14/06/2010 - Au bord du lac-à-la-tortue |
17/06/2010
|
Réveil pas très agréable ce matin : il pleuvait et notre tente n’étant plus très imperméable, nous avons été réveillé par de petites gouttes nous tombant sur la tête. Ainsi réveillé, nous avons vidé la tente de son contenu et nous y avons placé des bols pour récupérer l’eau.
Etant encore une fois les premiers réveillés, nous avons décidé de faire une petite balade dans la forêt qui borde le camping. Commençant à nous faire violemment attaquer par les moustiques, nous avons fait demi-tour, et sommes allé acheter chez le pharmacien du répulsif.
Nous en avons profité pour faire quelques courses, et nous nous interrogeons encore sur le mode d’alimentation des canadiens. Si nous retrouvons dans leurs magasins un rayon viande et fruits et légumes, beaucoup de différences existes. Tout d’abord au niveau du rayon des boîtes de conserve : ici très peu d’haricots verts, de petits poids..., pas du tout de ravioli, paëlla et autre plats préparés, mais une quantité impressionnante de sauces en boites. Idem pour le rayon soda, avec des bouteilles de 2L au minimum, ou des caisses en carton de canettes pour un total de 4,2L.
Une fois nos emplettes faites, nous sommes retournés au camping pour prendre notre petit déjeuner. La pluie ne s’étant pas calmée, nous avons cherché un refuge pour nous habriter, et c’est donc tout naturellement que nous l’avons fait dans la salle d’arcade du camping. Et oui, presque un rêve réalisé, prendre son petit déjeuner au milieu des bornes d’arcade et des billards.
Nous en avons profité pour gouter une nouvelle chose, ce blog ne s’appelerai pas «Variété Culinaire» si on ne faisait pas ce genre de tests. Je vous passe le soda aux raisins si sucré et au gout de Red Bull, pour me concentrer sur la tartinade de noix de coco. Alors pour faire simple, c’est tout simplement immangeable. Ce n’est que du sucre et ça à même pas le goût de noix de coco, ou alors j’ai tellement été écoeuré du sucre que je ne l’ai pas trouvé.
Le soleil commençant à se montrer, nous sommes partie faire un peu de tourisme, et notemment, nous sommes allé voir le rocher Grand-mère, à Shawaningan. Nous avons été un peu déçu, car il n’y a pas grand chose à voir, à part le rocher en photo ci-après, perdu au milieu d’un mini square, avec juste une petite plaque énonçant la légende. Il s’agirait du visage d’une indienne, qui avait jurée fidélité à son futur époux. Cet homme est partie à la chasse pour ramener des fourrures comme présent de mariage, et devait revenir quand il en aurait suffisemment. La jeune indienne l’a fidèlement attendue toute sa vie, et à sa mort, un éclair a frappé un rocher pour y marquer son visage, et pour que son époux sache en revenant, qu’elle lui avait toujours été fidèle.
Nous avons ensuite voulu faire le tour d’un lac, le lac-des-Piles, et nous nous sommes rendu compte que c’était impossible. En effet, des habitations sont construites tout autour du lac, et il est impossible d’en approcher les berges, sans être sur un terrain privé. Même chose pour le lac-à-la-Tortue. C’est d’autant plus triste qu’il n’y a pas de plan d’aménagement. Ici se cotoie aussi bien les belles demeures en pierre, que les terrains vagues ou les vieilles maisons mal entretenues. Il n’y a aucun cohérence, même dans les matériaux de construction, qui peuvent être aussi bien en pierre, en brique, en bois...
|