L'écluse du Temple est la première écluse de la partie visible du canal Saint-Martin...
Si le vent frippon relève votre jupon et fait s'envoler votre écharpe... elle restera accrochée longtemps à l'écluse !
le niveau est très haut et le vent chasse l'eau dans la deuxième écluse... ce n'est pas le remplissage, juste le vent... qui nous offre une belle cascade...
le bateau-croisière se présente, il faut remplir la deuxième partie, les pompes entrent en action... le bassin se remplit à une vitesse vertigineuse...
puis les portes s'ouvrent...face à ce trou noir où le canal s'enfonce dans les entrailles de la Ville...
le bateau est englouti...
"Construite dans sa partie la plus longue par Haussmann, et rallongée en 1906, la voûte souterraine suit le tracé des boulevards Jules Ferry et Richard Lenoir. La partie située sous la Colonne de Juillet est la plus ancienne (1835). Les puits de lumière ont été conçus pour éclairer les "haleurs" qui remorquaient les bateaux dans le canal. " voilà le bateau et ses passagers ont disparu !!! comme le voyage est un aller simple et que les bateaux remontent à vide... que deviennent les passagers ? lol !!!
rassurez-vous ils ressortiront quelques kms plus loin au port de l'Arsenal, le port de plaisance de Paris qui communique avec la Seine... où ils seront déposés... nous profitons du square Lemaitre pour faire une petite pose et admirer le paysage. Je continue de penser qu'à l'automne ces jolis "tableaux" doivent être bien colorés !!
derrière nous dans le square Jules Ferry... la Grisette.... "À l’instar des gavroches, des apaches et des marlous, la grisette fait partie des figures populaires du vieux Paris. Le terme de grisette désignait entre les XVIIème et XIXème siècles les jeunes parisiennes issues de la classe ouvrière qui exerçaient de petits métiers comme couturière ou vendeuse des quatre-saisons, leur nom vient de la couleur de leurs vêtements. Très présente dans la littérature de son époque, la grisette y est souvent décrite comme une jeune femme aux mœurs légères. Balzac, Alexandre Dumas, Alfred de Musset et bien d’autres la mettent régulièrement en scène dans leurs écrits. Nous faisons une petite incursion rue du Faubourg du Temple... voici le Palais des Glaces...
"Inaugurée en 1876 sous le nom de Boléro Star et essentiellement consacrée à la chanson, la salle est rapidement rebaptisée Bijou Concert. ...Oscillant alors sans cesse entre music-hall et théâtre, au gré des directions et des faillites, la salle est entièrement reconstruite en 1924 pour devenir le Grand cinéma du palais des glaces (en raison de sa nouvelle façade recouverte de miroirs)....Dédié désormais au one-man-show et à la comédie, le Palais des glaces est racheté à l'été 2002 par Jean-Pierre Bigard, le Frère de l'humoriste français Jean-Marie Bigard, qui le dirige toujours aujourd'hui." Il faut songer à retrouver le chemin de la gare, l'heure avance... encore de beaux immeubles...
et j'aime toujours ces mascarons en haut des portes...
Devant la garde du Nord, nous remarquons cette maison...
non nous n'avons pas bu... elle est si étrange... "C'est un drôle d'immeuble haussmannien qui se dresse devant la gare du Nord : sous l'effet du réchauffement climatique, cette maison se retrouve déséquilibrée et fond sur le sol. La porte d'entrée a, elle, déjà fondu, laissant penser que les habitants sont déjà piégés à l'intérieur. Cette impressionnante sculpture est l'oeuvre de Leandro Erlich, un artiste qui a fait des miroirs et des trompe-l'oeil sa marque de fabrique. Elle est amenée à rester en place après la Nuit Blanche."
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