent la simple promenade à travers la verdure et les arbres...


Il nous a fallu quitter ce coin nature pour traverser la ville...

voici  l'espace culturel Aragon. Ce bâtiment date de 1909... on y trouve "Hocus Potus", la première école de magie de la Côte d'Opale !


nous sommes revenus par notre parcours habituel et surprise .... une "Madame l'Oie" attendait la distribution de croûtons de pain que des grands parents, accompagnés de leurs petits enfants, distribuaient le long du canal...


est-ce la Saint Valentin ? Monsieur Canard a laissé le pain pour sa chère et tendre...! 

c'est sur cette image romantique que nous vous disons... à la prochaine fois !



Le soleil était là mais à 14h, nous avons eu une averse de grêles... nous y allons... nous n'y allons pas ? 
et puis nous nous sommes risqués à faire la balade du port jusqu'à l'écluse De Gaule. La marée était haute et les vagues fouettaient le bout de la jetée...


à marcher il faisait bon malgré le vent du nord...

nous ne pouvons pas aller plus loin puisque le pont a été déposé pour réparation. Il ne sera à nouveau opérationnel qu'en 2017 !


Un pétrolier le "sea conger" entre dans l'écluse. Il devra attendre la mise à niveau pour accéder à la mer....


Nous voyons arriver le mauvais temps au loin et nous nous décidons à faire demi-tour...


au loin le soleil est encore présent et nous voyons distinctement la côté belge...


les huitriers pies aussitôt se mettent à l'abri...


les nuages nous rattrapent et nous n'échaperons pas à l'averse... juste le temps d'admirer l'arc-en-ciel...


bon tant pis, nous sommes sous une petite grêle mais heureusement le vent est de dos et nous n'avons pas froid, alors on avance, on avance...

le goéland marin, que l'on reconnait à son plumage sombre par rapport au goéland argenté et qui est de plus grande taille, devait être fatigué sans doute, il se reposait au bord du quai... nous nous sommes éloignés pour ne pas le faire s'envoler...


le pétrolier a du s'en aller en mer parce que le "clairvoyant" revient vers sa base... Il ne pleut plus... le soleil revient... un petit signe au capitaine du remorqueur et retour chez nous bien au chaud. Nous avons les joues rouges et le coeur content !



temps froid et sec, pas de vent, du soleil... notre balade aujourd'hui ira vers les canaux...
la lumière est belle ce matin...


les écluses sont ouvertes pour "vider" les canaux intérieurs vers la mer...


le héron, repu et le ventre au soleil, s'accorde une pause...


les reflets dans l'eau sont très nets...


et méritent que l'on s'y attarde ! ...



une bonne balade pour s'oxygéner et le plaisir d'admirer le soleil couchant...





pendant trois week ends des animations auront lieu dans la ville... sous l'éclairage de la place, la statue de Jean Bart prend un autre relief...


dans les rues, les "lucioles" juchées sur des échasses, déambulent...


sous l'oeil du magicien ...


ici le cracheur de feu fait ouvrir grand les yeux des petits spectacteurs...


et nous avons le plaisir de découvrir la virtuosité de ces quatre musiciens du groupe "Belvédère" qui nous ont offert un festival de musique rythmé et sympathique...


l'église était ouverte... la lumière est magnifique...


et joue avec l'architecture...


les tuyaux de l'orgue prennent d'autres tons...


tout prend une autre dimension chaleureuse et paisible...


et c'est sous la bonne garde du beffroi que nous donnons rendez vous pour une prochaine balade en ville...



si on considère la date de notre balade sur le Texel, nous avons mis du temps pour revenir lol ....

alors si vous le voulez bien reprenons là où nous en étions restés...

après notre avancée dans le port (ici !) puis notre rencontre avec d'énormes navires (ici...) et le travail des remorqueurs ( ..), il est temps de rentrer...

nous passons devant le site des hydrocarbures... eh oui ... industrie oblige...



nous avons l'impression que ces navires n'ont ni début, ni fin...


au loin, sur l'ancien site des Chantiers navals, nous apercevons les constructions modernes du nouveau site Neptune...


cette ouverture béante sur le travail à grande échelle reste impressionnante...


eh oui ici la ville nous paraît minuscule, tout semble si proche... de loin, voici le Fonds Régional d'Art Contemporain accolé à l'ancien atelier de préfabrication surnommé "la cathédrale"...


passage vers les bassins par le pont du môle 2 tout beau tout refait...


du bâteau, nous pouvons bien voir le système de rotation de ce pont mobile...


nous retrouvons la ville, les mâts du "Duchesse Anne" et le beffroi de l'église...


le pont de l'université se lève déjà pour notre passage...


et nous revoici dans le bassin du commerce où les bâteaux de plaisance sont bien à l'abri...


le pont de la C.U.D. se lève également ... l'espace semble bien étroit...


mais çà passe !


les tours de la ville se détachent sur le ciel bleu...


l'hôtel de ville...


et la tour du "Leughenaer" dernier vestige des remparts bourguignons...


on ne saurait parler de balade en mer sans parler poissons bien sûr !!

voici une affiche de l'ancienne vente à la criée... on voit la tour du Leughenaer sur la gauche de la photo...


et voici les "aubettes" actuelles où nous allons chercher le poisson tout frais et ... les moules qui sont de nouveau sur les étals dunkerquois.



douceur d'une petite pause ce matin au jardin du Laac...









début de la balade ici
les navires se font de plus en plus gros ici

et voilà ... le Philippos A est sorti de l'écluse vers son quai d'attache...


l'écluse est libre...


on voit bien le travail des trois remorqueurs sur les côtés et à l'arrière,  pour orienter ce monstre qui ne pourrait le faire tout seul, vers le quai...


voici le remorqueur le "Triomphant"... regardez la vitre centrale tout en haut... derrière se trouve un homme aux commandes.... imaginez sa taille d'homme par rapport au remorqueur puis la taille du remorqueur par rapport au navire et vous aurez une idée de ce que nous avons eu l'occasion de voir de près....


les remorqueurs peuvent se déplacer grâce à leurs puissantes machines dans les quatre directions afin de faire manoeuvrer ces masses énormes... 

vous pouvez avoir un aperçu du travail du "Puissant" lors d'une mission similaire ... en cliquant sur ce lien ...


même dimension surhumaine.. voici le remorqueur et le château du navire... tout là-haut... dans la ligne de vitre tout en haut ... se trouvent des hommes qui sont aux commandes de ces géants et qui ont la responsabilité de les mener à bon port...


la proue avec son énorme bulbe évolue lentement vers le quai minéralier....


ici un autre navire "moins gros" est en chargement....


nous sommes devant Arcelor Mittal ... tout est couleur minerai...


le minerai est amené jusqu'aux quais de chargement...et vice versa par ces longs cheminements ...


les portiques chargent et déchargent les navires en moins de 72h...


nous amorçons le demi-tour pour revenir vers la ville.... 

à bientôt pour la prochaine étape de cette escapade !



ce bâteau fait partie de la compagnie des bâteaux de géophysique. Il est aussi tireur de câbles et sonde le sous sol marin pour enregistrer les profondeurs. Cette technique de mesure indirecte consiste à enregistrer en surface  les mouvements et permet de mieux suivre les mouvements techtoniques et une meilleure connaissance des fonds sous-marins....


plus nous avançons dans le port, plus nous rencontrons de gros navires et plus nous nous sentons... tout petits !!


nous approchons du dock flottant où l'on répare les navires...


nous retrouvons le poseur de balises, les "hauts de France", amarré là en attendant de nouvelles missions....


du quai côté terrestre, le dock flottant semble fermé, mais de ce côté on voit qu'il est à "fleur d'eau" et que les travaux vont bon train sur ce navire. Les journées d'immobilisation d'un tel navire coûtent très très cher et le travail doit être réalisé dans les meilleurs délais...
pour imaginer la taille de ces "monstres" vous avez en bas un humain en combinaison orangée !!!...


nous voici à l'écluse Wattier qui permet aux bâteaux de moyen tonnage de passer par là...


Dunkerque ce n'est pas que la ville et la plage, c'est aussi pas loin... la sidérurgie avec Arcelor MIttal... Un navire doit être chargé ou déchargé en moins de 72 heures....


Et voilà !!! le Capitaine nous annonce que nous sommes bloqués pour la suite de notre balade... Priorité au géant qui entre par l'écluse Charles De Gaule !!! 

c'est super nous allons assister au magnifique travail de CINQ remorqueurs qui vont guider ce géant vers son quai d'attache ....


voici le premier remorqueur, celui qui va tirer le géant pour le guider dans la manoeuvre....


une idée de la taille de ce navire... quand on sait que l'écluse fait 365 mètres de long, et que c'est toujours le deuxième plus grand ouvrage de France.

 

ce navire, c'est le PHILIPPOS A :

 

Tonnage brut: 92183

Port en lourd: 175 108 t

Longueur x Largeur: 292m x 45m

Année de construction: 2011



les deux remorqueurs à l'arrière guident la poupe du navire pour le conserver dans sa trajectoire....


nous sommes en admiration devant ce travail de haute précision....

 à bientôt pour la suite de notre balade....



le 29 juillet dernier, il faisait beau (si si !) et nous étions en vacances depuis peu... le soleil était au rendez-vous avec juste un peu de vent pour ne pas cuire... nous en avons profité pour faire une balade sur le Texel... vous embarquez avec nous ? ....

Gina (diminutif d'Angélina) est notre pilote.  blonde, souriante, accueillante et surtout bon capitaine !!!


Le bateau "le Texel" remplace depuis le 1er avril 2008 "la Bazenne" pour les visites du port de dunkerque...


départ du bassin du commerce, l'un des plus vieux bassins de Dunkerque....


Nous retrouvons : le remorqueur "l'Entreprenant"   vu côté maritime ....



puis le bâteau feu "le Sandettié" ...construit en 1947...


et bien sûr le "Duchesse Anne", navire-école venue de Brême en 1901...


voilà le premier pont se lève entre le bâtiment de la Communauté Urbaine et le quai... vu la largeur du bâteau ce passage nous semble étroit ...


passage dans le bassin de la marine où Jean Bart mettait ses bâteaux à l'abri de la tempête... nous y retrouvons le "Princesse Elizabeth"... avant de franchir le deuxième pont qui vient de se lever...


nous entrons dans la partie intérieure du port au môle 1 avec regard à babord  sur "la Halle aux sucres" entièrement rénovée, modernisée et qui fera l'objet d'un article prochainement...


et à tribord sur les nouveaux logements étudiants de style nordique...


nous nous apprêtons à virer de bord en laissant sur tribord  le port autonome (à droite) l'hôtel des nouvelles technologies...qui accueille des activités en lien avec les technologies de l'information et de la communication (au centre)
et l'ancien bâtiment du remorquage construit en 1956, d'où partaient "les abeilles" ces remorqueurs de haute mer, chargés de guider les navires dans leur entrée et sortie au port. (à gauche)...
Depuis 2009, il accueille la maison de l'emploi et l'agence de développement Dunkerque Promotion et le Conseil de développement durable...

 



voici le bassin de radoub où le navigateur Joé Setten qui a participé au Tour de France à la voile avec l'Orion amarrait son bâteau .. la porte qui  fermait la "forme 4" (ou cale sèche) à été enlevée... depuis "Certains bateaux y sont à quai. Mais la forme 4 sert également à l’entraînement des pompiers et de certains clubs de plongée ou d'apnée dont le club Apnéaquatir de Dunkerque." (texte issu du site "apnéeaquatir")




voilà nous nous éloignons de la ville... nous passons à côté de l'écluse Trystram et le phare du Risban qui nous domine de ses 59 mètres de haut pour aller visiter le port Est, "le plus vieux de l'agglomération avec 17kms de façade maritime, 7000 ha de surface et qui accueille 6 500 bateaux/an...

l'aventure commençait... 



balade champêtre...

 31/07/2015
Nous partons comme d'habitude de West Cappel....


cette année dans ce coin de flandre intérieure ... des "patates", du blé... des patates... du blé... nous ne mourrons pas de faim !...


ahh ! autre chose une petite parcelle de lin... à petite parcelle, petite machine... dans un nuage de poussière, retournement des tiges de lin pour séchage... heureusement il fait sec...


au détour du chemin, une bien jolie maison...


bon il n'y aura pas que du pain et des pommes de terre... Impressionnant ce champ immense de poireaux...


voici une ancienne réserve "réfrigérateur" !!! non pas un grenier à grains mais cette réserve est creusée dans le sol à une belle profondeur...ainsi elle conserve frais des tas de produits de façon naturelle...


nombre d'exploitations cessent et les anciennes fermes deviennent de grandes maisons pour particuliers...


dans ce secteur, il y a beaucoup de chevaux, particulièrement soignés et celui-ci en est l'exemple...


du soin... une pelouse coupée ras, les bordures nettes et ce magnifique massif d'hortensias blancs...


curieux ce champ, après celui des choux de Bruxelles.... mais qu'est-ce donc ? je me suis approchée et comme faisait mon grand père j'ai froissé les feuilles ....
une étendue à perte de vue de... céléri boule !!!! j'avais l'odeur sur les doigts...


dans cette ferme, où à chaque passage j'apprécie  la décoration et les fleurs qui resplendissent de santé, tout est propre et net et accueillant !


nous continuons le chemin à travers champs de maïs, petits pois, seigle...


au loin le Mont Cassel se dessine assez nettement ....


et puis c'est le retour... gorgés de soleil, d'odeurs et de verdure nous voici revenus à la voiture... un bel après-midi  !



les animaux ne sont pas en reste face à cette explosion de vie... et nous avons compté 11 canetons près de cette maman cane...


dans la famille foulque, ce jeune bébé n'a pas encore sa plaque frontale blanche...


et quand l'appétit va... tout va...


De loin, ce grèbe huppé nous ferait croire qu'il a des oreilles de Mickey...


mais de profil, il est plutôt "beau gosse" ...


le héron quant à lui fait semblant de ne pas nous avoir vu...


et plumes au vent guette les petits poissons qui s'aventurent trop près...


le canard, lui, prèfère ne pas voir çà !!!


doucement nous nous rapprochons du zoo qui ouvrira de nouveau ses portes la semaine prochaine.

les pélicans répètent des simulacres d'envol...


ou nous interprètent le lac des cygnes...


oh là là, les travaux investissent le secteur du paon qui donne de la voix pour faire savoir qu'il est là...


Offensé d'être chassé, il va, d'une patte majestueuse dans ses appartements...


tandis que placides, les rhinocéros blancs attendent la fin des travaux...

c'est sur cette attente que nous finirons la journée, en souhaitant vous avoir bien diverti !



nous avons retrouvé les saules pleureurs penchés sur la rivière...


et aussi l'arbre coupé qui étalait ces branches dans un hallo vert pâle...


une autre sculpture dans ce tronc posé au sol...


et ces arbres morts debout ...


qui servent encore à la nature...


et cet arbre "rhinocéros" aux branches siamoises...


mais il n'y avait pas que çà à voir ce jour-là ...



La Citadelle, boisée est traversée de chemins goudronnés et de passages en terre. Partout, nous retrouvons les constructions de  Sébastien Leprestre, marquis de Vauban. 
La construction s'est déroulée de 1667 à 1670, ce qui explique qu'aujourd'hui les murs subissent l'assaut du temps...


Le coeur de la Citadelle est entouré de cinq bastions formant une étoile...


des travaux de consolidation sont en cours pour maintenir ces remparts fortifiés...


çà nécessite du temps, des moyens financiers et du savoir-faire....


...


Il serait en effet dommage de laisser se dégrader d'aussi belles constructions...

mais, il n'y avait pas que çà à voir ce jour-là .



les fleurs nous ont accompagné tout au long de la balade et çà à commencé dès la place de la Liberté à Lille où se tenait un marché aux fleurs....


ces jolies couleurs donnaient bien envie de s'attarder...


fleurs et plantes aromatiques formaient un joli parterre...


La Ville de Lille a eu la bonne idée d'associer les alysses aux tulipes, donnant un aspect vaporeux aux différents carrefours...


en citadelle, le meilleur jardinier étant la nature, les marronniers nous offraient leurs thyrses dressées (en forme de pyramide) rien de savant, je suis allée voir sur Wikipédia lol !


et en Citadelle, les Grandes Consoudes (aussi appelée "oreille d'âne ou langue de vache"...) offraient des tons de blancs à roses pourpres...

il y avait encore d'autres choses à voir ce jour-là ...



eh oui un peu de vacances, un peu de dépaysement, une journée presque ensoleillée... nous voici repartis pour la Deule

1er chapitre : les chemins.... 

Voilà vous avez quitté le centre de Lille pour arriver au Port fluvial (fera l'objet d'un prochain article)...


et la verdure éclate partout même à la gare d'eau nouvellement mise en valeur après travaux...


l'ancien chemin de halage est submergé de fleurs aériennes qui ondulent sous le vent...


devant le bâtiment Eura Technologies, les roseaux ont poussé et l'herbe adoucit la construction de l'ancienne filature...


La "maison folie" se niche dans un écrin vert...


nous passons de nouveau dessus la Deule pour nous retrouver en Citadelle....


La péniche loudement chargée, presqu'au ras de l'eau attend que l'eau de l'écluse monte pour lui permettre le passage vers le port fluvial...


Il aura fallu seulement 5 minutes pour que le niveau de l'eau permettre l'ouverture des lourdes portes....


la longueur de ces géants des fleuves est impressionnante...

il n'y avait pas que çà à voir ce jour-là ....



l'office du tourisme vous indique... l'atelier des automates...
je m'imaginais des miniatures... alors poussons la porte de l'atelier....


nous sommes accueillis par Maigret en personne ! journal d'une main et pipe de l'autre ...il a été créé pour l'année du livre sur les romans policiers....
Esquelbecq est le village du livre, ne l'oublions pas !


celui-ci a demandé à partir d'une peluche, 3 heures de fabrication pour l'année du livre sur le thème 'Alice au pays des merveilles"... animations, bouquinistes... animent la nuit du livre....


les gentilles marmotes vous scrutent de près ... qui sont ces visiteurs .. ? ....
chaque personnage demande des heures d'ingéniosité, de la récupération de moteurs, machines à laver, ordinateurs.... et surtout une imagination au-delà du commun....


le propriétaire, concepteur, récupérateur, tombé dans la marmite quand il était petit vous fait l'inventaire du propriétaire....parce qu'avec ces majorettes tout automatisées, il est allé jusqu'à Barcelone !!!!
 ....
Il crée aussi des géants qui ne sont pas dans la visite faute de place et surtout parce qu'ils sont partis loin de leur géniteur....


Attention, n'y aller qu'avec une âme d'enfant !!! lol ! 
parce que pour faire vivre les automates, il faut participer .....


curiosité parmi cet "univers" .... le moulage des visages des gens du village !
à base de produits naturels, on obtient un moulage de plâtre que beaucoup de "propriétaires" s'empressent d'emmener chez eux...
vendredi, 21 moulages étaient prévus.... en voici quelques échantillons....


c'est aussi un endroit où l'on rencontre des automates avec un regard sur la vie de tous les jours : une mamie qui tricote en imposant ses points de vue, le "poivrot" du coin qui lève le coude au-delà du raisonnable, , l'orchestre de la commune, et bien d'autres "personnages", comme la chèvre mais qui ne raconte pas l'histoire de Maître Seguin parce que la fin est trop tristre.... et Maître Renard qui nous a conté l'histoire du renard et du corbeau bien sûr !


Esquelbecq est un village patrimoine, qui préserve son passé, qui vit de son présent et s'est spécialisé dans le bouquin....


c'est  aussi un village de gîtes et de tables d'hôtes, de curiosités comme cet arbre-lyre...


sans compter la brasserie qui fait la 'blonde d'Esquelbecq" et là je devrais y retourner parce qu'elle ne se visite que sur réservation... et puis... si vous voulez en savoir plus... suivez ce lien ici !



3) le château

le site de la commune d'Esquelbecq nous dit ceci : 
Le château d’Esquelbecq a la forme d’un grand quadrilatère flanqué de huit tourelles. Un liseré de pierres blanches le ceinture à mi-hauteur et aurait pour signification la haute puissance des seigneurs du lieu. L’édifice, auquel on accède par deux ponts, est entouré de douves."


ramassé sur lui-même et de haute taille, il possède 8 tourelles....
il a été percé au fil du temps, de fenêtres malgré l'épaisseur parfois d'1 mètre de ses murs...


le colombier (sur la gauche) date de 1606...


le jardin à la française est entretenu toute l'année, bien que le château (privé) ne soit plus habité et ne se visite pas... le donjon s'est effondré en 1984, il est en cours de restauration....


Il jouxte l'auberge du château (1615). On remarque les murs ornés de signes runiques décoratifs...


Voici la maison dite du chevalier Louis de Guernonval...
"Ce chevalier d'Esquelbecq puis baron en 1612 a relevé les ruines du village et restauré le château et l'église. C'est pourquoi on retrouve les mêmes décorations sur la façade de l'église que sur la décoration du château et de l'auberge...
Esquelbecq appartiendra à la famille pendant 225 ans ! 



Ce fut le dernier  à être enseveli dans la crypte de l'église" en l'an X...




une autre vue du château... et sa légende ...
"Au XVIIe siècle, Marie-Jacqueline Triest, châtelaine au château d'Esquelbecq est assassinée par sa servante, qui dans la nuit enterre le cadavre dans le parc du château. Mais le chien de la châtelaine déterre le corps et la servante est confondue puis pendue. Depuis, la Dame au petit chien apparaît dans le parc du château. Un tableau dans l'église du village, la représentait accompagnée de son chien. Ce tableau a disparu lors de l'incendie de 1976." (source Wikipédia).


le colombier d'un peu plus près ...


les douves...


et la conciergerie (1590)...

le dernier volet vous proposera une visite assez particulière dans le monde des automates...



2) l'église :

l'église St Folquin date  du 10ème siècle. Elle a été modifiée au 17ème en hallekerque. Elle présente trois nefs d'égales dimensions...


le 11 avril 1976, dimanche des rameaux, elle fût ravagée pas un incendie. Il ne restait que les fonds baptismaux et la sacristie...

(photo prise du panneau explicatif à l'intérieur de l'église)


Les sculptures carbonisées impressionnent le visiteur...




Elle a été réouverte le soir de Noël 1978...


Dès l'entrée, vous levez la tête vers l'orgue mésotonique, d'une jolie couleur bleue. Ce mot très technique, indique que tous les tons sont égaux à une valeur médiane (source Wikipédia)...



et du même coup, vous pouvez apprécier le travail remarquable des charpentiers qui ont refait la toiture, en beau chêne blond...


la Piéta de l'entrée, bien que résolument moderne, dévoile la pureté de ses lignes sous le soleil matinal qui entre par le côté...


un premier chemin de croix est en céramique...


et un autre, en bois cette fois...


le choeur est également très récent et les vitraux ont été détruits par l'incendie...


le bénitier est en métal...


on ne peut quitter l'endroit sans parler du clocher....75 marches vous font arriver tout là-haut, où la vue doit être superbe. Il n'est possible d'y aller que sur réservation. 
les 23 cloches carillonnent joyeusement des airs de la région tous les quarts d'heure vous incitant à continuer de visiter ce village bien sympathique....

 



Le soleil au rendez-vous, un moment de détente... et un joli souvenir d'une journée réussie...

Esquelbecq, village du livre et du patrimoine. Village surprenant par ses diversités. Quatre volets pour le blog :
1) la balade
2) l'église  
3) le château
5) l'atelier des automates...et autres curiosités esquelbecquoises....


1) la balade :
Esquelbecq est située dans le Westhoek (coin de l'ouest). Elle doit son nom à la rivière Yser qui la traverse et qui chariait beaucoup de glands dûs à la présence de nombreux chênes. Elle devint donc "la rivière aux glands". 
le nom est cité dès le 9ème siècle.


 

ce village devint  lieu de passage, d'échanges et le lieu fut protégé par un château.






la campagne environnante est à peine bosselée, la terre y est riche et verdoyante.


la rivière qui la traverse offre de bien jolis points de vue...


la campagne est parsemée de ces petites chapelles, chargées de protéger cultures et habitants...
Cette petite chapelle votive date de 1864...




tout autour du village, deux circuits sont proposés, un centré sur la commune et un qui vous emmène tout autour dans de biens jolis chemins...


comme celui ci... le chemin des prés...


sur le circuit, vous croisez régulièrement la rivière...


on sent la nature prête à éclore à nouveau ...


Il est midi, un banc nous accueille pour la pause déjeuner, près de la chapelle "Mater Christi".  Edifiée vers 1750, elle a été restaurée en 1990.
 
"Elle a la particularité de laisser passer, à une certaine époque de l’année, un halo de lumière par un « œil de bœuf » situé au-dessus de la porte d’accès, halo qui crée une auréole autour de la tête de la Vierge nichée dans l’autel."

sur le fronton, on peut lire " 

" Manant ou pèlerin qui passez par ici

Mettez genou à terre et invoquez Marie"...



le parcours nous emmène ensuite au cimetière britannique des soldats de la guerre 14-18...


de nombreux gîtes et tables d'hôtes jalonnent notre chemin...

quelques "cocottes" accourent à notre rencontre en quête de quelques nouritures...


tout de suite suivie par les biquettes ... désolés nous ne savions pas, nous n'avons rien à vous donner...


3 heures de flânerie et 11 kms à pieds et nous voici revenus tout doucettement sur la place du village...



alors il faut aller voir bien sûr !


aujourd'hui c'est le carnaval avec la bande de Malo-les-Bains... 
du coup nous avons toute la plage pour nous....


une fois encore la jetée est découverte loin loin.. très loin...


et la mer a déposé ces "trésors" maritimes....


jeu du soleil sur les ondulations sableuses....


il faut bien cependant revenir... voici la "nouvelle plage"  non plus celle de mon enfance mais celle qui commence à prévoir la montée de l'eau. Du sable a été renfloué pour protéger la digue.... mais aux fortes marées, il repartait plus vite qu'il n'était venu ! alors il faut penser à le retenir mais çà change le paysage...


du coup, en fonction du niveau où l'on se trouve... ici... le phare semble être posé sur le sable !...


dur dur de marcher dans le sable mou ! ouf voici la passerelle en construction, le sol dur n'est plus loin mais c'était une belle balade.



drôles de maison

 08/02/2015
ce matin, parcours en ville... 

nous avons remarqué de bien curieuses maisons ....
une maison à visages...


mais au-desus... des gargouilles.... !


il paraît qu'à une époque, les gargouilles éloignaient les "mauvais esprits" ....


une maison dansante !!!


tout le long de la façade... une famille qui aime danser ? ....


cette maison abrite une famille anglaise... décorée avec goût, elle est charmante avec ces volets ornés de coeurs...ces devises, ces babioles...


et puis le "château Loubry" d'abord appelée villa Rosa, cette maison de maître, date de 1893...


et puis il y a ces maisons ... de bois !!! il y a beaucoup de maisons de ce genre à Rosendaël. Ces maisons étaient en "zone de servitude militaire" et devaient pouvoir être demontées facilement....


restaurées, aujourd'hui, elle offrent un cachet particulier ... 
j'aurai l'occasion de vous en présenter d'autres plus belles encore ...une autre fois ...



ce matin, balade vivifiante à la plage et puis m'est venue l'idée de vous faire voyager à travers le monde à partir d'une toute petite et simple balade à la plage !!!
vous nous suivez ? 

tout d'abord ... la Baie de Rio  ???
non ... la plage de Malo !


les vagues d'Hawaï ?

non un surfeur dunkerquois !!!


le désert du Sahara ? 

non le début de la plage ...


la cathédrale de cristal de Californie ?

non le double du bâtiment surnommé "la cathédrale" au temps des chantiers navals...


le pont de San Francisco ?

non la toute nouvelle passerelle (pas encore achevée) vers le FRAC (Fonds Régional d'Art Contemporain)...


un highland écossais ?

non les "hauteurs" du jardin du Laac ...


et pour terminer

sommes-nous au Japon ?

non mais devant la porte monumentale de l'entrée du musée...

voilà nous espérons que vous vous êtes bien amusés de ce "petit-grand" voyage !



oh après ces agapes de réveillon, rien ne vaut une bonne balade au port...

rassemblement de mouettes et de quelques goélands... il ne doit pas faire bon temps en mer....


nous quittons la ville pour nous balader dans les quais...


l'écluse est calme mais aucun bâteau de plaisance n'attend pour aller en mer....


un ferry de la compagnie P & O est venu se faire une beauté aux chantiers de réparation...


voilà nous avons passé la première écluse et nous retrouvons la plage avec ses groupements de mouettes bien tranquilles à l'abri du vent....


quelle heure est-il ? seulement 15h15 !!! mais ce contre-jour nous donne l'impression qu'il est beaucoup plus tard....


ces jolis nuages jouent à cache cache avec le soleil...


bien couverts nous aprécions ce temps froid et sec mais ensoleillé !


de jolies ondulations autour de ce bloc de béton ...


la sidérurgie n'est pas loin, les hydrocarbures non plus mais ce constrate entre l'industrie et ce ciel remarquable valait bien une photo ...


et sans doute aussi celle-ci ....


mais les humains savent trouver la nature à travers l'industrie....


sauf que nous sommes dans le port et que le pont est levé !!! 



nous enfermant dans une sorte de no mans' land où la seule possibilité est d'attendre que le bâteau passe l'écluse...


rien de dramatique ! nous voici sur le chemin du retour et même s'il fait plus sombre la ville n'est pas loin...


encore quelques jolis nuages ...


et nous rentrons  chez nous,  oxygénés et iodés... le nez et les joues rouges... mais c'était une bonne balade !!!



milieu d'après-midi mardi dernier... une belle lumière ....dans le parc du Fort Louis de Coudekerque-Branche...


l'automne est là avec ses couleurs....


jaune dessus, roux dessous...


le site de la Ville nous en dit plus
"Véritable poumon vert de la commune et du Dunkerquois avec ses 33 hectares, le Parc d'Agglomération du Fort Louis est basé sur le site d'un ancien fort militaire. Il fut construit par Vauban ; aujourd'hui, on peut encore voir la porte d'entrée et les douves. Dans ce lieu, la faune, la flore et les hommes vivent en étroite relation."


"A l'entrée principale les douves sont divisées en deux parcours de pêche : le parcours de pêche à la truite... et le parcours de pêche à blanc. De nombreux autres espaces ludiques vous attendent : le boulodrome, les aires de jeux, la piste de voitures radiotélécommandées, les perches de tir à l'arc vertical, les enclos animaliers... "


"Au programme, création de haies champêtre et de saules tressés ..., mais aussi utilisation de mélange fleuri au niveau des lisières et des prairies, ce qui favorise le retour des insectes polinisateurs. De nombreuses essences ont été sélectionnées pour augmenter la diversité du Parc tel que : l'aulne glutineux, le frêne, le hêtre, le chêne pédonculé et le merisier des oiseaux…"


Ce petit pont est une des jonctions vers le parcours pédestre du bois des Forts qui mène jusqu'à Bergues .... objet d'une autre balade ...


la lumière d'automne s'atténue doucement... l'air fraîchit... il est temps de nous en retourner...



Jour de brume

 09/10/2014
changement de saison et contraste des températures....
balade habituelle mais regard différent .... l'automne est là ...


les plantes colorées ressortent dans la grisaille du matin....


les pâturages sont flous...


et l'horizon incertain...


les toiles d'araignées ne peuvent plus se cacher...


et le lointain nous semble fantomatique...


la fin de matinée lève timidement un rayon de soleil...


et le chemin devient plus net....


les fruits de l'automne s'offrent comme un présent...


et nous en profitons pour faire provision de vitamines...


quelques indications de passage frontalier...


hé ! vérification immédiate que les chemins sont bien fléchés ! nos amis "de l'autre côté" aiment nous rendre visite !


les vieilles maisons en ont vu passer des marcheurs puis des cyclistes....


les jeunes générations les retapent pour en faire leur nouveau lieu de vie... et ainsi ... tout continue....



voici la dernière partie de notre visite à l'hôtel de Cluny... pour revoir les différentes étapes cliquez ici !

3) les Thermes
intimement liés... on ne peut pas séparer les deux constructions puisque les abbés ont utilisé une partie du lieu pour la construction de l'hôtel...


Ces thermes ou "Palathum thermanum" couvraient un vaste ensemble d'environ 6000 m².  Ils étaient adossés à la Montagne Sainte Genevière, près des rives de la Seine...


les salles sont immenses... La couverture en voûte d'arêtes culmine à presque 14m !


Il faut imaginer les murs recouverts d'un décor de surface pigmenté de bleu et de toute une gamme de couleurs...


magnifiques "clés de voute"...




dans ces grandes salles à la lumière bleutée, des vestiges de sculptures de Notre Dame de Paris...de différentes églises et cloîtres...
des colonnades...


issues du portail de Notre Dame, têtes de rois, de rois mage, de prélats... on imagine l'échelle avec la taille humaine ...


de statues...


de chapitaux...


ces fragments proviennent du portail central de la façade occidentale qui furent mutilés en 1771 pour élargir le portail pour laisser passer les dais de procession...


voici une représentation de Saint Marcel, second évêque de Paris, transperçant de sa crosse un dragon...


enfin une statue entière ! le prêtre de Sérapis dit Julien l'Apostat... Devenu empereur, il revendiqua ses croyances païennes et a renoncé à se raser la barbe ! ...


Entrons maintenant dans le frigidarium (ce nom vous dit-il quelquechose ?)  vous pouviez prendre un bain de vapeur...


puis vous rafraichir dans cette superbe baignoire...


puis vous faire enduire d'ongents et vous faire masser...

c'est sur cette note au combien relaxante que nous quitterons les thermes...

à bientôt !



vous nous suivez (depuis là ! ) dans cette visite à remonter le temps...

3) les tapisseries et la Dame à la Licorne :

plusieurs salles se succèdent, plantant le décor somptueux de ces tapisseries, véritables témoins de l'époque...


de taille gigantesque, elles servaient de protection contre l'humidité et le froid des châteaux...


il fallait d'énormes métiers à tisser pour réaliser de telles tentures...


les détails nous ont fourni bien des éléments sur la vie d'époque...


les couleurs restent chatoyantes malgré le temps et l'ensemble est très poétique...


on y retrouve les thèmes de l'"amour courtois" si caractéristique du Moyen-Âge...


Nous voici enfin devant les tapisseries de la "Dame à la Licorne"... la pièce circulaire nous emmène dans le monde de l'allégorie du XVème siècle...

"La Dame à la licorne est une tenture composée de six tapisseries datant de la fin du xve siècle, exposée au musée national du Moyen Âge" (source Wikipédia)

cinq sens y sont représentés plus un sixième plus difficile à interpréter... toutes représentent l'énigmatique licorne, sujet de biens des légendes...

celle-ci représente "le goût"...


ici c'est " l'odorat"...


la sixième serait "la largesse du coeur" ou "mon seul désir"... 

pour en savoir plus sur la "Dame à la Licorne" et ses secrets...

Extrait : Le musée de Cluny

Elisabeth Taburet-Delahaye, directrice du Musée de Cluny, nous présente les tapisseries de La Dame à la Licorne. Ces tapisseries datent des alentours de l’an 1500 et constituent le grand chef d’œuvre du musée. Sur ces six tapisseries, cinq d’entre elles illustrent chacune l’un des sens de l’homme. La sixième tapisserie représenterait l’intelligence et le cœur

cliquez ici



nous ne pouvons vous faire quitter ce lieu magique sans vous faire remarquer une statue originaire de Bruxelles, datant du XVème siècle ... celle de Sainte Marie-Madeleine", 

le site du musée nous indique : "À l’origine éclatante de couleur, décapée et teintée au XIXe siècle, cette figure de Marie-Madeleine a bénéficié d'un récent décirage. Seuls d’infimes vestiges de cette polychromie permettent de reconstituer la coloration rouge et bleue de sa robe. Son exécution témoigne du savoir-faire du sculpteur, maître dans le rendu des vêtements et de la coiffure, inspirés des modes de son temps. L'élégant et complexe entrecroisement des nattes font de cette statue l'une des plus célèbres représentations de la pécheresse repentie élevée au rang de sainte."



je m'en suis approchée pour mieux en voir les détails... quand on sait qu'au départ cette sculpture était un seul morceau de bois brut... le travail finement ciselé des tresses et la douceur du visage nous donne une idée de l'ampleur du talent de l'artiste...

la suite de cette visite se terminera par les Thermes de Cluny...



après le chemin de la gare du Nord jusqu'à l'hôtel de Cluny ici 
puis la découverte du jardin médiéval ici
l'observation de l'édifice de l'hôtel de Cluny et de ses détails ici

nous voici à l'intérieur pour une visite en quatre thèmes :
1) les collections... 2) les vitraux... 3) les tapisseries... 4) les thermes...

1) les collections
commençons dès l'entrée par une atmosphère feutrée, à l'éclairage étudié pour mettre toutes ces oeuvres en valeur...


ce retable de la Passion (début du XVIè)  s'impose dans la pièce...


ceci est l'oratoire des duchesses de Bourgogne : assemblage de plaquettes d'os, moins coûteux que l'ivoire...


ce vase à ailes, d'origine de Valence en Espagne est issu d'une technique particulièrement complexe... la faïence se compose d'oxydes métalliques dont la couleur varie en fonction de l'angle serlon lequel il est vu..donnant les reflets du métal...


ces boîtes à mariage décorées d'ivoire sont orignaires de Chine...


ces plaques en cuivre émaillé sont des plus lumineuses ... Elles sont originaires de Limoges et l'une d'elles date de 1503...


ce bas-relief est finement ciselé...la sculpture sur ivoire ne permet pas d'erreur...


les meubles sont à la hauteur des différentes oeuvres sculptée ici... et on imagine très bien cet imposant coffre


près de cette monumentale cheminée...

allons ensuite nous intéresser aux vitraux...


2) les vitraux :
 
au détour d'une salle, un aménagement spécial a été construit pour mettre en valeur les vitraux. la pièce est noire et seul les vitraux sont éclairés... une excellente façon de les mettre en valeur...


certains vitraux viennent de la Sainte-Chapelle.

Extrait : Le musée de Cluny

Sophie Lagabrielle, conservatrice en chef au Musée de Cluny, est notamment en charge des vitraux des XIIe et XIIIe siècles. Les dominantes sont le bleu et le rouge. Le bleu, couleur du roi et de la Vierge, est une couleur symbolique très importante. On ne savait pas le faire en France. On était donc obligé de l’importer, vraisemblablement du Moyen Orient.


vous pouvez  apprécier les détails sur cette vidéo (ici) ...


très différents de style, ils proviennent également de la chapelle de l'hôtel de Cluny mais aussi de Troyes, de Rouen, d'Alsace ou de Limoges...


ce qui explique leurs différences de conception et de couleur...

le prochain article sera consacré aux tapisseries "millefleurs" et à la très célèbre "Dame à la Licorne"...



Après notre descente sous la pluie, vers la Seine (ici !)
puis la visite du jardin médiéval (ici !)

nous nous dirigeons vers la façade de l'hôtel de Cluny...Les photos de cet article ont été prises il y a deux ans ... sous le soleil ! mais nous n'avions visité ni le jardin ni le musée. Cette année, il a plu et pour visiter un musée quoi de mieux !

"Ce sont les abbés de l'illustre abbaye de Cluny en Bourgogne, qui décidèrent sa construction afin den faire leur pied-à-terre parisien." (source Géoguide)


Sa cour fermée, créé une ambiance hors du temps...


Construit entre 1485 et 1498, il est de style gothique flamboyant..


on y retrouve : le "livre de pierre" des sculptures, les gargouilles...


le puits et sa margelle...


les frontons sculptés...


et ici le rappel de Saint-Jacques de Compostelle...


la tour-escalier est décorée d'un cadran solaire...


maintenant... dirigeons nous vers l'entrée afin de poursuivre notre visite...(qui fera l'objet du prochain article ... )



fallait y aller...

 16/08/2014
mais nous n'avons pas regretté ... bien sûr le ciel était loin d'être engageant...


bien sûr il fallait au moins un parapluie...


bien sûr, il a plu fort et dru mais nous avons pu nous mettre à l'abri le temps de l'averse d'orage...


et puis nous avons regardé la direction du vent ...


et plutôt que de repartir dans les averses, nous avons continué notre balade....


les bâteaux de pêche rentraient au port...


et les paysages ne ressemblaient en rien à ce que nous pouvons voir d'habitude...


alors nous en avons profité pour bien s'oxygéner...


le temps serait-il humide qu'il y a des champignons qui poussent ???


en tout cas, la nature a su profiter de la bienfaisante pluie...et nous aussi.



Le jardin médiéval

 14/08/2014
Nous sommes donc à Paris... sous la pluie...(voir ici !) et nous sommes arrivés à destination : l'hôtel de Cluny et son jardin médiéval...




Dû aux paysagistes Eric Ossart et Arnaud Maurières, il a pour décor l'hôtel de Cluny


et les ruines des thermes.


S'y est ajoutée la "fontaine aux roseaux d'argent" de Brigitte Nahon


le Géoguide nous indique : "on n'a planté ici que des espèces dont la culture médiévale a été attestée par leur représentation dans les tapisseries dites "mille-fleurs" notamment la fameuse série La Dame à la Licorne conservée dans le musée. Le lieu renoue ainsi avec l'intérêt porté à l'époque aux plantes les plus simples, les herbes qui paraissent aujourd'hui folles et les graminées, dont on ne s'attarde plus à considérer la finesse des fleurs minuscules.   ...


... Des panneaux explicatifs bien documentés révèlent sa symbolique ancienne..."


Sur le côté droit, nous découvrons les thermes.


Construits fin du IIème siècle, début du IIIème, C'était le plus important établissement de bains public de Lutèce...


L'hôtel de Cluny, bâti 1200 ans plus tard, construit en partie sur le site des thermes est un des rares témoignages de l'architexture civile médiévale à Paris... (source Géoguide)...


aussi beau à l'extérieur qu'à l'intérieur, chaque détail se révèle les uns après les autres...


et on ne se lasse pas de regarder soit la toiture...


ou les scupltures si finement réalisées...


Nous irons ensuite à l'intérieur pour visiter le musée du Moyen-Âge...

à bientôt...



Nous avions pris les billets de train pour le 6 août..... et..... il a plu ...quasiment.....toute la journée !!! heureusement il ne faisait pas froid...  

Mettez de bonnes chaussures, enfilez l'imperméable, prenez le parapluie... on y va !!!

Bien sûr, arrivés Gare du Nord, nous nous dirigeons le plus droit possible pour notre première étape de la matinée ... l'hôtel de Cluny et son musée du Moyen-Âge... 

Nous passons devant l'église Saint Laurent : la première église date du VIème siècle, détruite et reconstruite au début du XVème siècle, elle est de style gothique flamboyant. La façade du XVIIème fut démollie et un nouveau portail de style néogothique s'orne depuis 1870 d'un fronton en lave émaillée...


le parcours était ainsi fait et du coup, nous avons découvert quelques théâtres dont le nom est célèbre... ici le théâtre Antoine, autrefois "théâtre des menus plaisirs" !


au passage, l'une des nombreuses fontaines Wallace :

"À la suite du siège de Paris et à la Commune, de nombreux aqueducs sont détruits, et le prix de l'eau, déjà élevé, en est considérablement augmenté. De nombreux démunis se trouvent dans l'impossibilité d'en trouver gratuitement.

Dès lors, la tentation des « marchands de vin » est grande chez les indigents, et c'est un devoir moral que de les aider et de leur permettre de ne pas plonger dans l'ivrognerie. Le besoin urgent de ces « brasseries des quatre femmes » est clairement prouvé par la vitesse à laquelle le projet est concrétisé. Encore aujourd'hui, où l'eau et l'hygiène ne sont pas un problème pour la grande majorité des Parisiens, ces fontaines sont souvent les seuls points d'eau gratuits pour des personnes comme les SDF. Riches ou pauvres, tous les passants peuvent s'y désaltérer.

La philosophie de Wallace est d'aider efficacement et discrètement ceux qui en ont besoin : les fontaines sont la manière d'y parvenir tout en réalisant son souhait d'embellir Paris, sans faire dans le spectaculaire." source Wikipédia.



deuxième théâtre rencontré, le théâtre de la Gaieté qui fut le temple de l'opérette avec le directeur Jacques Offenbach. Luis Mariano s'y produira de nombreuses fois. Laissé à l'abandon, il sera réhabilité en 2001 quand la Ville de Paris y crée un centre culturel consacré aux Arts numériques et aux musiques actuelles...



et bien sûr, l'inévitable bistrot du même nom...


la pluie ne nous empêche pas de lever le nez sur l'immeuble de la "maison Félix Potin" qui fut un des premiers commerçants à faire de la livraison à domicile et a créé la première marque de distributeur. Ses magasins se sont ensuite étendus à toute la France...


Nous sommes presque arrivés à la Seine et nous passons devant la Tour Saint-Jacques, vestige de l'église Saint Jacques le Majeur. Elle mesure 54 mètres de haut. Le premier square parisien a été construit à son pied. Elle est le point de départ d'un Chemin de Compostelle.


traversée du premier tronçon de la Seine vers l'Île de la Cité, nous sommes en face de la Conciergerie...


et face au Palais de Justice...


Tiens à Paris-Plage, il n'y a que le gardien !! est-ce qu'il pleuvrait par hasard ?...


une petite pause pour admirer l'horloge du palais de Justice. Elle fut la première horloge publique...


un regard rapide sur la Sainte-Chapelle, où la longue rangée des parapluies nous indique qu'il faudrait plus d'une heure pour accéder à la visite...


empruntons le pont qui traverse la deuxième partie de la Seine...nous ne sommes plus loin de notre premier point d'arrivée...


encore un théâtre... le théâtre de la Huchette : "Le théâtre est situé sur l'ancien emplacement d'un restaurant appartenant au père de Charles Aznavour...Le théâtre accueille La Cantatrice chauve et La Leçon d'Eugène Ionesco, dans leurs mises en scène d'origine, sans interruption depuis 1957. Jouées depuis plus de 50 ans, ces deux pièces battent le record mondial de longévité sans interruption dans le même théâtre en 1979...Le théâtre de la Huchette a reçu un Molière d'honneur en 2000 pour sa fidélité à Ionesco" source Wikipédia

Nous sommes à deux pas de notre destination où nous vous emmènerons pour la visite... à bientôt...



L'écluse de la Barre

 07/08/2014
après notre visite de la gare d'eau ici ! 
puis notre découverte du bois de la Deûle ici !
nous découvrons avec intérêt l'écluse de la Barre...


petite promenade le long de la Deûle pour arriver à l'écluse de la Barre...D'une longueur de 39,90 m, d'une largeur de 5,20 m, elle a une hauteur de chute d'1 m 86 ... 


le niveau de la Deûle est presque à fleur de berges... jusqu'à l'écluse...


mais le dénivelé est impressionnant...


une péniche s'en allait et nous avons suivi la manoeuvre...


les portes d'écluse de l'autre côté s'ouvrent et...


la péniche s'éloigne à peine...qu'une autre arrive...


Nous sommes arrivés au bon moment  et les portes se referment déjà derrière elle...


Elle est appelée "ZEN" et c'est de bonne augure...


oh mais il y a du traffic par ici, car déjà, sur notre gauche se présente une énorme péniche bleue... bien sûr par question de croisement ici... elle devra attendre...


c'est étonnant, l'eau monte à très grande vitesse...


et notre péniche s'élève avec elle...


l'eau est à niveau...


cette fois, de notre côté, les portes s'ouvrent...


voilà çà n'a pas duré plus de 10 minutes !....


et Zen s'en va vers de nouveaux horizons...


Manaus se présente déjà... mais là point n'est besoin d'arrimage tant elle est imposante dans l'écluse...


au revoir Manaus et bon voyage !

nous étions enchantés d'avoir pu suivre ainsi en peu de temps, ce travail d'écluse. ce métier est loin d'être facile, il semble reprendre vigueur puisque de plus en plus de péniches reprennent du trafic et pourtant, tout çà conserve un caractère de sérénité plaisant à regarder.



le bois de la Deûle

 05/08/2014
Après notre balade verte à la gare d'eau (cliquez ici !) nous avons déjeuné face à la Deûle à l'endroit où elle se sépare en trois directions...


de nombreux bancs permettent aux promeneurs d'apprécier cette vue de verdure et d'eau...


Il y en a pour tous les goûts... à pied...


en planche à la rame...


en bâteau promenade...


en croisière fluviale...


mais attention aux remous lorsque vous rencontrez ce genre de péniche à grand gabarit !


ensuite... promenade digestive dans le bois...


à la découverte de bien des curiosités... ces troncs ont été coupés pour assainir la forêt mais ils sont laissés là pour la biodiversité et l'habitât de nombreuses plantes. Les insectes y trouvent gîte et couvert...

celui-ci est torve comme jamais...


celui-là a dû s'abattre un jour d'orage...


et celui-ci a inspiré un sculpteur... 

le bois n'est pas grand mais de nombreux chemins le parcourent et ces troncs servent aussi de repères...


ce n'est pas la dent d'un mastodonde préhistorique mais le "copeau" d'une essence d'arbre particulière...


ces champignons semblent bien se plaire sur ce tronc mais ... je ne risquerais pas de les cueillir...


oh la grosse branche de celui-là n'a pas dû résister... Voulez-vous vous asseoir quelques instants ?...


voilà notre petit tour dans le bois se termine...


nous irons ensuite visiter l'écluse de la Barre... à bientôt !



la gare d'eau

 03/08/2014
Nous sommes allés à Lille pour une journée "verte".
Nous avons suivi le chemin de halage vers la gare d'eau des péniches et nous vous y emmenons... si vous le voulez bien... 

suivons la Deûle...


la Deûle est aujourd'hui presqu'entièrement canalisée. Important trafic fluvial, grâce aux péniches, il subsiste encore aujourd'hui grâce à la liaison avec le canal à Grand Gabarit.

"Le canal Dunkerque Valenciennes ou liaison Dunkerque Escaut est un axe (principalement est-ouest) de transport à grand gabarit, qui forme l'armature essentielle du réseau fluvial navigable du Nord et du Pas-de-Calais.

Le canal aboutit à la mer via trois exutoires, gérés de manière coordonnée par le Port autonome de Dunkerque, le port de Gravelines et leService maritime des ports de Boulogne et de Calais), avec le service navigation de tirage à la mer. Des écluses contrôlent les niveaux en fonction des marées, avec pompage lorsque nécessaire. Le canal aboutit principalement au Port de Dunkerque (par l'écluse de Mardyck). À son autre extrémité, se trouvent les usines Usinor de la commune de Trith-Saint-Léger. Le canal relie ainsi l'est et l'ouest de la région, mais en la fragmentant en deux grandes parties nord et sud (du point de vue de l'écologie du paysage).
10 écluses à sas utile de 144,60 m de longueur et 12,00 m de largeur ( Écluses de Flandres, des Fontinettes, de Watten, de Cuinchy, de Douai, de Courchelettes, de Gœulzin, de Pont Malin, de Denain et de Trith), construites sur 20 ans environ, de 1951 à 1972), permettent l'accueil depéniches au gabarit 3 000 tonnes. À cause de l'industrie lourde qui s'est installée sur ses berges, ce canal a longtemps été considéré comme le plus pollué de France.
Ce canal compte plus de 620 km de berges artificielles, gérées par VNF." (source Wikipédia)



bon passons maintenant à la balade le long de la Deûle sur l'ancien chemin de halage... une bien agréable promenade au fil de l'eau ... qui nous emmène jusqu'à la gare d'eau...


ce chemin a été marqué par le travail de forçat de jeunes enfants chargés de tirer de monstrueuses péniches, chargées à plein, tout le long du fleuve... Ici hommage leur est rendu par ce panneau explicatif...


tout à côté, nous découvrons un figuier devenu sauvage, témoin d'un autre temps...


nous sortons sans nous en rendre compte de Lille, nous sommes sur la commune de Lomme puis de Lambersart mais le paysage est toujours aussi plaisant...


cette belle demeure du quartier Canteleu nous conviendrait tout à fait ...


les nouveaux quartiers et l'aménagement moderne ont supplanté les berges anciennes. Le modernisme avec cette ancienne filature, restructurée en bâtiment des Eurotechnologies nous en donne la preuve...


continuons notre promenade linéaire vers la gare d'eau... nous dépassons le pont levis orné de deux statues qui se font face


Jean-Marc Demarcq, (cliquez ici pour en savoir plus sur ce sculpteur)  l'auteur de ces statues si particulières quii symbolisent les deux arrondissements, qui se font face et sont à la recherche d'un avenir ensemble. ... a choisi de travailler et de faire réfléchir sur le lien (le passé et l'avenir économique et social du quartier)...


avançons... avançons vers la gare... nous y sommes presque...


nous y voilà ... c'est un lieu calme et paisible où les péniches semblent attendre d'autres aventures....


tout semble parler d'un temps ancien et nous nous y attarderions bien volontiers mais il faut songer au retour...


alternant avec les quais anciens...


la construction moderne s'intègre maintenant dans le paysage...


pour autant rien de choquant et le tout s'harmonise dans le paysage...


nous arrivons à notre point de départ et nous passons devant la "maison folie" de Lambersart...

"au milieu d'une plaine de 3 hectares, pendant l'année 2004 où Lille fut capitale européenne de la culture, les maisons folies dont celle-ci :
 L'ouvrage qui doit son nom au Colysée Royal, lieu de plaisirs et de fêtes édifié à Lambersart au siècle des Lumières, a été conçu comme un véritable “ objet sculpté ” érigé au cœur de la plaine en bordure de la Deûle. 
Son volume parallélépipédique est traversé dans sa diagonale par un escalier monumental qui mène au sommet de l'ouvrage ( 10,89 m) où on peut porter un regard panoramique sur la plaine, les jardins et le Grand Tournant. 
Ses gradins offrent un point de vue sur les spectacles et animations proposés sur le site desservi par trois passerelles sur la Deûle. 
Le Colysée accueille d'avril à novembre des expositions temporaires du Centre d'Interprétation de la Deûle, et de novembre à mars des expositions et animations culturelles de qualité" (source du net)

les maisons folie ont été créées en 2004 (cliquez ici !)

nous vous emmènerons ensuite pour notre visite "verte", dans le bois de la Deûle et à la visite de l'écluse de la barre... 



reflets dans l'eau

 26/05/2014
il y a des jours comme çà où il n'y a pas de vent et où la surface de l'eau semble immobile...


nous nous sommes baladés le long du canal où curieusement le bruit de la ville est étouffé par les berges...


voir la ville à l'envers ! on en distingue bientôt mieux les détails !


miroir miroir... verdure en double...


le regard se laisse emporter avec la fuite au loin....


et ces quelques instants de sérénité nous ont fait le plus grand bien !



Le zoo de lille vient de réouvrir. La passerelle vous mène au pied des remparts de la Citadelle, dans un écrin de verdure...


Accueillis par monsieur PAON faisant la roue...


nous partons à la découverte de
"70 espèces animales, présentées dans 6 zones thématiques. Au total, ce ne sont pas moins de 350 animaux qui cohabitent dans l'Allée des Volières, la Maison Tropicale, la Vallée des Singes, l'Île de Madagascar, les Terres d'Amérique et les Terres d'Afrique."...

du plus petit... à l'hôtel des insectes...


aux plus imposants, les rhinocéros blancs !!! Nous les avons vu faire vaciller les gros troncs d'arbre... assez impressionnant ...


Nous n'avons pas fait de photos dans la volière pour ne pas effrayer les animaux... 

nous avons déambulé le long des allées à la rencontre de la bernache et de la tortue...


des pélicans...


le canard paraît tout à coup bien petit ...


Il était 14h et pour beaucoup d'animaux c'était l'heure de la sieste...pas pour le zèbre de Burchell...


ni pour les rhinocéros pour qui c'était plutôt l'heure du bain...Ils ne quittaient pas ces deux-là... ce que l'un faisait, l'autre aussi...


même la pause pipi !!


Sur l'Ile, nous avons admiré l'agilité des Gibbons à mains blanches, qui ressemblent étonnamment à l'homme dans leurs postures et surtout quand ils se tiennent debout...
 

"D'une taille comprise aux environs de 90 centimètres et d'un poids de 8 à 11 kilogrammes, il a la face encadrée de blanc et les extrémités des mains blanches.

Sa plante de pieds est recouverte d'une peau dure. Il possède 5 doigts à chaque mains munis de 3 articulations avec un pouce opposable. Il possède des ongles noirs pas de griffes.

Il se déplace avec habileté dans la jungle asiatique et indonésienne, il peut faire des bonds de 10 à 15 mètres entre deux arbres, par brachiation. 

 



Contrairement aux autres singes anthropoïdes, lorsqu'il marche debout, il garde son équilibre en se servant de ses bras comme balancier.

Cette espèce protège son territoire en lançant des cris."

En effet, nous avons eu droit à leur chant très particulier tout en raisonnance.. cliquez ici !. 



sur l'autre île, les siamangs gonflaient leur gorge grise pour émettre des sons très spéciaux... cliquez ici !!

Leurs bras semblent démesurés... le mâle n'a qu'une femelle à laquelle il reste fidèle toute sa vie...Les femelles peuvent avoir un petit tout les trois ans et la gestation est de 7 mois. les naissances en zoo sont cependant rares.


leur agilité est époustouflante ! Il


Le zoo vous propose gratuitement de voir également les espèces suivantes : 
- Alpaga
- Capucin brun
- Capybara
- Chat pêcheur
- Coati brun
- Eland du Cap
- Kinkajou
- Lièvre de Patagonie (mara)
- Loris lent pygmée
- Maki catta
- Mangouste jaune
- Ouistiti de Geoffroy
- Panda roux
- Petit chevrotain malais
- Porc-épic à crête
- Renard volant
- Suricate
- Tamarin empereur
- Tamarin labié
- Tapir terrestre
- Vari noir et blanc
- Vari roux
Un espace est également réservé aux reptiles... mais notre balade n'était pas finie et nous avons laissé le paon prendre un repos bien mérité sur le toit tout chaud de l'abri... pour nous diriger vers la "Reine des Citadelles"...



quoi de mieux pour se dépayser que de partir à la découverte...

Il est 10h 15 et nous arrivons en gare de Lille Flandres...
C'était l'ancienne Gare du Nord de Paris. Elle fut reconstruite brique à brique en 1869. La halle monumentale de l'intérieur date de 1889.

aujourd'hui, nous "descendons" vers la Citadelle puis nous vous emmenerons à la découverte du zoo (volet 2) pour terminer par un petit tour verdoyant en citadelle (volet 3).....


mais d'abord, il vous faut passer devant le beffroi et l'opéra à l'italienne...

Wikipédia nous dit : " L’Opéra de Lille est un théâtre de style néo-classique construit de 1907 à 1913 et inauguré officiellement en 1923".


Cet opéra a été conçu par l'architecte Cordonnier qui a construit l'opéra de Paris.

Nous apprenons encore que "Le fronton, réalisé par Hippolyte Lefèbvre, illustre la Glorification des Arts. Autour d'Apollon, Dieu des Arts, neufs muses représentent la poésie, la musique, la comédie, la tragédie et d'autres arts lyriques ou scientifiques. De part et d'autre des baies, deux reliefs représentent, à gauche, une allégorie de la musique, sous les traits d'une jeune femme tenant une lyre, sculptée par Alphonse-Amédée Cordonnier, et à droite, la tragédie, figure féminine brandissant une épée, sculptée par Hector Lemaire".


La Grand Place est le lieu central et historique de la Ville...Elle est renommée place du Général de Gaulle.

Ici bat le coeur de la ville...depuis le Moyen Âge... 

"La place est bordée par divers bâtiments ; huit sont classés ou inscrits au titre des monuments historiques, parmi lesquels le Théâtre du Nord (ancienne Grande Garde) et la Vieille Bourse(ancienne bourse de commerce). Au centre de la place, trône la colonne de la Déesse. Érigée en 1845, elle représente l'héroïsme des Lillois durant le siège de Lille en 1792."


Lille a conservé d'anciennes maisons, hautes en relief...




arrêt presqu'obligatoire au Furet du Nord, dans les dédales de ses couloirs chargés de livres et de savoir... toute une ambiance feutrée d'où il est difficile de s'éloigner pour revenir à la vie animée de la cité....


Puis, un peu plus loin, dans une des grandes vitrines du grand magasin "le Printemps" nous notons que tout a été mis au goût de la saison ...


malgré le reflet dans la vitre, vous pouvez voir que les mannequins ont la tête dans les fleurs....


de belles demeures nous offrent leurs décors d'une autre époque.... la villa "les Iris"...


Ici, nous découvrons le palais Rameau.

Charles Rameau voulut "un monument destiné à recevoir des expositions horticoles" et le cas échéant, artistiques.....

Ce palais est conçu comme une église : deux tours en guise de flèches, une halle métallique en guise de nef et la serre à l'emplacement du coeur...


IL légua à la ville, 300 000 francs en 1875 pour que son voeu d'agronome soit exhausé...


C'est une architecture supprenante ...où la lumière envahit les structures métalliques et j'aimerais bien avoir l'occasion d'admirer ce bâtiment de l'intérieur !

Cependant, ne restez pas sous les gouttières un jour de pluie... douche garantie !!!


Nous avançons sous un doux soleil de printemps jusqu'aux abords de la Citadelle. 

sans oublier le jardin d'arboriculture fruitière : "Le jardin d'arboriculture fruitière, d'une surface de 4750m²; a été créé en 1868 dans le prolongement du jardin Vauban afin d'y enseigner la culture des arbres fruitiers ; pommiers, poiriers, pêchers et vigne étaient alors fortement appréciés dans le Nord.
 
Aujourd'hui, la collection compte 200 variétés anciennes et régionales de pommes et 70 variétés de poires.
  
Les arbres sont formés et taillés dans des formes traditionnelles dont il subsiste de nombreux exemplaires : palmette simple, double et à six branches, cordon simple et double, pyramide, croisillon...
 
Le jardin est conduit et entretenu selon les principes de l'arboriculture biologique : suppression des désherbages chimiques, couverture des sols avec des copeaux de bois, plantation de plantes hôtes (refuge et garde-manger des insectes) et de plantes nectarifères (qui attirent les insectes pollinisateurs, comme les abeilles des ruches du jardin- pour favoriser la pollinisation et donc la production de fruits), installation d'abris pour les insectes auxiliaires (coccinelles et chrysopes, prédateurs des insectes ravageurs des arbres fruitiers comme le redoutable puceron lanigère).. "
notes relevées sur le site de la Ville de Lille.

sur la droite de la photo la villa "les iris" belle demeure de briques rouges...

le prochain volet vous emmènera au coeur de la Citadelle pour une visite du Zoo qui vient de réouvrir il y a peu ....



balade des corderies

 28/01/2014
partons du pont des corderies construit juste après guerre. Il  fut ainsi appelé parce qu'il y a encore quelques vingt ans


ce pont métallique reliait l'atelier des corderies de Rosendaël à Coudekerque, juste face au cimetière...


A l'emplacement de ces maisons, existait une corderie où sur des mètres et des mètres de long,  les Ets Ayello, aujourd'hui disparus, fabriquaient, cordes, ficèles et filets de pêche...


aujourd'hui, la berge du canal a été aménagée pour la promenade ... (c'est de là que vient la photo de la devinette)


ainsi, vous pouvez descendre sur ce ponton...


vous y installer pour un pique-nique, une pause détente...quand il fait beau...


ce qui fait une impression bizarre parce que vous êtes "dans" le canal de Furnes. au ras de l'eau et que çà change le paysage...
ce canal date du XVIIème siècle,  il part vers la Belgique jusqu'à Nieuport où il rejoint la mer...


mais remontons sur la berge et poursuivons notre chemin jusqu'aux écluses. Quelques fleurs résistent à la pluie et au vent... nous n'avons pas encore eu de vrai hiver....


au niveau des écluses, un des trois clapets des pompes est ouvert pour laisser s'écouler, via le canal exutoire, des mètres cubes d'eau issus des Moëres (zone de polders)...



la force de l'eau est puissante et le bruit assourdissant ! ...


passé le pont qui enjambe les pompes nous retrouvons le calme d'une des écluses et son charme suranné...


de ce côté, tout est calme à cette heure de la journée...


parce que tout à côté, a été construite une salle pour l'art scénique rock et certains soirs, l'ambiance y est toute différente...


nous, nous préférons nous diriger vers ce petit parcours, à la rencontre de cette très vieille écluse qui ne sert plus depuis longtemps...


et où la végétation a repris ses droits...


nous ferons notre petit circuit dans la verdure avant de rentrer à nouveau en ville et revenir chez nous...



la porte d'eau

 19/01/2014
le texte sur la gauche nous indique : "improprement appellée batardeau, cette porte d'eau fut construite en 1845 lorsqu'on recula les fortifications au-delà du Jeu de Mail..."

on se rend bien compte de l'épaisseur de son mur côté extérieur et de son architecture plus aérée, côté ville...


voici ce qu'il en reste aujourd'hui...


et le schéma de ce qui était autrefois....

"elle faisait partie de trois portes, destinées à contrôler l'accès à la ville par voie fluviale et fermées par une grille durant la nuit. Celles des canaux de Bourbourg et de Fort-Mardyck disparurent après le déclassement de l'enceinte fortifiée en 1921.


... Bien qu'elle ait perdu son mur à meurtrières, démolli en 1922, cette porte fut préservée pour servir de pont piétonnier...


reliant le quartier de la Basse Ville, aménagé par Vauban en 1683, à celui du Jeu de Mail; rattaché à la ville en 1850."

Il est bien agréable encore de nos jours de franchir ce petit pont désuet.



marée haute

 12/01/2014
cette nuit, il a gelé... petit matin frais... bien couverts, venez nous vous emmenons sur la jetée pour une balade vivifiante ! ...


c'était haute mer et la mer venait taper sur les rochers...


de bien belles vagues...


çà tourbillonnait à plaisir ...


avançons sur la jetée...


sympathique rencontre...


là, nous ne pouvons pas aller plus loin...


tranquilles, au soleil, les oiseaux profitent pour se restaurer...


seul l'APN peut aller au-delà de la grille...


les bâteaux de pêche reviennent et ...


les goléands le savent...


nous revenons sur nos pas...


après le côté mer... retrouvons le port...


la réparation navale a un nouveau bâtiment en chantier...


la mer est étale et le chenal est calme...


notre petite balade est terminée... traversée du jardin du Laac, petit clin d'oeil aux canards et... retour à la maison !



petit tour au port

 17/11/2013
passons la citadelle et allons vers le port. Nous croisons la statue de Jean Baptiste Trystram (voici le texte de Wikipédia : 

Autodidacte, J.B. Trystram est devenu, par son opiniâtreté et un sens inné du commerce, l’une des grandes figures bourgeoises et républicaines du département du Nord. Conscient de l'intérêt de développer le port, il emploie ses mandats de député puis de sénateur à obtenir les textes législatifs et réglementaires pour obtenir les crédits nécessaires à l'extension du port dans le dernier quart du xixe siècle.

Le nom de cet industriel et homme politique flotte encore aujourd'hui sur Dunkerque et sur son port ; sa statue redorée en 2000 a pris place devant la Chambre de commerce où lui et son fils Jean-Baptiste Trystram (fils) ont eu comme principaux objectifs de constituer et de défendre le troisième port de France.

 



Dunkerque et sa région possède plus de 80 ponts et passerelles ! . Pour accéder au port, vous devez passer des écluses. Elles ont bien sûr le nom des personnes illustres qui se sont intéressées à la ville.  M. Trystram, M. Wattier, M. Guillain ....)


A peine passés, la sirène retentit ! le pont va se lever. Les barrîères de circulation s'abaissent pour arrêter les voitures et le lourd contre-poids bascule lentement...


  • Le pont Trystram, c'est le pont situé au-dessus de la plus petite écluse du Port Autonome, elle laisse passer les bateaux de plaisance ainsi que les remorqueurs lorsqu'ils rentrent dans le port. Le pont, comme les deux suivants, fonctionne grâce à un contrepoids de béton qui une fois mis en mouvement permet de baisser ou de lever le pont. L'ensemble a été édifié en 1887 (source Wikipédia)


mais nous, nous avançons vers la deuxième écluse. Un Britanny Ferry est en réparation dans le dock flottant. Principe de ce dock réf wikipédia : 

Le dock flottant est une structure particulière servant principalement à la réfection des bateaux. Contrairement à une cale sèche (ou forme de radoub), il s'agit d'une superstructure qu'on immerge pour y faire entrer les bâtiments, puis qu'on élève au-dessus de l'eau pour mettre le navire à sec. Le système repose sur le principe des ballasts. Le dock flottant ne dispose pas de système de propulsion, il peut par contre être déplacé d'un endroit à un autre à l'aide de remorqueur(s). Les sociétés de classification en contrôlent la construction ainsi que le suivi périodique.

Inventé dans les années 1840 par les ingénieurs américains Staddort et Gilbert; ils permettent de réparer des navires dans des lieux ne disposant pas de cale sèche.



vous êtes à l'entrée du port (vous êtes au petit carré orange en haut et à droite) et vous allez en direction de l'Ecluse De Gaulle..au premier carré n° 32


nous longeons le chenal ... tiens ! une réunion de cormorans sur les vestiges de l'ancienne jetée...


le grèbe huppé, dans sa tenue d'hiver, fait le clown pour nous faire rire avec son cou décalé et les plongeons en looping ! c'est un champion du genre ! ....


mais regardons où nous mettons les pieds ! évitons d'écraser ce champignon


ou cet autre....


voilà nous arrivons en vue de l'écluse Wattier ..comment savoir l'ordre des écluses ? j'ai un truc  : Trystram vient, comme dans l'alphabet, avant Wattier !
 
  • Le pont Wattier, écluse intermédiaire permettant le passage de bateau de taille moyenne (50 000 tonnes), elle fut mise en service en 1959 (source Wikipédia)


ces structures sont impressionnantes et à côté d'elles, on se sent tout petit....


regard vers la mer et découverte d'un "loch ness" jaune ! une énorme chenille qui aspire le sable pour l'utiliser ailleurs...


le temps est brumeux et gris et les balises sont allumées...


pas d'autres humains en vue, les avocettes se sont regroupées sur le bord, la marée est haute...


bien sûr, comme chaque fois, à notre approche, c'est l'envolée....


en cette saison, presque plus de fleurettes, mais les oyats sont bien là !


nous n'irons pas aujourd'hui jusqu'à l'écluse De Gaulle ni sur la digue du Break, nous serions de retour trop tard. Un regard sur le site Arcelor et les portiques qui chargent le minerai...et demi- tour ....


les cormorans laissent leurs grandes plumes joncher le sol...


nous ne sommes pas loin et pourtant la vile est tout là-bas ....


passons les écluses en sens inverse pour voir l'école de voile partir en mer pour une leçon ... dériveur rose...


dériveur bleu....


le pont du môle 2 est toujours emballé ....


nous approchons de la citadelle...


pour nous retrouver au Terre Plain Guillain d'où nous étions partis ... 

(Florent Antoine Guillain ou Antoine Guillain, né le 7 février 1844 à Paris et mort le 19 avril 1915 à Paris 16e, est un ingénieur des ponts et chaussées et un homme politique français.

Il est chargé en 1868, à sa sortie de l’École des Ponts et Chaussées, du service du premier arrondissement maritime (qui couvre les ports des départements duNord et du Pas-de-Calais), il réalise de grands travaux pendant les treize années où il est en fonction à ce poste, notamment à DunkerqueCalais et Boulogne-sur-Mer. Il mène parallèlement une carrière d'homme politique : De 1893 à 1906, il est élu Conseiller Général du Canton de Dunkerque-Est puis de décembre 1896 à1910, il devient Député de la 1er Circonscription de Dunkerque. - source Wikipédia)

à bientôt pour une autre balade... 




nous y sommes retournés le 29 septembre dernier ! il faisait un temps magnifique. 

Vous arrivez par le port de plaisance et vous l'apercevez de loin !  l'arcasse et les alonges d'arcasses ... çà dépasse !


au seuil de la taverne par laquelle vous entrez en ce moment, vous êtes accueillis par le symbole du navire et par la représentation du phare de Gravelines...


La taverne tout en bois à l'image de l'ensemble de ce chantier, vous ouvre ses portes pour la visite...


il a bien changé depuis notre dernière visite...


ses côtés s'étoffent progressivement... on dirait un drakar ou un squelette avec le cou et les côtes ! ...


Commençons par le commencement ! visite en tout premier lieu de la forge, où ce sympathique forgeron aplatit le fer comme si c'était facile ! remarquez les "petits clous" déjà forgés tout à droite !


Il est adorable cet homme, prêt à  tout vous expliquer et si attentif à répondre aux questions des enfants : le soufflet, les braises, le métal, les clous....


avant de monter sur le navire, admirons le travail accompli en peu de temps ...


les genoux et les premières allonges ont poussés (on voit bien la différence de couleur du bois) et nous voici déjà à une bonne hauteur de sol et pourtant ... pour vous situer, vous êtes à fond de câle !!!


notre guide, passionnant et passionné nous explique qu'en séchant le bois se fend et qu'il faut régulièrement l'entretenir. Les lasures actuelles sont interdites et il faut donc tout enduire à l'huile de lin !!!



N'empêche que le bois s'ouvre et se fend et qu'il faut y remédier par l'inclusion de ce que moi j'appelle des "papillons" mais qui a sûrement un autre nom ! quand le navire est à l'eau, le bois regonfle et se ressere...


Aucun morceau de bois n'est perdu  et ici ... TOUT est en bois !...


Quand les clous, confectionnés par le forgeron et qui font la hauteur de la moitié d'un homme,  entrent dans le bois, il faut graisser, nourrir et frapper juste et bien pour que çà entre !


Accordons-nous une pose.. le prochain article sera consacré à la confection des pièces ... Pour vous faire patienter, voici le lien vers le site, entièrement refait et consacré à ce projet d'envergure ! (cliquez ici !). Vous découvrirez un chantier hors du commun et la naissance d'un beau projet...



le parc de la Marine

 22/10/2013
nous cherchions les marrons et nous avons pensé au parc de la Marine où il y a plusieurs marronniers...


jolis contrastes de couleurs...


le soleil joue avec les feuilles...


les jaunes, les verts...


fermez les yeux, vous entendez la musique ? ...


la diaphane monnaie du Pape...


et voilà nos marrons, tellement tout frais sortis de l'écorce que j'ai failli en prendre un sur le crâne !!!


çà tombe, çà tombe...


et revoilà notre amie la fontaine, vous vous souvenez (cliquez ici !)


ce dimanche il faisait beau et le drapeau de Dunkerque flottait haut sur le beffroi...


nous nous éloignons doucement, avec notre provision de marrons...


juste le temps d'admirer cet arbre magnifique avant de rentrer chez nous...



bon n'allons pas en Citadelle, occupée par la foire et les manèges, ce sera pour une autre fois... 
dirigeons nous vers le jardin Vauban, havre de paix et de verdure....


"de style paysager anglais, il fut dessiné en 1863 par l'architecte paysager et jardinier en chef de la ville de Paris, Jean-Pierre Barillet-Deschamps.


Différents monuments dédiés notamment au poète Albert Samain, au compositeur Edouard Lalo, au chef d'état Charles de Gaulle viennent agrémenter la promenade"....


une jolie grotte, artificielle au départ, mais devenue partie intégrante du décor, fait la joie des enfants....


n'y a-t-il pas de quoi jouer, se cacher, rire et se mouiller dans cet univers si particulier ?


rire pour rire voici le théâtre de marionnettes qui enchante petits et grands ...


derrière cet espace de verdure, se trouve l'ancien port fluvial de Lille., le quai du Wault...


"créé, au début du XIème siècle, par le second Duc de Bourgogne, Jean Sans Peur, ce bassin d'eau était le port de la ville où étaient déchargées les marchandises arrivant par la Haute Deûle. Il reste l'un des rares témoins des si nombeux canaux qui traversaient la ville encore au XIXème siècle...


Au bord du bassin, l'ancien couvent des Minimes (1622-1638) a été transformé en hôtel quatre étoiles. L'ancien cloître s'oriente autour de galeries couvertes de voûtes d'arêtes sur croisée d'ogives.".

Le bâtiment du couvent se situe au centre de la photo....où l'on constate que  le commerce permet de conserver de magnifiques bâtiments....


le quai du Wault nous donne accès au square Dutilleul puis au square Foch qui assure l'ombrage de notre balade... pour découvrir le monument du "P'tit Quinquin".
"Cette berceuse, écrite en 1853 par Alexandre Desrousseaux nous parle d'une pauvre dentellière et de son enfant Narcisse. Cette berceuse est devenue symbole de la Ville de Lille."


doucement nous bouclons la boucle.... par la rue des Tanneurs si bien nommée. Il n'y a pas si longtemps ce quartier était entièrement réservé aux grossistes du commerce.


encore quelques belles façades....


des rues étroites, des styles très différents...des lieux ... très différents.....


nous ne sommes plus loin de la gare.... profitons pour remarquer l'église Saint Maurice..

".de style gorhique, elle est le résultat de nombreuses transformations allant du Moyen Age (XIVème siècle) jusqu'au dernier agrandissemnt de 1855. "


qui nous semble d'autant plus imposante qu'elle est entourée de bâtiments tout proches...

"Ses cinq nefs d'égale hauteur et sa tour plantée en façade en font une "hallekerque'...


... "une de ces églises halles" à structure légère particulièrement bien adaptée aux sols fragiles et parfois marécageux de la Flandre"....


ce qui nous laisse quand même admiratifs face à tant de beauté architecturale.... 

"Sous la Révolution française, elle devient un temple de la raison. L'intérieur est orné de nombreux tableaux de peintres lillois des XVIIème et XVIIIème siècles. La chapelle axiale est dédiée à Sainte-Barbe, patronne des canoniers lillois, ces vaillants défenseurs de la ville depuis 1485, dont un musée non loin racontre l'histoire mouvementée"...

autant dire que nous irons visiter dès que possible ce musée....


il faut nous résoudre à quitter cette ville chargée d'histoire....que pourraient nous raconter ces demeures anciennes ? qu'ont-elles vu, entendu....


combien d'affaires ce sont réglées dans cette chambre du Commerce ?  

pas de doute, il faut envisager y retourner... pour y faire, avec vous, d'autres découvertes.....



quand vous vous baladez dans les rues piétonnes, il y a bien sûr le pavement,  les magasins mais ... levez le nez et vous verrez les belles façades restaurées


ocre et rouge...


décorées, repeintes, elles sont plus belles les unes que les autres...


on pourrait presque faire une photo à chaque pas ...


mais notre balade aujourd'hui nous dirige à l'opposé de ces rues-là .. de l'autre côté de la place, vers la rue Esquermoise par exemple...

pourquoi ? d'abord pour vous faire découvrir ...enfin ce magasin-là vous le connaissez déjà,  vous vous souvenez ? (voir ici)


mais pas seulement ....

je voudrais vous parler du "Temple des douceurs", du "Palais des bonbons", de la pâtisserie Meert, la plus ancienne confiserie de Lille (1761)


le guide nous dit : moulures en cuivre et balcons en dentelles de fonte aident à comprendre enfin le sens du mot "bonbonnière".....


et voici un peu plus loin le "temple des thés"...


Nous sommes maintenant place Mendès France et cette place ombragée est propice à une halte pour se poser un peu....


derrière nous, le Nouveau Sièce, immeuble de forme ciculaire, construit en 1983. Il abrite notamment la salle de spectacle où se produit l'Orchestre National de Lille dirigé par Jean-Claude Casadessus.


bon il faut bien repartir alors poursuivons notre chemin pour découvrir rue Thiers, un bâtiment très particulier...


celui de la loge maçonnique..


ensuite, la petite rue Saint Jean nous fait déboucher sur la placette Louchart


et à l'église Sainte-Catherine qui date des XVIème et XVIIème siècles. Sa tour carrée abrite "Marie" la plus ancienne cloche de Lille.


Empruntons maintenant la rue de la Barre, qui au Moyen Age était un axe de circulation entre les ports de la Haute et de la Basse Deûle. Elle vous mène à la reine des Citadelles  comme l'appelait son architecte Sébastien Lepestre, Marquis de Vauban ...(ce qui fera l'objet d'un autre article bientôt)

le dernier article nous ramènera doucement à notre point de départ....




nous y allons ? 
bon vous prenez le train et vous arrivez à Lille Flandres (ne pas confondre avec Lille Europe -même gare mais autres quais)...

et voilà vous y êtes, vous sortez de la gare et que voyez-vous ? 

les anciens immeubles au bas desquels vous avez tout pour vous restaurer, rapidement, pas trop cher ou vous désaltérer avant de partir à la découverte.
Curieux ces demeures très très étroites (le m² devait coûter cher) très très hautes et ... sans ascenceur ...


bon nous nous sommes retrouvés et  sur la droite  vous voyez le "nouveau Lille" imbriqué dans l'ancien mais avec ces buildings, ces bureaux "sièges de..."  ces surfaces commerçantes de Lille Europe sur plusieurs étages, avec les dédales de couloirs, magasins, la vidéo-surveillance, la faune, le modernisme....


sortis de la gare et .... tout droit vous vous dirigez vers le coeur de la cité, à peine plus loin, le beffroi, 76m de haut !  et l'opéra de style néo-classique vous impressionnent par leurs volumes qui vous font lever le nez...


un peu sur la gauche vous arrivez droit sur l'ancienne Bourse ... de style baroque, date de 1652-1653, .unique et occupant tout un quartier à elle seule, elle est le vestige d'une époque d'échanges, de spéculations, de richesses culturelles incomparables....


voici ce qu'en dit Wikipédia : 

'La Vieille Bourse de Lille, nommée ainsi depuis la construction de la Chambre de Commerce et d'Industrie dans les années 1910, est sans conteste le monument le plus prestigieux de la ville. Située entre la Grand'Place et la Place du Théâtre, elle est l'un des témoins de l'intense activité économique qui se déroulait à Lille durant le Grand Siècle. Elle a été classée monument historique en 1921.

Le bâtiment, quadrangulaire, est en fait un emboîtement de 24 demeures identiques qui renferment ce que l'on nomme la Cour intérieure, lieu où bouquinistesfleuristes, joueurs d'échecs, flâneurs et touristes se donnent rendez-vous."



on n'en finit plus de le regarder ce bâtiment entièrement carré, si beau par ces sculptures, son histoire, son volume, sa présence, abritant aujourd'hui les bouquinistes


De quelque côté qu'on y entre, les quatre portes sont sculptées. La cour intérieure ornée de sculptures nous révèle un passé de hautes décisions juridiques, administratives. Sans le vouloir, sans s'y connaître on sent très fort que d'importantes et terribles décisions s'y sont prises .... ce bâtiment est chargé d'histoire....au centre, le campanile, couronné d'un mercure doré domine l'ensemble;


avançons vers le deuxième ilôt de constructions pour découvrir cette première place....


ce gentil sonneur vous invite à entrer dans la brasserie  installée au rez-de-chaussée. Elle se signale par ce sonneur célèbre et oh combien pittoresque. Celui-là doit se vanter d'avoir été pris en photo maintes et maintes fois !


empruntez la petite ruelle des Agaches et vous débouchez sur la superbe place du Général de Gaulle...


on y trouve ... au centre la Déesse qui commémore le siège de Lille par les Autrichiens en 1792. Sa main gauche indique une inscritption gravée sur son socle : la réponse courageuse du maire, refusant de rendre sa ville. ., sur le côté le Furet du Nord (Le Furet du Nord est une chaîne de librairies originaire du département du Nord en France.

Le nom fait référence aux traditions locales : chasse aux lapins avec des furets. Son origine remonte à 1936 où un magasin de fourrures, situé rue de la Vieille Comédie à Lille, est transformé en librairie.

Aujourd'hui la plus importante est située à Lille sur la Grand'place. Elle y est installée depuis 1959. C'est une des plus grandes librairies d'Europe."
 
dédale de coins et de recoins au fil des surfaces achetées progressivement et aménagées, elle s'étend sur plusieurs kms de surface de vente si c'était mis bout à bout...

Sur cette même place on y trouve, restaurants de luxe, décors anciens, restauration rapide...
le siège du journal "la Voix du Nord" "monument" de l'édition du journal quotidien de la région.... En haut du haut pignon à gradins (1932) d'Albert Laprade, trois grâces dorées représentant les trois provinces de la région : l'Artois, la Flandre et le Hainaut.
la Fnac autre lieu de vente culturelle....
mais aussi magasins de luxe ... avant-goût des rues piétonnes de Lille où je vous emmènerai bientôt avant de faire avec vous le parcours "du collège des jésuites à l'église sainte Catherine ..."

 

 



Hier minie balade du matin pour se sentir encore un peu en vacances...
savourer les étendues où le regard se perd sur l'horizon...


passer dans West Cappel devant la porte de l'ancien presbytère (1779)... si joliment fleurie...


devant le nouveau presbytère bâti entre octobre 1894 et août 1896 sur des plans dressés par l'architecte Adolphe van Moe. C'est devenu la mairie du village...


un petit clin d'oeil à l'église où parait-il, il y a un très bel orgue...


Malheureusement quand nous passons c'est fermé...


essayer de photographier les papillons ...


j'ai bien dit "essayer"... le tout petit bleu y a pas eu moyen, il ne se posait pas !!!


plus facile sur l'arbre à papillons...


Ils se régalaient des fleurs du  buddleia
je croyais que c'était un vinaigrier mais grâce à Mireille et à Dely,  je fais maintenant la différence. Le vinaigrier c'est çà.
merci Mireille et Dely  pour ces précisions !


et enfin s'autoriser à croire au trèfle porte-bonheur pour cette nouvelle année de boulot qui commence... demain....;-)) ...



Balade à Zegerscappel

 20/08/2013
Située à 26 kms de Dunkerque, cette charmante petite ville, acueillante et fleurie offre tous les plaisirs de la découverte... vous venez ? on vous emmène...

Il est 9h du matin, vous avez de bonnes basquettes, le sac à dos, les lunettes et le chapeau de soleil ? Alors, laissons la voiture sur le parking de la mairie où  le panneau de la ville indique : : " Ce bâtiment, ancien presbytère construit en 850, appartenait au clergé. Il comprenait deux pièces à l'étage, une cuisine, trois autres pièces au rez-de-chaussée et une cave. Un local situé sur le côté du bâtiment servait pour le cathéchisme et diverses réunions. Une allée centrale pavée de dalles bleues permettait d'accéder aux deux portes situées en façade... "

Ce bâtiment a été rénové pour devenir la mairie. Il fut inauguré en octobre 1991.


le petit panneau explicatif sur lequel nous voyons cette ancienne carte postale, nous dit :
"L'église Saint-Omer est l'une des plus remarquables en Flandre. Sa tour de croisée est en pierres blanches calcaires de Saint-Omer et les murs sont constitués de grès ferrugineux et de briques. La position de la tour et les grès attestent de son origine romane."



L'édifice fut incendié et ruiné en 1583 ; suite à cela, les nefs furent  reconstruites de 1614 (année que l'on peut lire à l'extérieur sur la nef nord) à 1633.


"sa forme de hallekerke (église-halle) comporte deux grandes nefs parallèles de dimensions à peu près égales. Vous remarquerez sur les pignons chantournés (très caractéristiques de l'édifice) des dessins en briques plus foncées incrustés dans la maçonnerie. On parle assez souvent de runes, mais les interprétations sont multiples et controversées. Certains parlent de décors ou de marques de maçon.
L'église est entourée du cimetière que la langue flamande  appelle kerkhof, c'est à dire "l'enclos de l'église". Vous pourrez découvrir à l'intérieur un riche mobilier (orgue, chaire, bancs de communion), des tableaux dont plusieurs de Dominique Doncre (1743-1820), de superbes retables et des vitreaux remarquables (celui de Saint Gilles est le seul de la région dans le style art nouveau)."

Nous tenterons d'aller la visiter à l'occasion...


quittons le village pour notre balade ... nous y reviendrons...


la Flandre est parcourue de nombreuses petites chapelles, bien souvent laissées à l'abandon mais qui sont restaurées progressivement. 

Celle-ci est dédiée au Sacré-Coeur. Elle fut construite de briques blondes en 1755. Sa particularité est que sa hauteur et sa largeur sont quasiment égales.


Nous empruntons la Heyde Meule straete et oui çà ne s'invente pas ! pour déjà apercevoir au-delà du champ de blé, la plaine du pied du mont Cassel...


Nous sommes fin août, il y a donc les champs d'avoine...


les champs d'orge ...


les champs de seigle...


et le lin est coupé...Il sèche et "roui"...


il sera ramassé en fagots pour être emmené et traité au teillage. Les tiges serviront pour le fil et les graines pour l'huile de lin.


le long des champs, les bordures ne recoivent plus de désherbant... ce qui nous donne de charmants bouquets...


et ce pied de pommes de terre isolé au bord du champ de maïs, doit être un vestige de la culture précédente ...


Nous approchons d'Eringhem ...


tournons devant la minuscule mairie...


et passons derrière l'église...


Eringhem est réputé pour ces pommiers...


Ici vous trouverez votre choix en tuiles de toutes sortes dont...


la fameuse tuile bleue vernissée typique de la région...


croisée des chemins et nouvelle chapelle "Notre Dame de la Peste" très bien entretenue aussi bien à l'extérieur...


qu'à l'intérieur avec une vierge moderne sur un autel de marbre...


au passage un papillon sur les mûriers....


et celui-ci qui se chauffe les ailes au soleil...


regardez bien dans la pâture...il y a un châton !


cette barrière faite à partir d'un tronc d'arbre date de 1924...


il est presque midi... un dernier effort pour déjeuner à l'ombre de la haie...


Ne tardons pas trop... la route est encore longue... 

croisée des chemins... .... ... chapelle ...


une bien jolie entrée de ferme...


quelques fleurs de chicorée...


un très vieux saule tétard ... habité...


une vache rousse...


et une vache grise...


des fleurs des champs...


et une particularité...

un champ d'oignons garni de pâquerettes...


à moins que ce ne soit un champ de pâquerettes garni de quelques oignons !
je n'en avais jamais tant vu ! 

les pâquerettes doivent être amoureuses des oignons c'est pas possible autrement non ?


nous sommes proches du retour, revoici Cassel au loin...


rentrons à nouveau dans Zegerscappel... quel est ce pignon ?


l'affichette nous dit


c'est sur cette vue d'une demeure seigneuriale que se termine votre balade.

Vous avez parcouru 17 kms et vous avez plein de rêves en tête !!!

à bientôt pour la suite de nos aventures...



Fleurs de dunes

 11/08/2013
le ciel est vaste et l'étendue de la mer aussi et bien sûr notre regard s'aventure au loin.
Cependant, à nos pieds, on découvre de bien jolies fleurs...Nous sommes en milieu dunaire et le premier fixateur du sable ce sont bien les oyats :
ses racines se développent et fixent la dune. Cette plante aux racines profondes adore les terrains salés.


Vous souvenez vous du lagurus ovatus ? eh oui dénommé plutôt "queue de lapin" ou "queue de lièvre". Depuis l'an passé, elle s'est très bien développée, cet endroit doit lui plaire...


voici le liseron des dunes qui courre, qui courre et dont la fleur en cornet s'épanouit au soleil...


le chardon ou cirse que l'on fréquente ... de loin !


l'épervière en ombelle, d'un beau jaune vif...


sans doute (je n'en suis pas sûre) un liondent ...


une plante commune ombellifère de la famille des carottes ... quant à savoir laquelle ?...


et l'onagre à sépales. Elle aurait été importée de Virginie au XVIIIème siècle. Ses fleurs s'ouvrent à la tombée du jour pour attirer les papillons de nuit...


et les petites roses là ... ce sont des bec de cigogne ! Particularité de ses feuilles, elles produisent un genre de suc poisseux où le sable se colle et vient ainsi protéger la plante des ardeurs du soleil...


d'un beau bleu, je pense que c'est peut être une vesce craqua mais sous toute réserve....il y a tant de variétés...


parce qu'il y a aussi celle-ci qui pourrait être aussi de la famille des vesce et serait alors une vesce noire...


le gaillet jaune dont les racines donnent curieusement une teinture rouge...


et pour finir en panache ... je vous offre visuellement (parce qu'il est interdit de le ceuillir, il est le symbole du Conservatoire de l'Espace Littoral et des rivages lacustres en France)... le panicot des dunes.
et non ce n'est pas un chardon ! il fait partie de la famille des carottes ! sa couche de cire qui recouvre ses feuilles lui donne cet aspect bleu/vert. Apparemment, les "petites tortues" l'apprécient beaucoup !

Bien sûr, Il était un peu tard en saison pour vous présenter le poivre des murailles en fleur, l'euphorbe maritime ou  le si joli lotier corniculé ... mais çà me donnera l'occasion d'y retourner en votre compagnie ...



les sports à la plage

 07/08/2013
Ce matin, temps gris, venteux mais doux ... bon temps pour faire une marche sur le sable mouillé à marée basse. C'était le matin du sport.

D'abord, comme nous, la marche... Vous êtes ici et vous allez... tout au bout !




On peut ensuite chercher des vers de vase...


pour ensuite aller pêcher à la ligne le long de l'eau...


ou pêcher à la crevette avec un grand filet


pour les tout petits, il y a l'apprentissage du char à voile


pour les ados aussi


et pour les chevronnés, il y l'entraînement !


certains préfèreront la planche à voiles


en groupe c'est sympa aussi


pendant que les enfants font leurs premières armes de matelot sur les optimistes


Il y a plus sportif encore... on teste la voile et...


on y va !


autre méthode...


Arrivés au point de demi-tour que vous vous êtes choisi.... vous revenez !


et vous rencontrez des joggeurs


Bien sûr vous pouvez choisir des sports plus calmes... comme la pétanque...


ou le farniente dans un kiosque


ah moins que vous vous contentiez de regarder les enfants barboter dans la petite marre et voir s'envoler les goélands et les mouettes !

Nous espérons que vous avez trouvé le sport qui vous convenait...

à la prochaine fois !



malgré la chaleur nous avons toujours un petit vent marin bien agréable dans ce cas-là ! 
nous en avons profité pour notre petite balade dominicale.
La nature est au rendez-vous...vous nous accompagnez ? 

Commençons par cette jolie fleur de "dent-de-lion" (taraxacum)...


puis ce buisson de toutes petites roses.....


si dense et si fleuri....


est-ce du millpertuis ? je ne sais pas mais c'est bien joli....


et cet arbuste si particulier qui a ses fleurs en bas et sa verdure au-dessus....


encore un joli buisson jaune....


et bien sûr nos amis les coquelicots....


Il n'y a pas longtemps il n'y avait rien et voici une nouvelle construction, mais elle sera entièrement construite en bois....


et ce joli parterre aux couleurs argentées....


traversons le pont pour revenir en centre ville...


deuxième canal avec le pont royal qui mène de la basse-ville au centre de Dunkerque....


ici aussi le décor est réussi...


dernier regard vers l'une des fontaines de fleurs de la place Jean Bart et puis il avoisine midi et il faut bien rentrer...

merci de nous avoir accompagnés !



LE PARC MALO

 30/06/2013
Accollée à Dunkerque, Malo-les-Bains c'est la plage. Oui, sans doute, mais pas seulement  !

Quand j'étais jeune, chez nous, on disait : nous allons au petit jardin et nous savions que c'était là ....


j'ai toujours connue cette porte, style un peu "art déco" ... aux initiales de Malo-les-Bains


pas très grand mais bien conçu, verdoyant il date de 1923 :

" Acheté en 1858 par Gaspard Malo, cet espace contient une ferme et ses dépendances. En mai 1923, la ville de Malo-les-Bains acquiert la ferme et aménage un parc public. En 1925, l'entrée est pourvue d'une grille monumentale. Endommagé durant la Seconde guerre mondiale, le bâtiment est restauré par l'architecte Neuville." (Source : Archives Municipales de la Ville de Dunkerque.)


il est composé de trois parties : un espace de verdure, arboré avec de nombreux bancs à l'ombre


un espace de jeux pour les petits. 

Ma Mère s'asseyait sur un des bancs. Tout en tricotant, elle nous surveillait. Ensuite, elle est revenue avec son petit-fils.... 

Des générations sont passées là, le père ou la mère, puis les enfants, puis les enfants des enfants .....puis les enfants des enfants des enfants...


Dans l'espace tout à fait charmant, un peu désuet  coule une gentille rivière


peuplée de poissons rouges


Depuis la chanson de Trenet on sait  "que dès la nuit venue, elles s'en vont jouer sur le gazon ..."  

Celle-ci fait-elle de même ?


je ne sais pas ..... le jardin est fermé la nuit....


Nous, nous entrions toujours de l'autre côté, du côté de la "maison". C'était la maison du gardien à l'époque.

Sur la droite, depuis 1978, s'est ouvert un aquarium.

"ces aquariums d'eau douce et d'eau de mer présentent des poissons et des plantes aquatiques de la planète entière, coraux, piranhas et autres rascasses volantes des mers chaudes du globe" (Archives municipales)

Le parc est situé sur une ancienne ferme. Le bâtiment qui reste est  de style flamand...L'architecte Neuville l'a très bien restaurée.


Face à cette construction, se trouve l'endroit que je préfère.....


s'y cache à l'abri des regards, parmi les iris d'eau, une nymphe...


aux courbes harmonieuses.


N'est-ce pas qu'elle est jolie !

Son doux sourire fait rêver .. et nous donne l'envie d'y retourner !



nous avons eu l'occasion d'aller à Anvers. Une ville que nous avons découverte avec curiosité et surprise


Nous avons commencé notre visite par un chantier naval mais je ferai un article particulier à ce sujet. L'autobus était donc stationné en bordure de l'Escaut tout près du centre historique. 
Nous avons eu la chance de pique-niquer dans un petit jardin sympathique avec le soleil au rendez vous.


nous vous emmenons au fil de notre découverte 

l'Eglise Saint André : SItuée dans le quartier de la mode,et des antiquaires, Le style Baroque est allégé par la lumière qui règne à l'intérieur. Monumentale, la chaire de vérité est du 19ème siècle.


l'autel impressionnant est du 17ème siècle


les vitraux, tout en finesse et en détails.


nous avons flâné dans les petites rues en direction de la cathédrale et de la Grote Markt.


il faisait bon découvrir ces ruelles étroites et ensoleillées


nous avons savouré cette jolie place appelée "place du vendredi" " vrijdagmarkt où partout les anversois profitaient de se détendre au soleil


au détour de la place nous découvrons le musée de l'imprimerie appelé  

Le musée Plantin-Moretus (Plantin-Moretusmuseum)
"c'est un musée belge consacré à l'imprimerie fondée et dirigée au xvie siècle par Christophe Plantin dont l'entreprise fut continuée par ses descendants directs, dont son beau-fils Jean Moretus. Le musée est situé sur la Vrijdagmarkt (place du Vendredi) à Anvers.

En 1876, Edouard Moretus vendit l'imprimerie et tout son matériel à la ville d'Anvers. Un an plus tard, en 1877, il était possible de visiter l'imprimerie et la maison d'habitation attenante. En 2002, le musée a été proposé à l'inscription sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, qui fut actée en 2005. Il est le premier musée à avoir été enregistré sur cette liste.

Outre sa valeur architecturale, le musée contient une importante collection d’objets témoignant de la vie et du travail dans l’imprimerie et la maison d’édition la plus prolifique d’Europe à la fin du xvie siècle. Le bâtiment conserve deux des plus anciennes presses d’imprimerie du monde, ainsi que 90 jeux de caractères complets en plomb, mais également une très riche bibliothèque (25 000 titres) dont deux bibles de Gutenberg, le seul exemplaire conservé de l'Index Librorum Prohibitorum de l'époque, et plusieurs tableaux de Pierre-Paul Rubens qui était un ami de la famille Plantin, tout comme l'humaniste Juste Lipse." (réf internet)



ce bâtiment est superbe et ses portes sont très belles.


malheureusement nous n'avions pas le temps de le visiter


Anvers a de nombreux puits et fontaines voici le petit puits de Quinten Matsijs  auquel est rattaché une bien jolie histoire romantique : 

"Le petit puits de Quinten Matsijs (1466-1530) sur le Handschoenmarkt attire autant les curieux que l'imposante cathédrale qui se dresse à proximité. Quinten Matsijs reçut sa formation de forgeron d'art dans la ville natale de Leuven, puis s'établit à Anvers. La cage en fer forgée avec Brabo en soldat romain qui décore le puits témoigne de son talent de ferronnier d'art. Mais Matsijs s'éprit de Catherina Heyns, la fille du peintre d'art Jan Heyns. Or Heyns considérait qu'un ferronnier n'était pas assez bien pour sa fille. Matsijs suivit donc une formation de peintre d'art juste pour pouvoir épouser Catherina. Il excella tant dans son nouveau métier qu'il obtint en effet sa main. C'est pourquoi est inscrit sur le pied en ardoise cylindrique du puits: 'De liefde maeckte van den smidt eenen schilder' (l'amour fit d'un forgeron un peintre').Le puits, qui fut réalisé en 1490, se trouvait à l'origine devant l'Hôtel de Ville, mais fut transféré sur le Handschoenmarkt vers 1550. Cette petite place triangulaire devant la cathédrale était autrefois un cimetière. Les gantiers y avaient leur commerce à partir du 16e siècle. Quinten Matsijs fut d'ailleurs lui-même enterré dans ce cimetière. Une réplique de sa pierre tombale figure encore contre la façade de la cathédrale." (texte issu d'internet)



dans le deuxième article nous irons sur la "Grote Markt" la Grand Place.... vous nous suivez ?,,,



fleur de dunes

 18/05/2013
dimanche dernier nous sommes allés dans les dunes....je ne sais si elles ont été transportées par la main de l'homme
 


mais elles sont bien jolies !



Nous descendons à travers les ruelles enchevêtrées pour retourner à la place


de l'autre côté de la place nous vous emmenons visiter la collégiale Notre Dame de la Crypte, bâtie en grès ferugineux. Elle fut détruite 8 fois de  1134 à1655 ! 
Celle-ci date du XVIIIè siècle.


Elle est de style ogival, composée de trois nefs et surmontée d'une tour carrée. Elle est classée monument hirtorique depuis le 22 décembre 1981. Si vous regardez bien et suivant l'angle, les pilastres ne sont pas tout à fait droits.


Cette chapelle est consacrée à la Vierge. Dès l'entrée, elle attire le regard par la luminosité de cet espace.


Ces fresques assez particulières ont été peintes au XIXème siècle par Alexis Bafcoop, célèbre peintre local, créateur des géants Reuze Papa et Reuze Maman. Sur la droite, on peut voir une statue de Jeanne d'Arc


Une particularité dans un lieu éclésiastique, c'est ce médaillon surmonté de deux drapeeaux nationaux ! Le Ml Foch venait ici se receuillir à la messe du matin.


Nous voici devant l'autel consacré à Notre Dame de la Crypte. 
Wikipédia nous dit "La collégiale Notre Dame de la Crypte doit son nom à la statue miraculeuse de Notre Dame de la Crypte vénérée à Cassel depuis le xvie siècle. Elle est la Sainte patronne et protectrice de Cassel, c'est d'ailleurs devant elle que le maréchal Foch adressa sa prière chaque jour durant son séjour à Cassel lors de la Première Guerre mondiale, et ce serait par son intercession que Cassel aurait évité les bombardements qui sévissaient en Flandres. La population de Cassel reconnaissante offrit une bannière à la paroisse à l'effigie de la sainte patronne de Cassel protégeant sa cité, cette bannière est visible au musée départemental de Flandre à Cassel."


Il est difficile de prendre un cliché de cette statue parce qu'elle est entourée d'un voilage vaporeux de tule bleu qui fait un hallo autour de la statue. Voue pouvez apercevoir au pied de la statue l'écussion de Flandre (jaune orné d'un lion à griffes rouges).


les vitraux sont très colorés et je pense récents


L'originalité de celui-ci est qu'il ne représente pas une scène unique mais plusieurs histoires dans les médaillons.


Notre regard est ensuite attiré par cette statue représentant Ste Philomène (qui par ailleurs souffre de l'usure du temps, elle est en bois et le nez souffre de l'envahissement des vers eh oui çà ne s'invente pas !). La statue interpelle par la position semi-assise de la sainte, c'est qu'elle est ou était utilisée lors des processions.


nous allons quitter la collégiale non sans lever les yeux vers l'orgue. Il a été transformé en 1821 et possède à son sommet d'imposantes sculptures de bois


Elles représentent le Roi David avec la harpe et Ste Cécile patronne des musiciens. S'ajoutent sur le côté des angelots musiciens


nous retrouvons les places avec le style typique, tuiles vernissées, volets bleus


la chouette vous regarde passer ....clin d'oeil malicieux et sympathique !


Cette maison-ci date de 1631 ! la place a du être modifiée de nombreuses fois et cette maison aurait bien des histoires à raconter !


et puisque vous avez bien grimpé, descendu, marché.... je vous invite à vous restaurer.... en attendant une prochaine balade !!



Nous sommes arrivés en haut du mont où grâce au beau temps, nous pouvions voir si loin que même les terrils du bassin minier étaient visibles.


nous avons une jolie vue sur le Mont des Récollets et plus loin le Mont des Cats


et une vue d'ensemble de la collégiale (dirigée par des Chanoines) Notre Dame qui est une Hallekerque. La Hallekerque est composée de trois nefs de même hauteur. les Côtés de l'église servaient d'échanges commerciaux au Moyen-Age.


une dernière grimpette et nous arrivons au belvédère où la table d'orientation nous fait rêver ....
par ici Londres, l'Ecosse, Dublin,
par là New York .... !
et bien sûr les petites communes avoisinnantes qui se mêlent à tout çà !


La récompense est en haut ! 
A la place de l'ancien castellum qui a donné son nom au site, voici le moulin datant du 18ème siècle, il est sur pivot pour se tourner en fonction des vents. Il vient d'Arnèke à quelques kilomètres de là.  Il servait à moudre la farine et l'huile de lin.


Il est entouré d'un espace de verdure et d'arbres.
A cet endroit on peut voir également la statue du Ml Foch sur son cheval. Les habitants de Cassel ont commandé cette statue pour remercier le Ml de les avoir défendus pendant la guerre 14.


le chemin que nous emprutons pour retourner à la place est pavé. Près de Cassel, le terrain était riche en pierres ferrugineuses qui ont servi pour la construction de l'Eglise, des pavés et de certains murs.


La Ville nous en donne une courte explication...


De l'ancien Château, il reste une porte et quelques fortifications...


Il faut se résoudre à descendre.... en empruntant de bien sympathiques ruelles


on peut remarquer les toits en tuiles bleues vernissées, typique de la région


pour la 3ème et dernière partie, nous irons visiter la collégiale, à bientôt ....



....... visiter un des Monts de Flandre. Il y en a 5 !
Le Mont Cassel 178 m,  le Mont des Recollets 159 m, le Mont de Boeschepe 135 m, le Mont des Cats (Chats en flamand) à 159 m et le Mont Noir 130 m.

Nous, nous sommes allés à Cassel, 2400 habitants sur 1265 ha de communes.


1ère partie le musée (au fond de la place à droite)  les portes et les ruelles de la Ville


Le musée régional d'Art, d'Histoire et de Folklore est implanté dans l'hôtel de la Noble Cour, bâti en pierres de taille qui était l'ancienne Châtellenie de Cassel où l'on gérait l'administration et les finances....
Il n'est pas autorisé de faire des photos à l'intérieur de ce musée.... votre gentil reporter a du donc remettre l'APN dans son étui !


A la sortie de notre visite, nous sommes allés profiter du soleil pour une courte et agréable balade. Du haut du Mont, la campagne s'étend à perte de vue...la ligne blanche droite (qu'en tant que randonnneuse je n'aime pas parce que "sans fin") est une des voies romaines. Elles sont au nombre de 7 !
pour en savoir plus sur ces voies et sur Cassel, je vous invite à cliquer ici (un joli site sur Cassel qui vous en dira plus)
 
  • de Cassel à Minariacum (pont d'Estaires) par Sainte Marie Cappel, Saint Sylvestre, Strazeele.
  • De Cassel à Aire sur la Lys par Oxelaére, Staple
  • de Cassel à Tervanna (Thérouanne) par Bavinchove
  • de Cassel à Gessoriacum (Boulogne sur mer)
  • de Cassel à Mardick par Esquelbecq
  • de Cassel à Brussiac (Brugge) par poperinghe, Ypres
  • de Cassel à Viaoviacum (Wervicq) et de là à Tournai


la porte d'Aire (Aire-sur-la-Lys). La plus redoutable d'entre toutes. Nous avons terminé une randonnée pédestre autour du Mont par la remontée de la Porte d'Aire et je peux vous dire pour l'avoir éprouvée en belle chaleur de l'été, que la pente est plus que raide !!!!)


vient ensuite la porte de Dunkerque. Remarquez les habitations au-dessus ....  elle débouche sur une route en lacets courts ENTIEREMENT PAVEE ! ce qui veut dire qu'en voiture (bling, bling, bling) à vélo (ouille ouille ouille) à pied (c'est le moindre mal), elle n'est pas facile à monter ni à descendre !!!
il eixte encore la porte d'Ypres, voie bitûmée qui mène vers la Belgique. 
et puis il y a les routes qui descendent du Mont vers toutes les directions.


ne souhaitant pas descendre jusqu'au pied du mont (il faut bien sûr envisager la remontée) nous avons emprunté les étroites ruelles et sentiers aménagés....


elles sont en briques ferrugineuses, très, très étroites....


et pas très hautes non plus ....juste la taille d'un homme moyen


mais elles savent vous emmener vers des horizons verdoyants


jusqu'en haut du Mont.... ce sera l'objet du prochain article sur Cassel avec la visite de la collégiale.



A cette époque-ci, la verdure est moins dense et nous voyons mieux le petit château. En voici un peu plus sur ce château ouvert au public les jours du Patrimoine (infos Wikipédia)
 
  • "Château de la Briarde : en briques de sable jaune, il est entouré de douves. Le château existait déjà au xive ; il fut fortifié au xvie, pratiquement rebâti au xviiie et fortement remanié au xixe."


je passe l'appareil à travers les grilles, mais le gentil chien vient illico nous souhaiter la bienvenue.... à condition de ne pas s'attarder....


bon n'insistons pas ... faisons plutôt le tour ....


la campagne sous le soleil est toujours aussi belle, et çà bourgeonne de partout


les châtons éclatent de verdure


les chaumières sont si jolies dans leur cadre de verdure




le petit chemin .... nous mène ....


à l'ancienne ferme restaurée... J'y resterais bien quelques jours !


l'étendue à perte de vue sur la campagne


où quelquefois un bout de clocher dépasse


où les champs sont prêts à être retournés et ensemmencés


voici un exemple typique d'ancienne construction. Maintenant il y a la brique mais autrefois à la place il y avait un compost de paille et de glaise appelé torchis qui était placé entre les structures de bois.


nous fermons la boucle et revenons vers le point de départ


du beau travail n'est-ce pas ? et en plus c'est décoratif !


contournons l'église pour retrouver la voiture et le petit château;
A propos de l'Eglise Saint-Sylvestre, Wikipédia nous dit :
"Église Saint Sylvestre, classée monument historique, classique du style flamand, datée du xvie. À l’intérieur, chaire (1641), vitraux (1533), gisant de Ludwine Van Cappel (1420) et orgue Van Belle daté de 1683. Sa toiture ayant été rénovée en 2009." 
Ce jour-là, comme bien souvent en campagne désormais l'église était fermée pour éviter les vols et le vandalisme. Mais peut être un jour, pourrons nous vous faire découvrir l'intérieur et alors ce sera le sujet d'un nouvel article....



le Laac au printemps

 19/04/2013
hum çà sentait bon le printemps qui faisait sortir les fleurs


et même le dragon !...


la sculpture des ancres marines enchevêtrées qui rappele le site des chantiers navals où est implanté le jardin, se dressait dans le ciel bleu Mon Amie Christine me précise que c'est une accumulation d'Arman de 1982 : Anchorage (cliquez sur le lien pour en savoir plus).


rencontre avec la Galllinule (poule d'eau) au bec rouge ....


et des canards d'un bleu magnifique qui ne sont pas là habituellement chuuttt comme ils dormaient, nous nous sommes approchés très doucement


mais ils ne dormaient que d'un oeil !


alors nous les avons laissés tranquilles et nous sommes rentrés



La porte de Berry dite porte de la Marine  et la Noord-poorte  sont les derniers vestiges des fortifications conçues par Vauban qui ceinturaient la citée de Jean Bart au 17ème siècle. Six portes ouvraient les remparts bourguignons aux 28 tours. Nous sommes en 1686...


en 1694, après la bataille du Texel, Jean Bart fit une entrée triomphale à Dunkerque par la Noord-poorte, surnommée ensuite "porte Jean Bart".
Située sur le quai, elle donnait sur le Minck où on trouvait le marché aux poissons, près de la Tour du Leughenaer (seule tour encore existante actuellement).


La Noord-poorte fut abattue en 1899/1890 avec la muraille attenante pour ouvrir la ville vers le port.
Vu l'intérêt architectural du fronton, on en fit un moulage en plâtre.
En 1905, une copie de la porte fut réalisée. Elle se dresse désormais dans la cour intérieure derrière la mairie.


La porte de Berry dite porte de la Marine (dans le parc du même nom) donnait accès aux ateliers et chantiers de fabrication des pièces de la flotte royale.



Construite en 1686 sous le nom de « Porte de Berry » pour fêter la naissance du petit-fils de Louis XIV, cette porte monumentale s’ouvrait sur l’arsenal de la Marine, dessiné par Vauban.


Pourvu d’ateliers de charpentiers, de forges et de magasins, il comportait six cales de lancement pour les vaisseaux. L’hôtel de l’Intendance Maritime doté d’une chapelle y avait aussi été bâti.


Réduit après le traité d’Utrecht de 1713, l’arsenal de la Marine  fut peu à peu abandonné. Malmenée durant la dernière guerre, la porte de la Marine qui a perdu le décor allégorique de son fronton s’ouvre aujourd’hui sur un parc aménagé au XIXème siècle, premier parc public de Dunkerque.



les Bains Dunkerquois

 12/03/2013
comme il ne fait pas un temps à aller se balader, je vous emmène découvrir les Bains Dunkerquois.... vous me suivez ? ....
 

 



curieux n'est-ce pas cette architecture ! 
construits en 1896, les bains dunkerquois correspondaient à un souci d'hygiène publique et le Maire de l'époque, Monsieur Alfred Dumont a confié sa réalisation aux trois architectes Lillois Louis Gilquin, Albert Baert  et Georges Boidin. 

"D’inspiration orientaliste, l’édifice est un des derniers exemples du style néo-mauresque, très en vogue à la fin du XIXème siècle. L’Empire colonial est à son apogée et l’Europe se tourne vers l’Orient. Artistes et artisans sont nombreux à rechercher l’inspiration en Turquie, en Espagne, au Maroc ou en Algérie.

L’édifice, doté d’une coupole et d’une cheminée, fait penser à un minaret ; ces deux éléments ont été démontés après guerre. Les arcs, les lions en terre cuite, de nombreuses céramiques et mosaïques de couleur, ainsi que la porte massive ont été conservés." (texte pris sur le net)



ce style mauresque était très en vogue à l'époque, aujourd'hui il ajoute à la curiosité du bâtiment.


modernes les Bains dunkerquois possédaient un bassin de natation (avec eau chaude !), des bains à vapeur, un salon de coiffure, une salle d'escrime, un lavoir et un café-restaurant.



la fin du siècle et les salles de bains prévues dans les logements privés, ne donneront plus aux Bains dunkerquois, qu'une vocation sportive et le Club Dunkerque-Natation fera les beaux jours du sport de nage (water-polo et natation).


L'affluence du dimanche par les Dunkerquois en fera toujours un lieu privilégié et de nombreux champions s'y entraîneront


Modernité et nouvelles normes obligent, les Bains ne pouvaient plus accueillir le public de plus en plus nombreux. L'établissement ferma ses portes en 1975. Une nouvelle piscine olympique (8 couloirs) a donc été créée en bordure de plage.


Laissé à l'abandon, le bâtiment fut cependant remarqué par les Monuments historiques et les Bains dunkerquois furent inscrits à l'inventaire supplémentaire en 1982.



Dans une volonté de redonner à ce magnifique bâtiment la splendeur passée, l'extérieur a été entièrement restauré en 2010.
 
Situé presqu'en centre-ville, Il attend désormais un repreneur pour en faire un lieu  qui resterait dans l'esprit d'origine, d'échanges et de convivialité...



voici l'histoire relatée par la Paroisse St Gilles (cliquez sur le lien), paroisse de la petite chapelle : 
"En 1403, des ouvriers qui restauraient les remparts de la ville sont surpris par le jaillissement d'une source d'eau pure dans le sable. Ils découvrent à côté de cette source, une petite statue en bois (32 cm) de la Vierge Marie portant l'enfant Jésus dans ses bras, qui pourrait être l'œuvre d'un pêcheur qui l'aurait taillé au couteau pour orner la proue de sa barque et qui aurait été perdue lors d'une tempête. On l'appela Notre Dame de la Fontaine, puis Notre Dame des Dunes.
La légende veut que la statue, emportée en divers lieux dignes de l'abriter, disparaissait toujours pour réapparaître sur les lieux de la découverte, comme si la Vierge souhaitait y être vénérée là tout particulièrement.
Une Chapelle fut construite, longtemps isolée dans les remparts de Vauban, transformée en atelier de munitions à la Révolution, la Chapelle explosa en 1793 et restera en ruine jusqu'à ce qu'une souscription publique en permette la reconstruction en 1815."


dès la porte passée, vous êtes surpris par le décor


un impressionnant bénitier est à disposition des fidèles


En 1956, le chanoine Paul Pruvost repeint la voûte en bleu clair constellée d'étoiles.



au centre ce lustre imposant


les peintures murales de chaque côté font toutes référence à Marie,  à la mer et aux risques qu'encouraient les marins


au plafond sont suspendues des maquettes de bâteau, offertes en remerciement pour la protection d'une famille ou du sauvetage de marins.


les proportions ne sont pas toujours respectées et parfois volontairement, parce que ces maquettes sont  le plus souvent vues de dessous






les vitraux et le chemin de croix sont eux plus récents




tout autour de la chapelle, les soubassements sont couverts d'ex-voto en marbre


c'est la plus ancienne plaque que j'ai pu voir mais peut être y en a-t-il de plus anciennes encore....


quelques inscriptions : simplement "Merci" ou d'autres plus explicites


les statues sont de grande taille :  la vierge du Minck est haute de 90 cm


elles sont toutes impressionnantes comme cette Vierge à l'enfant




sculpture intitulée "Christ souffrant"


j'aime beaucoup celle-ci


sur le site convivialité en Flandre (cliquez sur le lien) on y trouve ceci : 

"Pietà offerte en 1888 par les pêcheurs d'Islande à la suite de la campagne de pêche dramatique qui fit 165 victimes.

Les épouses, les mères les filles de marins passaient la main sur la marque des cinq plaies du Christ comme les fidèles sur le gros orteil de la statue de saint Pierre à Rome."

 

.

 

 

 



dirigeons nous maintenant vers le maître autel


"La Madone est placée sur un trône de nuages, dans un habitacle qui surmonte l'autel de marbre blanc de Deffrennes(1868)."



de chaque côté,  des sculptures dorées encadrent l'autel


des panneaux de bois sculptés délimitent le coeur de la chapelle


l'intérieur du coeur est recouvert de vitrines, où l'on peut voir de nombreux coeurs en or, des représentations de bâteaux offerts par les paroissiens.


voilà nous nous apprêtons à quitter la petite chapelle, dernier regard sur l'orge et ses angelots jouflus..... 
je vous reparlerai de tout çà dans un prochain article sur les Bazennes de Dunkerque, de la bénédiction de la mer au 15 août, de la neuvaine et de l'histoire du "poisson d'argent".....



hier je suis allée prendre des photos à l'intérieur de "la petite Chapelle". Plus que Notre Dame des Dunes, tout le monde ici dit : "la petite Chapelle".


aujourd'hui je vous présente l'extérieur :
 

Au tout début du XVe siècle, des ouvriers mettent à jour, une source d'eau pure et en creusant,  découvrent une petite statue en bois représentant la Vierge. Une "Petite Chapelleé" sera édifiée, consacrée en totalité à la Vierge Marie, 

  



Elle deviendra la chapelle des familles de marins, mais aussi des Bazennes de Dunkerque


rebâtie en 1815, elle a été ravalée et restaurée il y a peu


voici son histoire pour les visiteurs occasionnels


son petit clocher surmonté d'un coq. La cloche sonne toujours 5 minutes après celles du Beffroi (aux heures du Vatican ???)


côté rue


petit ouvrage de ferronnerie rappelant la date de construction initiale


un peu éloignée des constructions alentour, elle ressort de clarté et de simplicité


demain je vous ferai visiter l'intérieur extraordinaire de cette "petite chapelle"...



oh il n'y avait rien de très curieux à photographier (sauf la photographe, photographiée ) mais le héros de notre ville, Jean Bart, trônait fier et courageux sous la neige


cette statue, conçue et réalisée par David D'Angers, a été sauvée des bombardements parce que 'le bras muni d'un sabre de Jean Bart défiait l'Angleterre". A quoi çà tient, vu qu'il ne restait quasiment plus rien d'autre !

On peut voir, dans la nef du musée David d'Angers situé dans l'abbaye Toussaint à Angers, une réplique exacte de cette statue.

 je ferais un article sur Jean Bart dans quelques temps ..... 




notre balade enneigée

 14/01/2013
dimanche, l'air était vif et il avait neigé...venez, nous vous emmenons dans notre balade ....cliquez sur les photos, vous y serez....


maintenant vous le connaissez  bien ce jardin ! nous l'avons traversé et fait le tour du petit plan d'eau...


pas d'autres humains que nous à ce moment là...


mais des traces de passage....


les reflets dans l'eau sont magiques


et le soleil pointe rose à l'horizon


roux, brun, blanc, gris les couleurs s'harmonisent avec le ciel


l'herbe se fige et la neige se cristallise


les plantes se cachent sous son manteau protecteur


nous allons de l'autre côté, vers la mer et la jetée.... le vent dessine ses vagues ondulantes


où est le sable, où est la neige ?...


où est l'eau ?...


toujours pas grand monde sur la plage


seuls les goélands attendent la marée pour se nourrir...


retour par les écluses. On voit d'où vient le vent ....


et où sont les endroits plus exposés....


au retour, nous avons rencontré le héron, stoïque sur une patte


mais à notre approche, il s'est bien sûr envolé, alors nous sommes rentrés, les joues roses et le teint frais !



Avez vous remarqué la luminosité spéciale de  ce matin du  11 novembre ?
je suis retournée au jardin du musée du Laac  ...


je voulais vous faire découvrir les ambiances avec cette lumière particulière, faites défiler les photos ......Je vous laisse rêver ......


































voilà, la ballade se termine, si vous voulez bien refermer la porte en sortant s'il vous plaît.... merci !!!!



Le jardin caché

 03/11/2012
Le portillon d'entrée vous ouvre, en plein coeur de la ville,   un endroit serein, à l'abri des regards. Ce tout petit jardin, entre la Poste, la Bibliothèque et le Musée, existe depuis 2011 et nous ne l'avons découvert que le 28 octobre dernier...!



Vous êtes accueilli par un platane au tronc rassurant


Suivez le tronc, levez les yeux ....


avancez un peu vous êtes derrière la bibliothèque municipale


les dernières petites roses égayent la pelouse


et le lierre joue les feux d'artifice


dans cet endroit paisible, un autre arbre séculaire vous protège de son ombrage


tandis qu'un autre joue les abris pour moineaux


et dernière curiosité avant de quitter cet endroit charmant....une borne sculptée aux armes de la Ville, datant du XVIème siècle. Ces bornes étaient  disséminées dans différents points de la cité et ont été rassemblées là au XIXème siècle.



Visite au LAAC

 30/10/2012
nous vous emmenons pour une petite ballade au jardin des sculptures.
 

Un Jardin de Sculptures, d'eau , de pierre et de vent imaginé par le paysagiste Gilbert Samel. 


 



on y trouve des sculptures étonnantes ...


art et intégration dans le décor, ces moutons font le bonheur de bien des enfants.


Ces amas de pierres de taille venues du Boulonnais,  enchevêtrées ....  de l'art et un terrain de cache-cache tout trouvé !


mélange de rudesse de la pierre et douceur de l'écoulement de l'eau


pour déboucher sur le plan d'eau : "calme et plat comme un miroir"....


le LAAC est un  musée d'art contemporain, qui se fond dans la verdure. Il abrite des oeuvres surprenantes. si vous voulez  en savoir plus, parce que je ne peux pas photographier à l'intérieur,  voici le lien  :  LE LAAC .



Vendredi 24 août, nous sommes partis du village de Caffiers où nous avons laissé la voiture.


Nous retrouvons vite le GR 128 en descente douce vers la forêt. Vue très étendue sur la côte Calaisienne.


au passage, le lin a été coupé.


les tiges feront le fil et les graines de la moutarde, de l'huile...


Nous traversons une ferme et nous nous approchons de l'entrée de la forêt.


Nous sommes accueillis par ces arbres centenaires


impressionnants de hauteur


aux formes tourmentées


première surprise, comme nous ne sommes qu'à deux et que nous ne faisons pas trop de bruit, nous voyons des faisans dans le layon devant nous


Ce doit être des faisans d'élevage implantés pour repeupler la forêt parce qu'ils n'étaient pas farouches du tout !


Ils ne sont pas très grands mais hauts sur pattes et le plumage du mâle est mordoré, très joli !


c'est la fin de la saison, et les plantes nous offrent  la beauté de leurs fruits même si ce sont des fruits interdits !


le jour se faufile à travers les branchages


Nous devons regarder nos pieds mais notre regard est attiré par la hauteur de ces arbres qui s'élancent vers le ciel


bon nous n'avons pas trouvé le chemin qu'il fallait prendre et nous avons du passer dans un tracé laissé par les chenilles des gros engins qui passent à travers tout au moment de la coupe des arbres. Dur, dur pour les chevilles, mais nous avons pu découvrir les tas de troncs près à être emmenés


çà sent le bois coupé, la résine


ce tronc a une histoire, son histoire dans les cercles concentriques visibles sur la coupe


Il y a encore de bien jolies fleurettes


il avoisine déjà midi, nous ne sommes plus sûrs de notre chemin et nous décidons de poser les sacs à dos pour déjeuner


la pause fait du bien et assis sur le sol les arbres nous paraissent encore plus grands


on sent qu'ils cherchent la lumière


nous ne nous lassons pas de regarder ces branches aux formes bizzarres


là une deuxième surprise nous attendait. Nous ne faisions pas de bruit, à regarder là-haut, mais le spectacle était aussi en bas.... une jeune biche est venue manger pas loin.


Nous avons pu la regarder longuement léchouiller le tronc d'arbre, manger les grains de maïs laissés par les garde-forestiers. Puis elle s'est éloignée pour retourner dans le fourré.


ensuite ... eh bien je suis tombée (sans mal heureusement) nous avons tourné à la recherche du balisage inexistant, montée, descente, montée.... Alors il était plus sage de revenir d'où nous venions plutôt que de chercher au hasard. çà nous allongeait les kilomètres mais tant pis !
les bourdons étaient indifférents à nos petits malheurs


en sentant que le chemin du retour était le bon, le moral est remonté, nous avons pu admirer ces gros chardons près à s'envoler au moindre coup de vent.


voilà enfin ! nous revoyons les champs aperçus le matin ouf ! petite pause goûter pour recharger les batteries et retour en grimpette vers Caffiers. J'ai eu mal aux mollets pendant deux jours ! mais je ne regrette pas ! çà valait la peine non ?



Nous sommes partis du village d'Escalles près du cap Blanc Nez


Il faisait beau mais avec un bon vent bien frais


Heureusement parce que dès la sortie du village.... çà grimpe !


les cultures s'étendent sur de très grands surfaces et font des tâches de plusieurs couleurs très jolies


de là-haut, on aperçoit la ville de Wissant, la mer, la plage et au loin le cap Gris Nez


A cette période-ci, les blés sont coupés. Il y aura ensuite le blé d'hiver plus court.


nous nous dirigeons vers Sombre et au-délà le cimetière de Wissant perdu dans la nature.


nous descendons un tout petit peu vers Basse Sombre


rencontre avec deux étalons superbes


mais nous ne pouvions pas trop nous attarder, le chemin nous attendait !


sur le GR 128 qui vient de Boulogne-Sur-Mer, nous longeons un grand corps de ferme très bien entretenu


par le portail on aperçoit le bâtiment principal


avec sa tourelle. Cette demeure est privée.


sur le côté de l'enceinte, court un ruisseau et la très grande mare arborée nous apporte un peu de fraîcheur.


Après la ferme, une longue grimpette nous attendait ! Nous avons décidé de nous poser derrière la haie pour le repas de midi


la vue était à la fois reposante et sans limites.


Ensuite nous avons repris notre chemin. Cette fois-ci nous ne monterons pas à la table d'orientation du Mont de Couple (162m). La vue à 360° sur la région est très belle à découvrir. Ce sera pour une autre fois.


et nous lui avons donc tourné le dos pour rejoindre notre point de départ


une rentrée en douceur, tout en admirant le Cran d'Escalles


où l'on retrouve le Blanc Nez et le trafic incéssant des ferries. Ce jour-là, il y avait un peu de brume et nous n'avons pas pu voir les côtes anglaises.


Il faut choisir son chemin, vers la falaise ou vers le village.


On aperçoit nettement la craie sous les cultures


A nouveau donc le Blanc Nez avec le fameux Vigneau que les coureurs du Tour de France redoutent, tant il est court et ardu à monter même avec ses méandres.


voilà nous descendons lentement vers le village. Une dernière halte pour admirer ce paysage magnifique.....



ils ont la vie dure mais ils résistent


la nature est là


au détour d'un chemin, nous apercevons au loin, les clochers des villages avoisinants : Rexpoëde (prononcé rexpoude)


Herzeele (herzèle) et le Mont Cassel,


au croisement des chemins, il y a quelquefois  des petites chapelles


et le clocher de West Cappel  met fin à notre ballade pour aujourd'hui. Nous allons encore vous emmener dans nos prochaines sorties.



les fleurs et les plantes

les fleurs des ronces de mûrier


les "parapluies" des ombelliféracées


vue de dos ...


tout en légèreté !


la vesce cracca ou vesse de loup


le trèfle en fleurs


les pâquerettes


le lotier corniculé ou "sabots-du-petit-Jésus" ou "Pied de Poule"


celle-ci est bien jolie. Je ne connaissais pas son nom, grâce à Nicole, je sais maintenant que c'est la salicaire


et celle-ci la reine-des-prés


le liseron comme un phonographe



allez je ne résiste pas je vous emmène voir les  génisses...

il fait chaud  et les pattes dans l'eau ...ah çà fait du bien, en plus l'herbe est tendre sur le bord de la mare....


c'est curieux ces animaux là. Si vous arrivez près de la barrière et que vous ne bougez pas.... 

ils arrivent pour vous sentir ...


la ou le plus hardi(e) va devant ! pousses-toi là que j'arrive le premier !


quel toupet non ! on y ferai bien des crouch crouch !


tout plein mignons et pas farouches c''est la race "la belle bleue" de Flandre.

ensuite ?
les fleurs, et d'autres choses encore ...!


sans oublier nos amis les canards sur la mare



le petit tour habituel

 25/07/2012
ce coup-ci c'est en été. Mini château de la Briarde. Photo de l'entrée avec la maison du gardien et la tour de surveillance.


un petit coin de paradis sauf... qu'il est privé ! dommage !


ah quand il fait chaud se mettre à  l'ombre et bouquiner !


entendre le chant des oiseaux et "piquer un petit roupillon" près du cours d'eau et du petit pont !


bon allez  on est venu pour faire une ballade pas pour révasser !
on y va ... le petit chemin ...


ces petits chemins deviennent rares. Ils sont charmants. Souvent réservés pour le passage des gros engins de l'agriculture, ils nous permettent encore de savourer les herbes folles et d'admirer les cultures.
champ de lin en graines


de plus près ....quand il sera à point, il sera coupé et laissé en fagots plats sur le sol pour qu'il rouisse (devienne roux). Il sera ainsi retourné en petits tas plusieurs fois jusqu'à ce qu'il soit parfaitement sec. C'est pourquoi il faut qu'il fasse beau pendant plusieurs jours.


bien sur il y a ...
du blé 


du seigle


du maÏs


des betteraves


et des pommes de terre aux fleurs .... mauves ou...


blanches suivant les sortes


la ballade continue au grès des petits chemins ... et nous vous emmènerons bientôt voir les animaux et les fleurs des petits chemins.. et d'autres choses encore... à bientôt !



L’histoire des Phares et Balises est intimement liée à l’épopée des bateaux-feux.

Traditionnellement peints en rouge, ces navires signalaient les bancs de sable les plus dangereux. Ils prenaient d’ailleurs le nom du banc sur lequel ils étaient mouillés.

De 1863 à 1989, quinze bateaux-phares se sont succédé sur les bancs de Flandres. 



Pour remplacer les bateaux-feux, le service des Phares et Balises testa à Dunkerque en 1974 un nouveau genre de feux flottants: les bouées phares. D’une conception totalement différente des bouées classiques, ces balises

disposaient d’une optique puissante - une lampe de 1000 watts ayant une portée de 22 miles.



Au sommet de la tour du centre de balisage de Dunkerque se dressait à

l’origine une antenne TSF de 35 mètres.



Datant de 1947, cet édifice fait partie des ponts et chaussées. Sa tour fait aujourd'hui 15 mètres de haut et ses services assurent la mise en place et la maintenance des bouées et balises.


autrefois alimentées par gaz, les balises fonctionnent désormais à l'énergie solaire


retenues par de très lourdes chaînes, elles  étaient équipées, d’une sirène de brume, d’une antenne radiotéléphone et de groupes électrogènes à démarrage automatique. Leur gabarit est impressionnant.
Elles pesent 80 tonnes, mesurent près de 13 mètres de haut et leur flotteur dépasse les 11 mètres de diamètre. Les chaînes de mouillage mesurent quant à elles une centaine de mètres et sont lestées à un corps-mort en béton de plusieurs tonnes


la plus célèbre et la plus originale aussi étant "la petite sirène" récemment "relookée" Hummm ! plus..... hummm !


Il existe des bâteaux spécialement conçus pour la mise en place et le retrait des balises.
le plus célèbre est l'"Emile Allard" mis en service en 1949, désarmé en 2002.


Il est remplacé depuis 2003 par les "hauts de France" : 44,5 m de long, 10 m de large.


Il existait des bouées impressionnantes de 14 m de haut (dont 6 mètres sous l'eau, 8 mètres au dessus).


A part ces bouées mobiles, il y avait des "feux fixes" comme le feu de Saint-Pol qui fera l'objet d'un nouvel article.



vous vous souvenez de cet article sur le chantier Tourville... dans l'article  ci-dessous voici l'avancement des travaux ...

>> http://www.certiferme.com/blog/article-1179-56990-perso-tourville-suite.html

Je n'ai pas réalisé ces photos. Elles m'ont été transmises par un des membres "pilier" de Tourville.

Les Compagnons du Devoir du Tour de France en pleine action


La bonne humeur et l'entrain sur le travail d'une varangue*


* (source Wikipédia)  Une varangue est une des pièces de charpente d'un bateau, servant de liaison transversale dans les fonds entre les membrures


voulez-vous un aperçu du chantier aujourd'hui....

impressionnant non ? et l'aventure continue...



côté terre

 20/05/2012
ballade côté terre ce matin. Nous avions repéré près de cette vielle écluse...


une poule d'eau qui couvait.... Ce matin nous sommes allés lui faire une petite visite pour voir où elle en était....


c'est là que oh surprise, nous vîmes arriver Papa poule d'eau et deux petits


quand à Maman Poule d'eau elle reste au nid.... donc il y a encore des petits à venir


pendant que Papa qui voulait prendre son bain tout seul (en haut sur l'image précédente), renvoie les deux plus grands vers la maman


ne voulant pas déranger (et surtout ne pas attirer le regard des autres passants dans ce coin un peu retiré - on ne sait jamais les mauvaises intentions), nous sommes allés voir leurs copains les canards... dans leur palace avec plage privée et descente douce vers le canal...


puis nous avons levé le nez vers les arbustes en fleurs ... la viorne


les boules de neige ...


d'autres arbustes que je ne saurais nommer...


les pins et leurs jeunes cônes gluants...


et pour le retour nous avons admiré cette superbe souche bien entourée avant de rentrer vous raconter tout çà !



et le long de la digue du côté industriel, la marée était haute, le vent avait soufflé, accumulant du sable où la flore maritime vient s'accrocher.
on dirait une crinière de cheval ...


nous sommes revenus le long du chenal


en raison du temps, il n'y a pas encore beaucoup de fleurs. Les corbeilles d'argent osent fleurir



et les boutons d'or aussi ...


un peu d'or, un peu d'argent, l'air marin, les fleurs, les oiseaux, les bâteaux.... de quoi rêver !



il a fait beau nous sommes passés devant l'hospice Gantois. le guide nous indique : trois pignons rouges et un blanc, celui de l'ancienne salle des malades, unique vestige de l'hospice d'origine qui,fondé en 1462 par Jean de la Cambe, fonctionna durant 535 ans!


j'aime beaucoup ce rouge terracota
et avec le bleu typique lillois c'est vraiment réussi !


quelle est belle cette porte...


nous avons contourné la porte de Paris. "Triomphal, ce monument hommage à Louis XIV a été érigé en 1692 après la prise de la ville (1667). "


"... sur l'entablement, un groupe sculpté figure deux génies saluant la gloire du roi, tandis que des mains de la Victoire, celui-ci reçoit une couronne de lauriers."






nous avons longé le boulevard Jean Baptiste Lebas avec ces immenses demeures et leurs façades impressionnantes. dans une petite rue derrière, dans le bâiment de l'Université des Sciences, se trouve un magnifique musée d'histoire naturelle et de géologie.


si vous avez besoin de soutenir votre balcon... voici une idée !


et une autre...


nous sommes ensuite allés à pied toujours jusqu'au jardin des plantes visiter la serre tropicale






un peu martienne celle-ci !


joli coussin...




puis nous sommes revenus au centre ville visiter le Palais des Beaux Arts. 22 000m²  de salles.

Une bien jolie journée !



balade sur la jetée

 29/02/2012
nous avons profité de la semaine de congés pour aller faire un tour sur la jetée. C'était l'heure de la rentrée des bâteaux de pêche et la mer était basse. Nous avons pu voir ....

1) le goéland marin (plumage noir) perché sur la balise


2) le goéland leucophée (ou peut être un argenté : trop haut pour voir) qui nous tournait autour et qui ne voulait pas se laisser photographier. C'est cabotin ces princes du vol !


Huîtrier pie3)  l'huitrier pie (et c'est lui et non pas l'avocette comme je l'avais dit qui a un V sur le dos en vol)


les auriez-vous trouvé ???? beau camouflage !


et 4) les foulques avec leur bande blanche sur le dessus du bec ...


et 5) les jeunes goélands de l'année (2011) reconnaissables à leur plumage brun mélangé.

bon c'était tout pour aujourd'hui !







Venez, nous vous emmenons faire la ballade avec nous....Il faut d'abord quitter la ville et passer le pont...


pour arriver sur cette plage là




on y voit des ravines faites par le vent


en gros plan, on se croirait dans le désert !




le vent qui joue avec les brindilles et les coquillages


et avec les plumes !


où l'on peut jouer avec l'ombre


et nous avons marché à marée basse jusque là


le soleil descendait doucement vers l'horizon


nous invitant à rentrer à la maison



les p'tits choux

 15/11/2011
il y en avait .... c'était moutonneux, bien joli !




quand on pense au nombre de petits choux qu'il y a déjà sur un pied !



samedi dernier : brume soleil et la nature au rendez vous : régalez vous comme nous ...


oh surprise du houx rien que du houx, plein la haie !


le saule et la mare sans canards (eh ils ont peur d'être pris pour le foie gras pardi !)


et un autre saule et pas le même mais beau quand même


et la haie sans le feuillage ... compliquée non ?


et celui là on dirait un berceau


soleil couchant dans la brume


mi-ombre, mi-lumière plein de fruits même défendus !


que vient-il faire là ce petit curieux ?


ouh on ne voit presque plus rien mais c'est beau !


de plus en plus magique


et je resterais là ... longtemps, très longtemps


tu as beau te cacher, je t'ai trouvé quand même !



même avec un vent vif, il y a beaucoup de choses à découvrir sur ou près d'une plage ...


et puis


çà c'était cet été


et par grosse marée c'était magique ! (de loin)





Tourville (suite) 2011

 08/11/2011
extraordinaire volonté d'entreprendre !! ce site est le lieu d'une construction d'un vaisseau du Roi à son échelle réelle. surprenant, émouvant, nous suivons son évolution au fil du temps. rien que du bonheur !

pour en savoir plus : http://www.tourville.asso.fr (suivez le lien)
Construction d'un vaisseau de premier rang de la marine royale de Louis XIV du 17ème siècle


la forge


les maquettes


rien que çà déjà !


ouh c'est grand






ce n'est que le début


La souche de l'arbre ramené pour extraire une pièce maîtresse de l'oeuvre


Derrière la vitre


maquette de proue



comme je l'ai déjà dit, nous n'avons pas de jardin. Nous avons un balcon, ce qui est déjà bien ! La preuve ...... nos fraises cet été !


alors quand nous nous balladons, nous profitons des couleurs des espaces verts


où de la campagne toute proche



flânerie

 26/10/2011
pour se détendre


pour rêver


manquerait plus qu'une musique zen...



marcher dans la forêt ce n'est pas pareil qu'à travers champs
l'ambiance est différente. tout est près, les arbres, les fougères, les plantes et par bonheur nous avons trouvé un coin où pousse l'ail des ours. (cliquez sur la photo pour agrandir mais je ne peux pas vous faire passer le parfum qui va avec !)


au camelus

 15/10/2011
On y trouve des autruches mais aussi d'autres animaux un peu rares. moment de détente, de curiosité ! nous avons acheté un oeuf d'autruche. Nous avons gardé la coquille ! super dure la coquille ! c'est l'équivalent de 24 oeufs de poule. vous videz l'oeuf et vous mettez le contenu dans des petites boîtes au congélateur. l'omelette, nous n'avons pas trouvé çà extraordinaire. Par contre, pour la pâtisserie c'est génial ! les recettes de gâteaux (type génoises...) sont super légères.



Monsieur


Mesdemoiselles


l'âne chevelu


le coq en couleurs


le canard Barbarie



quand nous n'avons pas beaucoup de temps nous avons "la rando" que nous connaissons par coeur : pas loin, pas trop fatiguante, 2h, 2h 1/2 et par tous les temps et toutes les saisons.Une dizaine de kilomètres, de quoi passer une matinée ou un après-midi. Cà nous ressource et çà fait du bien. En plus, en fonction des jours et des saisons, mon regard découvre toujours une photo particulière à faire. C'est simple et efficace pour le moral !



 

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