Nous avons ensuite continué notre route pour nous rendre au musée de Charlevoix, à la Malbaie. Le musée est découpé en trois partie : l’histoire de Charlevoix, l’exposition « le temps d’unee paix » et l’exposition sur la ville de Clermont.
L’exposition sur l’histoire de Charlevoix commence avec l’arrivé de Champlain. On y découvre rapidement que les premiers colons étaient français et écossais et qu’il y a ici une certaine tradition du tapie brodé. Mais l’histoire s’attarde surtout sur l’arrivée de la bourgeoisie québécoise avec la construction du Manoir Richelieu et des villas de luxe à Malbaie. Une grande partie de l’exposition est consacrée aux costumes du personnel de l’autel, à l’équipement de loisir du début du XXème siècle (club de golf, maillot de bain) et aux oeuvres artistiques de quelques habitants célèbres.
L’expostion «le temps d’une paix» est consacrée à une série québecoise du même nom. Ne connaissant pas cette série, nous pouvons dire aux extraits présent dans l’exposition, que ça ressemble à « la petite maison dans la prairie ». Pas très intéressant quand on n’est pas fan, sa seule présence est dûe au fait que l’auteur de la série habite la région.
Enfin la dernière exposition sur la ville de Clermont se fait en 2 minutes. La ville à 75ans et doit sa création à la construction d’une église, celle de la Malbaie étant loin pour les paroissiens habitant le village. Le village a ensuite pris de l’essor grâce à la construction d’une usine de papier. Mais bon, quand on en arrive à mettre sous verre un pull en laine tricoté en 2009, avec d’un coté Super Mario, de l’autre Scoubidou, en désignant ça comme de l’artisanat local, on se dit qu’il n’y a pas grand chose à présenter.
Heureusement le musée comporte un toit accessible duquel nous avons une vue panoramique de la région. C’est d’ailleur la seule chose que nous avons le droit de prendre en photo. Vous l’aurez compris, nous avons été déçu de cette visite.