Les blogs
du village
chez Séo and Co

chez Séo and Co

Deguemer mat ! lieu de partage & d'échanges

S'inscrire à la newsletter du village

Statistiques
Nombre de visites : 6 175 449
Nombre de commentaires : 1 911
Nombre d'articles : 2 080
Dernière màj le 30/05/2024
Blog créé le 06/12/2009

S'inscrire à la newsletter du blog

S'inscrire au fil RSS

Le bouturage, une méthode simple, économique et expérimentale

 18/05/2015

A l'instar du semis, le bouturage est une technique qui permet de multiplier les plantes et que les jardiniers apprécient pour son petit côté expérimental.

 

Le bouturage, c'est du clonage !

Le bouturage, comme le marcottage ou la culture in vitro, est un mode de multiplication végétatif, asexué.

En revanche, le semis est un mode de multiplication sexué, incluant une hérédité, avec tous ses imprévus...

 

Le bouturage, un phénomène naturel se produisant en intérieur ou en pleine terre

Bouturer désigne le fait de prélever un élément jeune et sain d'une plante (le plus souvent, du début du printemps à la fin de l'été) et à le mettre dans l’eau ou dans la terre afin que des racines se forment. Un nouveau pied apparaît ainsi.

Il faut toutefois savoir qu'en fonction des variétés de végétaux, on ne coupe pas le même fragment. Il s'agira selon les cas d'une feuille, d'un bout de racine, d'un rameau...

 

Le bouturage, une technique expérimentale

Le bouturage ne fonctionne pas pour les arbres fruitiers, le chêne, le cèdre, les fougères…

De plus, il n'est, en règle générale, pas adapté aux plantes aux annuelles et bisannuelles que l'on choisira plutôt de multiplier par semis.

On ne peut jamais être certain de réussir un bouturage. Toujours est il que c'est une technique qui, mis à part de la patience et de la surveillance, ne coûte rien ! Ce qu'on aime surtout dans cette méthode, c'est son aspect expérimental !

 

Quelques conseils pour mener à bien un bouturage

Idéalement, le bouturage doit être effectué de bon matin, au moment où la réserve en eau de la plante est la meilleure, dès que le fragment de la plante a été prélevé.

Il faut privilégier une belle pousse, sans fleurs, la couper net avec un outil correctement aiguisé et propre, quelques millimètres sous un nœud (l’œil), dans cette partie souvent bombée où viennent s’insérer feuilles, fleurs ou bourgeons. C’est sous ce noeud que les radicelles, ou nouvelles racines, vont se former. On peut également couper juste sous une intersection entre la jeune pousse et la tige plus âgée.

La tige prélevée doit mesurer environ 10 cm pour les plantes herbacées (tiges molles) et 15 cm pour les ligneux (arbustes, arbres, etc. : tiges dures). On supprime les feuilles à partir de la base pour ne conserver que 2 feuilles environ à l'extrémité. Si ces feuilles sont grandes, on les coupe en deux pour limiter l'évaporation.

 

Zoom sur le bouturage en terre, à l’étouffée

Prélevez et plantez la tige, d’avril à juillet, dans un pot rempli de terreau léger pour semis, de vermiculite ou de sable de rivières (quelques centimètres). Les deux feuilles restantes doivent juste dépasser de terre. Vous pourrez en amont saupoudrer la base de la pousse, sur 2 cm environ, d'un peu d’hormones de bouturage qui faciliteront la prise et tapoter pour éliminer le surplus de poudre.

Arrosez puis recouvrez l'ensemble d'un film ou d’un sac plastique transparent. Percez-le de petits trous pour laisser passer un peu d’air, en faisant attention à ce qu’il ne touche pas la plante. Avant de replanter, aérez petit à petit la pousse. Cette démarche favorise l'enracinement, en reproduisant les conditions idéales de la serre : humidité, chaleur et lumière. Arrosez fréquemment mais de manière abondante au risque de voir la plante pourrir.

Ce type de bouturage s'effectue avec des pousses encore souples (herbacées), ou semi-aoûtées, c'est-à-dire en train de durcir, de devenir ligneuses. Dans ce dernier cas, il faut opérer de la mi-août à début septembre.

Quelles plantes sont adaptées aux boutures à l’étouffée ? 

Seringat, chrysanthème, dahlias, millepertuis, œillet, phlox, aster, fuchsia, pelargonium…

 

Zoom sur le bouturage en pleine terre

Cette méthode convient à certaines vivaces ligneuses, aux arbustes d’ornement et à petits fruits (groseilliers, cassissiers, figuiers) mais pas aux variétés fragiles. Vous la ferez à la fin de l’été. Prélevez une pousse (bois mûr ou semi-aoûté, c’est-à-dire une pousse de l'année dont la base est dure et la pointe tendre). Plantez-la dans une terre bien ameublie (si la terre n’est pas suffisamment amendée, rajoutez-y du terreau de bouturage). Plantez si possible à la place définitive qu’elle occupera. Attachez une étiquette portant le nom de la plante bouturée... et patientez !

Quelles plantes sont adaptées aux boutures en pleine terre ? 

Lilas, hibiscus, géranium, camélia, rhododendron, cyprès, buddleia, cognassier, troène, forsythia, lavatère, fuchsia, laurier-rose, chèvrefeuille, lantana, ceanothe, spirée, weigelia…




 

J'invite un ami à créer son blog
 
Votre prénom :
Prénom de votre ami :
E-mail de votre ami :
 
Message :