la forêt de Guînes (62) |
27/08/2012
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Vendredi 24 août, nous sommes partis du village de Caffiers où nous avons laissé la voiture.
Nous retrouvons vite le GR 128 en descente douce vers la forêt. Vue très étendue sur la côte Calaisienne.
au passage, le lin a été coupé.
les tiges feront le fil et les graines de la moutarde, de l'huile...
Nous traversons une ferme et nous nous approchons de l'entrée de la forêt.
Nous sommes accueillis par ces arbres centenaires
impressionnants de hauteur
première surprise, comme nous ne sommes qu'à deux et que nous ne faisons pas trop de bruit, nous voyons des faisans dans le layon devant nous
Ce doit être des faisans d'élevage implantés pour repeupler la forêt parce qu'ils n'étaient pas farouches du tout !
Ils ne sont pas très grands mais hauts sur pattes et le plumage du mâle est mordoré, très joli !
c'est la fin de la saison, et les plantes nous offrent la beauté de leurs fruits même si ce sont des fruits interdits !
le jour se faufile à travers les branchages
Nous devons regarder nos pieds mais notre regard est attiré par la hauteur de ces arbres qui s'élancent vers le ciel
bon nous n'avons pas trouvé le chemin qu'il fallait prendre et nous avons du passer dans un tracé laissé par les chenilles des gros engins qui passent à travers tout au moment de la coupe des arbres. Dur, dur pour les chevilles, mais nous avons pu découvrir les tas de troncs près à être emmenés
çà sent le bois coupé, la résine
ce tronc a une histoire, son histoire dans les cercles concentriques visibles sur la coupe
Il y a encore de bien jolies fleurettes
il avoisine déjà midi, nous ne sommes plus sûrs de notre chemin et nous décidons de poser les sacs à dos pour déjeuner
la pause fait du bien et assis sur le sol les arbres nous paraissent encore plus grands
on sent qu'ils cherchent la lumière
nous ne nous lassons pas de regarder ces branches aux formes bizzarres
là une deuxième surprise nous attendait. Nous ne faisions pas de bruit, à regarder là-haut, mais le spectacle était aussi en bas.... une jeune biche est venue manger pas loin.
Nous avons pu la regarder longuement léchouiller le tronc d'arbre, manger les grains de maïs laissés par les garde-forestiers. Puis elle s'est éloignée pour retourner dans le fourré.
ensuite ... eh bien je suis tombée (sans mal heureusement) nous avons tourné à la recherche du balisage inexistant, montée, descente, montée.... Alors il était plus sage de revenir d'où nous venions plutôt que de chercher au hasard. çà nous allongeait les kilomètres mais tant pis !
les bourdons étaient indifférents à nos petits malheurs
en sentant que le chemin du retour était le bon, le moral est remonté, nous avons pu admirer ces gros chardons près à s'envoler au moindre coup de vent.
voilà enfin ! nous revoyons les champs aperçus le matin ouf ! petite pause goûter pour recharger les batteries et retour en grimpette vers Caffiers. J'ai eu mal aux mollets pendant deux jours ! mais je ne regrette pas ! çà valait la peine non ?