La traversée

Les plessis sont souvent identifiés sous l'image des bordures de jardins médiévaux.

À notre époque, ils reviennent au goût du jour sous forme de haie, de saule tressé (vivant ou non), de bordures, d'arceaux, de barrière et autre décorations. Les barrières et les bordures sont relativement facile à faire.

Enfoncez au marteau des morceaux de bois ou piquets en les écartant de 20 à 25 centimètres. Servez-vous des rameaux coupés après un élagage d’une haie par exemple, puis glissez entre les morceaux de bois plantés vos rameaux et coupez les morceaux qui dépassent avec un sécateur.

Pour donner de la solidité à votre ouvrage, prenez soin de passer d’un côté, puis de l’autre les morceaux. Vous pouvez varier les essences de bois pour donner de la couleur.

Pour finir, plantez quelques pointes sur la dernière rangée, ceci évitera plus tard aux morceaux de bois de quitter l'ouvrage.

Petites recommandations et astuces :

- Les morceaux de bois ou piquets peuvent être remplacés par des fers à béton dans les régions les plus humides et donneront encore plus de solidité notamment pour les barrières.

- Les rameaux doivent être travaillés frais car sinon ils cassent.

- Émoussez les pointes des clous pour ne pas éclater le bois.

- Vous pouvez utiliser des rameaux d'acacia sur les parties qui touchent le sol, ce qui augmentera la durée de vie de l'ouvrage.

Cet ouvrage aura une vie approximative de 5 ans suivant le climat mais il a le mérite d'être économique et de se refaire très facilement (source : les jardins Adlibitum).

Après avoir extirpé les rhizomes de terre, séparez-les en les cassant au niveau d'une articulation.
Conservez les plus beaux (ceux munis de feuilles vigoureuses).
Réduisez les feuilles et les racines.
Replantez les rhizomes affleurant du sol tout en dirigeant les pousses vers l'extérieur des touffes, en sol bien drainé et  ensoleillé.

"Pour ton compost, certaines feuilles mortes tu éviteras".
Si toutes les feuilles sont à ramasser dans le jardin, toutes ne sont pas à recycler ! 

Outre celles des feuilles-mortes des arbres fruitiers (porteuses de maladies cryptogamiques), d'autres sont également à tenir éloignées du tas de compost. C'est le cas des feuilles du platane qui, plus coriaces, mettront des années à se décomposer. Idem pour le laurier-cerise ou le troène.

Enfin, évitez celles contenant du tanin, comme le noyer.