pas plus facile d'être en haut qu'en bas quand on n'y voit pas à 10 mètres, quand la mer vous chahute de tous bords, qu'il fait nuit et que vous tournez en rond... (croquis sur le bateau...)
le moteur ramène ou déroule l'imposante chaîne ...
le radio transmet les données maritimes... relie ces 8 hommes aux autres hommes en mer... indique les données météorologiques...
dans l'étroite cabine de pilotage... le matelot de veille se réfugiait parfois... on y entreposait les fanions de signalisation...
"Le phare portait à 25 milles nautiques (puissance de la lampe 1 500 watts alimentée en 110 volts), son feu équipé d'une lentille de Fresnel était parfaitement identifiable (éclat blanc toutes les cinq secondes). Le Sandettié était par ailleurs très visible sur les écrans radar des navires grâce à son transpondeur Racon (RAdar beaCON). Par mauvaise visibilité, il faisait entendre sa corne de brume, mauvaise visibilité qui augmentait les risques de collisions auxquelles ce navire captif ne pouvait échapper alors que les fortes tempêtes pouvaient le faire dérader." (source Wikipédia)...
souvenir de mon enfance : ma mère n'aimait pas entendre ce son triste lancinant et morne par temps de brouillard... son frère était marin de la marine marchande... cette corne de brume fait partie de l'histoire d'une époque...
"En raison de leur coût et des avancées technologiques, les bateaux-feux ont été progressivement remplacés par des bouées lumineuses" (Phares de France). Le Sandettié a été désarmé en 1989... il reste le témoignage d'un passé de courage des hommes de mer.
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