affirment sans cesse avoir raison et s’empressent de donner leur avis à la moindre occasion... " Lors des dîners entre amis, je ne peux pas m’empêcher de parler plus fort que les autres et de me lancer dans des débats animés pour épater la galerie ", reconnaît Valérie, 43 ans.
Pourtant, les théories qu’ils énoncent sur un ton péremptoire s’avèrent parfois bien peu documentées et guère convaincantes. Cette attitude trahit le besoin de susciter à tout prix l’admiration d’autrui. "Elle révèle souvent un manque de confiance en soi, une profonde anxiété qui se manifeste de manière défensive et agressive ", analyse Stéphanie Hahusseau, psychiatre et thérapeute cognitivo-comportementaliste. Cette quête éperdue de reconnaissance masque une faille narcissique. Derrière monsieur et madame Je-sais-tout se cachent parfois des " phobiques sociaux " qui compensent leur peur par une " logorrhée anxiolytique ". Se faire mousser et clouer le bec aux autres, leur permet de masquer leurs faiblesses...
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