Le pays basque |
06/09/2013
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Bayonne, Biarritz, Saint-Jean-de-Luz... Autant de noms qui évoquent le charme balnéaire du Pays basque français. Moins connu que la côte atlantique, l'arrière-pays réserve lui aussi de belles surprises au visiteur : paysages montagneux, landes pastorales, villages basques médiévaux... allez zou en balade, entre terre et littoral océanique, à la découverte d'un pays de caractère aux portes de l'Espagne.
– S'il s'étend majoritairement sur le sol espagnol, le Pays basque, vaste territoire bordé par le golfe de Gascogne, est en partie situé en France. Porteur d'une identité régionale forte, le Pays basque français est administré par le département des Pyrénées-Atlantiques, en Aquitaine. On y entre, au nord, par la commune que l'on considère comme la capitale du Pays basque français : Bayonne.
Réputée pour sa gastronomie, sa tradition de la tauromachie ou encore pour ses très festives « ferias » estivales, la petite ville de Bayonne attire chaque année de nombreux visiteurs. Les amateurs de patrimoine ne manqueront pas de découvrir les charmantes maisons bayonnaises du vieux centre-ville (photo), avant de profiter d'une agréable balade au bord de l'Adour.
le littoral rocheux et tourmenté séduit aussi bien les amoureuse ,les promeneur que les surfeur a la recherche du rouleaux puissant.Le rocher de la vierge (photo)un lieu incontournable de Biarritz,la vue de la baie sur la ville est imprennable
Au XIXe siècle, l'impératrice Eugénie demanda à son époux, Napoléon III, de lui construire une résidence d'été en bord de mer, à Biarritz. C'est ainsi que la célèbre Villa Eugénie, aujourd'hui nommée hôtel du Palais(photos), vit le jour. Cet hôtel de luxe, classé aux monuments historiques, ne s'adresse certes pas à toutes les bourses, mais il fait partie intégrante du paysage de Biarritz
La région du Pays basque se trouve au sud des Landes, mais n'en partage guère les paysages de longues plages de sable fin. Au sud de l'Adour, la côte atlantique présente en effet un tout autre visage : littoral rocheux déchiqueté, falaises altières, forte houle... De quoi réaliser de nombreux clichés ! Quand on profite d'une lumière exceptionnelle, la photo est déjà à moitié faite.
Le port de pêche de Saint-Jean-de-Luz et de Ciboure est au cœur de l'économie de ces deux communes situées à l'embouchure de la Nivelle. Daurade, sole, bar, merlu et anchois ne sont que quelques-unes des espèces ramenées du large puis vendues à la criée
la Corniche est un espace naturel préservé qui s'étend de st Jean de Luz à Hendaye. 10km de corniche avec des différents paysage de quoi s'arrêter pour prendre des photos tous les 20mètres !!!
La route de la corniche permet de longer, en voiture, le très bel espace de la corniche basque. Mais c'est sans doute en empruntant le sentier pédestre que le visiteur aura l'occasion de s'approprier toute la beauté de ces lieux, entre terre et océan. Ces quelques moutons, qui paissent tranquillement sur la lande iodée, rappellent que le Pays basque est une terre dont l'histoire fut marquée par la tradition du pastoralisme. Toutefois, peu nombreux sont les bergers solitaires qui pratiquent encore la transhumance d'autrefois.
Il faut se rendre dans la commune de la Sare, à une dizaine de kilomètres au sud-est de Saint-Jean-de-Luz, pour avoir la chance de monter à bord du train à crémaillère de la Rhune. Cet authentique petit train de collection, datant de 1924, permet de gravir le massif de la Rhune depuis le col de Saint-Ignace. 35 minutes d'ascension sont nécessaires pour atteindre le sommet et, à plus de 900 mètres d'altitude, profiter d'un panorama spectaculaire sur la chaîne des Pyrénées.
La visite du village d'Ainhoa, à la frontière espagnole, fut un hasard de notre parcours, et une bonne surprise. Nous voulions visiter La Rhune, mais le mauvais temps nous en a empêché. Nous avons donc suivi la route, en attendant une hypothétique amélioration de la météo. C'est alors que sommes arrivés à Ainhoa, classé parmi les plus beaux villages de France. La lumière était fort changeante, ce qui m'a permis de réaliser cette prise de vue de façades ensoleillées sur fond de ciel plombé. A ne pas manquer : le vieux quartier de la bastide, datant du XIIe siècle.
Une oeuvre de démesure de la La construction d'Arnaga frappe par sa rapidité. Il n'aura fallu que 3 ans, de 1903 à 1906, pour que les idées se transforment en oeuvre de pierre. Edmond Rostand fait appel à l'architecte niçois Albert Tournaire. Tous les moyens sont à sa disposition pour réaliser les désirs du Maître. L'architecte coordonne une armée d’ouvriers pour niveler le terrain, apporter la terre végétale pour les massifs, transplanter des arbres vieux de 30 ans. De grandes quantités de matériaux sont acheminées de Bordeaux, Paris, Toulouse, et même d’Angleterre. Edmond Rostand et sa femme, Rosemonde Gérard, commandent le décor des pièces à des artistes renommés. Le mobilier est soigné jusqu'au plus infime détail.
Une particularité des arbres d’Arnaga : les Trognes Ce sont des arbres qui ont été taillé en têtard au temps de Rostand, puis vers les années 1925, n’ont plus été taillé. De grandes branches charpentière se sont alors développées créant des silhouettes uniques en leur genre, sorte d’immenses candélabres aux formes torturées.
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