voulez-vous monter au phare (3/3) |
01/05/2016
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voilà, nous sommes à nouveau sur le plancher des vaches pour une visite des logements des gardiens...
situés de part et d'autre de l'escalier, ces petits appartement accueillaient le gardien et sa famille
Bien sûr les logements n'étaient pas de cette couleur... on remarque cependant les étroits placards et l'agencement qui permettait de perdre le moins de place possible.
le panneau consacré à la vie des gardiens relate ceci :
"Gardien d'un phare en mer en Normandie, René Legueltel souhaitait travailler dans un phare à terre. Entre Marseille et Dunkerque, il a préféré la cité de Jean Bart où il est arrivé en 1939 avec sa femme et deux enfants. Il y est resté jusqu'en 1965.
Au début il vivait dans les deux pièces de l'entrée, puis devenue gardien chef, il a pu emmenager dans ce logement qui compte une pièce de plus. A six, Michel et Lucienne étant nés entre temps, l'espace resté compté !"...
"Pendant la nuit il y avait en permanence un gardien en veille près de la lanterne. L'un travaillait du coucher du soleil à 1 heure du matin, son collègue prenait la relève de 1 heure du matin jusqu'au lever du soleil. Lors des deux jours de repos hebdomadaire, un gardien auxiliaire prenait la relève. "
"En 1954, des commandes et alarmes furent installées dans le logement de René Legueltel et dès lors ; il n'y eut plus qu'un gardien en poste au phare. Il fallait néanmoins monter en haut du phare pour assurer l'entretien, et au minimum deux fois par jour : le matin pour fermer le rideau qui protégeait l'optique des rayons du soleil, à la tombée de la nuit pour l'ouvrir."
Aujourd'hui, ces locaux retracent leur histoire et la vie du phare...
le journal 'le phare" existe toujours... il paraît une fois par semaine.
Bien sûr quand nous étions petits, nous y étions allés chacun de notre côté lol !
Inattendue, cette visite nous a enchantés... maintenant quand on passe au pied de l'édifice, nous pouvons dire... nous y sommes montés !