Du temps des Gaulois, les druides allaient en foret pour couper le gui sacré. Le sixième jour de l'année celtique, ils coupaient le gui en s'exclamant : " O Ghel an heu!" ce qui signifie littéralement " que le blé germe."
L'expression sera modernisée au Moyen Âge dans le souhait " Au gui l'an neuf".
Le gui était considéré comme sacré pour ses vertus médicinales, ou miraculeuses: il chassait les mauvais esprits, purifiait les âmes, guérissait les corps, neutralisait les poisons, assurait la fécondité des troupeaux, permettait même de voir les fantômes et de les faire parler....
Au XIX siècle, on disait " bonne et st année", le paradis, à la fin de vos jours".
L'expression évolua pour devenir le "Bonne et heureuse année", que nous connaissons aujourd'hui.
A Noël et le jour de l'An, à minuit, on continue à s'embrasser sous une branche de gui, symbole de prospérité et de longue vie.
Source le grand almanach de BRETAGNE
Merci à celui qui à glisser ce gui sur notre porte.