La chronique

Le jardin, c’est notre reflet, ce que l’on a fait de ce bout de nature qu’on a pris en location et que l’on est fier de montrer à l’entourage.
Le jardin d’été, c’est aussi un havre de paix pour les butineurs qui se gavent de pollen et nectar. Avez vous déjà compté le nombre d’espèces animales sur une santoline en fleur où dans le tilleul lors de la cueillette ?
Il y a d’autres invitées dans ce jardin d’été. A l’ombre du cerisier vierge de ses fruits, un amas de tropicales prend l’air. Les plantes d’intérieur sont de sortie, à l’abri des rayons brûlants du soleil, en plein air nuit et jour, abreuvées à l’eau de pluie tiède de la réserve, sous la gouttière. Quelques gouttes d’engrais organique pour fortifier leurs jeunes pousses, et les Ficus et autre Scindapsus doré apporteront l’ambiance des îles lointaines, avec un peu d’imagination.
Le jardin c’est un tour du monde journalier, entre la tomate du Pérou et la glycine de Chine, la scabieuse arbustive de Russie et l’immortelle de Virginie.

A tous ceux qui ne partent pas en vacances, je souhaite de trouver un jardin pour un voyage magnifique. Avec les odeurs de miel parfois entêtantes, ce sera bien mieux qu’un séjour au bord de l’amer.