« Le critère de la grande chouquette, c’est celui de toute pâte à choux qui se respecte. Il faut éviter la mollesse comme la dureté. Le chou ne doit être ni élastique, ni avachi, ni cassant ou agressivement sec. Il tire sa gloire d‘être tendre sans faiblesse et ferme sans rigueur. C’est la croix des pâtissiers qui le fourrent de crème que d’éviter la contamination de la mollesse au chou qui en est empli. » … « Le sucre imbibé d’eau ne croquait pas : il cristallisait sous la dent, ses particules se dissociaient sans heurt, harmonieusement, les mâchoires ne le cassaient pas, elles l’éparpillaient en douceur, dans un indicible ballet fondant et croustillant. La chouquette adhérait aux muqueuses les plus intimes de mon palais, sa mollese sensuelle épousait mes joues, son élasticité indécente la compoctait immédiatement en une pâte homogène et onctueuse que la douceur du sucre rehaussait d’une pointe de perfection. »
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