J’ai décidé de ne pas me décourager et de continuer ma visite des animaux de la ferme. Je vois la fermière sortir avec un grand seau et se diriger vers une grande bâtisse où j’entends meugler les vaches. Je sais que ce sont des vaches parce que dans le champs à côté de chez moi, il y a des vaches qui viennent parfois dans le pré. J’aime bien les vaches, je sais qu’elles ne feront pas comme les cochons, elles ne me courront pas après. Je décide donc d’aller dire bonjour aux vaches pour savoir si ce sont la même race que celle de chez moi. Je rentre dans une vaste pièce où il n’y a que deux vaches qui ont l’air d’attendre impatiemment la maîtresse des lieux. Elles sont toutes rousses alors que celles du champs sont noire et blanche. La fermière s’assoit sur un espèce de tabouret à trois pieds et entreprend de traire les vaches. Je me dis qu’il serait bien de boire un peu de lait de ces vaches tout bon, tout frais. Je m’approche du premier seau rempli d’un liquide fumant et odorant. La vache me regarde d’un œil méchant me semble-t-il, je n’aimerai pas qu’elle fasse comme le cochon me courir après car elle est beaucoup plus grosse qu’un cochon. La fermière a entrepris de traire l’autre vache, aussi je m’approche très très prudemment du seau pour essayer d’aller boire ce nectar délicieux. Je me régale d’avance. La porte de la grange s’ouvre et mon maître apparaît dans l’embrasure et salue la fermière. Seulement pas de chance, il me voit au moment où je m’apprête à boire le lait de la vache, les deux pattes avant sur le bord du seau et la tête penchée vers l’intérieur prêt à laper. Il hurle un Petrus et veut s’avancer pour m’empêcher de boire mais glisse sur la paille posée à même sur le sol et vient atterrir tout droit la tête la première dans une bouse de vache, et renverse au passage le seau de lait que je m’apprêtais à boire , sur lui. Il est dans un état pitoyable couvert de bouse de vache et trempé par le lait qui s’est renversé sur lui. On dirait un épouvantail à moineaux. La fermière se tient les côtes tellement elle rit, mon maître ne rit pas du tout, et je me dis que pour une fois ce n’est pas moi qui vais aller prendre un bain, tout de même parfois il y a des justices immanentes. Jaldane quand elle a vu arrivé mon maître dans cet état est restée interdite et a éclatée de rire, « ha lui a-t-elle dit, tu veux imiter Petrus, tu viens prendre une douche ?». Mon maître à grommeler quelque chose de pas très poli et a dit que ce chat était le diable en personne, et que même les Chinois ne me voudraient pas en pâté. Je n’ai peut être pas bu de lait, mais j’ai été bien vengé aujourd’hui, vives les Vaches.
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