De tes courbes dessinées sous le poids de mon coeur
Les larmes cristalines m'imprégnant de vrai bonheur
M'embaument de chaleur,glissant sur mes souvenirs
Ruisselant sur les murs avec le temps jaunis
Ma vie s'écoule sur le tarmac en raz de marée
Les fleurs alors éclosent vers des cieux étoilés
Sans éclat,je m'égare dans les noirceurs de l'oublie
M'enfermant dans ce sanctuaire à le lueur ternie
Aucun rayon pour éclairer ce lien glauque
Espérant que tu viennes ouvrir cette destinée
Dans cette absence ou se mirent les fantômes
De ce qui a pu être et aurait pu être imprégné
Cette absence me repeint de toutes saisons
Attendant seule sur la froideur de ce balcon
Ecoutant au loin ton coeur lyrique en violons
Traversant en échos dans le bleu de l'horizon
Je dessine sur ce ciel ta silhouette vide
la grâce qui me pénètre de tous les soupirs
Souriant,vivant dans cette sphère céleste
Je compte les jours,je compte le reste.