CROISIEREUROPE S INSTALLE A BORDEAUX

Une belle image hier matin dans le port de la Lune. La rencontre entre « Ville de Bordeaux », le premier bateau à avoir repris les promenades fluviales au début des années 80 et « Princesse d'Aquitaine », le nouveau bâteau-hôtel qui vient de choisir Bordeaux comme port d'attache.

Il risque fort de surprendre ici. : pour passer sous les ponts, il n'est pas très haut, mais fait 110 mètres de long ce qui lui donne une allure de flèche flottante.

Son commandant, Jean-Marc Portebois, connaît bien le port de la Lune. Originaire de Moissac (Tarn et Garonne), il a longtemps transporté du maïs d'Agen à Bassens aux commandes de la péniche « Babette » dans les années 90. Puis, il a travaillé depuis une douzaine d'années à CROISIEREUROPE tout d abord pendant trois ans sur le Rhône et huit ans sur le Douro au Portugal.et maintenant au titre d'Amiral, il devient  responsable de Croisieurope à Bordeaux.

Si le commandant Portebois est naturellement le maître à bord, deux autres chefs : Sandrine Agudo, commissaire de bord (responsable de l'accueil, de l'hébergement et de l'animation) et  Patrick Chollet, le chef de cuisine. ainsi qu une équipe de 22 personnes  encadreront 130 passagers environ à chaque voyage.

Croisieurope proposera 44 croisières cette année avec départ et arrivée à Bordeaux.

Ces croisières de 5 à 8 jours conduiront les touristes sur la Garonne, la Dordogne, le long de l'estuaire et jusque dans le bassin d'Arcachon.

Des croisières fluviales classiques avec vie totale à bord, des animations chaque soir, des excursions facultatives (dans les vignobles par exemple) et des arrêts dans tous les lieux touristiques. Des villes situées au bord de l'eau, comme Blaye par exemple. Des villes aussi un peu plus excentrées aussi comme Saint-Emilion (avec ici naturellement un transfert en bus).

Les cabines sont retenues depuis des mois par des tour opérateurs de France et d'ailleurs.

Pour les croisières fluviales, il y a une clientèle de plus en plus importante. Cette année, ainsi, le « Princesse d'Aquitaine » va accueillir des Anglais, des Belges, des Allemands, des Espagnols, des Suisses et peut-être même des Japonais..

(source SUD OUEST du 26/01/2011)