Quand EPICERIE SOCIALE remplace resto du coeur Quelque part dans l'Aisne, à Fresnoy le Grand, une petite localité du Vermandois, située entre Bohain et Saint-Quentin, siège des marques "Le Creuset" et "Le Bourget". Un apparté pour les amateurs d'Histoire, le Vermandois doit son nom à la tribu gauloise des Vermanduorum dont l'emblème n'était rien d'autre que le COQ, le coq gaulois devenu emblème national. Mais à Frenoy le Grand, comme dans tant d'autres localités de notre bonne vieille France, il existe des personnes en difficulté, affiliées aux Restos du coeur, 47 familles dont 12 de plus qu'en 2009 nous précise L'Aisne Nouvelle. Et la saison des Restos du coeur est terminée.....d'où l'idée originale de créer l'épicerie sociale gérée et pilotée par le CCAS (Centre Communal d'Action Sociale). Originale dans son concept, cette épicerie sociale de distribution en matière d'aide alimentaire a pour but de permettre à des familles de passer d'une situation d'assistanat à une situation d'acteur de son devenir. Toujours d'après L'Aisne Nouvelle, l'épicerie fonctionne selon deux axes, l'axe alimentaire et l'axe pédagogique; le premier cité permet, avec une somme allouée, d'avoir accès au magasin. Une fois les achats effectués, l'adhérent paie 10% du total de ses achats. Mais pour accéder au magasin, les adhérents doivent suivre l'axe pédagogique mis en oeuvre par "Devenir en Vermandois". Ah oui, mais quel est l'objectif de "Devenir en Vermandois"? Une animatrice professionnelle permet aux adhérents d'aborder les grands thèmes sanitaires et sociaux. Originalité: le fonctionnement de cette épicerie sociale est assuré par des bénévoles, aujourd'hui au nombre de sept. Pourquoi me suis-je arrêtée en particulier sur cette information? Pour plusieurs raisons... - mon attachement au Vermandois, - la recherche de solutions pour remédier au mal être des familles en difficulté, - mettre sur le devant de la scène des initiatives positives au regard de toute cette actualité qui regorge d'informations négatives. Ma conclusion.... Ces localités du Vermandois, depuis des siècles, vivaient de l'industrie textile, très proches de la renommée des Flandres, cette industrie s'est délocalisée vers d'autre horizons, la qualité n'est plus ce qu'elle était, comme beaucoup de localités françaises elles ont perdu de leur notoriété, le travail s'y est raréfié, leurs sols se sont désertifiés, le chômage s'y est aggravé. J'irai plus loin... oui, j'ose... au nom du pouvoir de l'argent, ces régions qui ont fait le fleuron de la France, qui ont contribué à son expansion mondiale ont-elles le droit de mourir à petit feu? (Merci à L'Aisne Nouvelle)
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