Après ces trois visites touristiques incontournables du cercle d’or : THINVELLIR, GEYSIR, et GULFOSS (il nous manquera la baignade dans le fameux « BLUE LAGOON »), nous reprenons la route pour nous enfoncer dans le centre de l’île. Le vent va probablement augmenter durant le dernier tronçon. On va devoir rouler un peu plus lentement, ce qui va allonger le temps du parcours. Ca c’est très fréquent ici ! Nous longeons LE GLACIER LANGJÖKULL dont nous apercevons les langues glacières, un des deux glaciers centraux d’Islande (les taches bleu ciel sur la carte). La rivière qui donne la cascade de GULFOSS que nous venons de voir prend sa source près de ce glacier. Bientôt nous verrons le deuxième GLACIER central de l’Islande HOFSJÖKULL, près duquel se trouvent les montagnes des sorcières où nous allons ce soir. Le paysage est plutôt aride, avec très peu d’eau en surface. Nous empruntons la piste non goudronnée et là nous nous rendons compte que le 4X4 prend toute son importance. On se dirige plein vent vers KERLINGARFJÖLL « les montagnes des sorcières » où nous passerons la nuit. « La montagne des sorcières » c’est la traduction française un tout petit peu loin de son sens originel. Le mot « KERLING » peut signifier « sorcière » ou « vieille femme » mais c’est un nom que l’on donne aussi à des montagnes qui ont une forme un peu spéciale qui rappelle une tête de femme ou une silhouette de vieille femme. Le fait que cela soit traduit en français par « montagne des sorcières » ne doit pas nous faire croire systématiquement qu’il y a des histoires de sorcières liées à ces montagnes. On les voit encore enneigées. Il y a bien sûr leur altitude à Sans nous en rendre compte nous sommes nous même à peu près à 600 mètres ; nous avons grimpé en altitude. Il existe un mini glacier caché dans cette chaine de montagnes, qui a fortement diminué ces dernières années, non pas à cause du réchauffement climatique mais parce qu’il est posé sur des points chauds. Jusqu’à il y a une vingtaine d’années, il était connu comme un endroit où l’on pouvait faire du ski. Si cette activité a été abandonnée, Kerlingarfjöll est un rendez-vous pour les randonneurs et les amoureux de la nature. Les rivières que nous longeons sont très laiteuses car c’est de l’eau du glacier ou de fonte des neiges. Des téléphériques à mouton sont installées pour les faire passer d’une rive à l’autre de la rivière. La roche devient plus colorée. Nous approchons d’un gros massif de riolite que nous verrons de très près demain ("LA VALLEE DES FUMEES"). C’est une lave acide différente du basalte et qui peut prendre diverses tonalités qui vont du jaune, ocre (souffre-oxyde de fer) au vert olivine et même au rouge un peu cuivré.
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