Les vins de la Provence
L'étendue même de cette aire de production implique qu'il n'y ait pas Un Côte de Provence mais Des Côtes de Provence. Certes, la dominante climatique est un peu partout la même : ensoleillement et pluviométrie modérée, mais les nuances sont d'importance. Les terroirs des abords de la Méditerranée connaissent des hivers doux et des chaleurs raisonnables l'été, alors que ceux de l'intérieur du pays gèlent l'hiver et subissent de véritables canicules en juillet et en août. Si l'on ajoute à ces éléments la diversité des vents, la multitude des cépages et tous les facteurs humains, on comprend mieux pourquoi un jour un vin des Côtes de Provence vous enchante et qu'un autre vous déçoit le lendemain. En règle générale, les blancs, qui représentent moins de 10% de la production, sont tantôt tendres, quand ils viennent du littoral, tantôt plus agressifs, s'ils descendent des collines. Ils accompagneront agréablement des fruits de mer et les fromages de chèvre. Les rosés sont très variés, de robe, d'arômes et de saveur, mais lorsqu'ils proviennent de chez un bon vigneron, ils séduisent tout au long d'un repas, surtout si le soleil est de la fête. Plus de 60% de la production provençale leur sont consacrés. Les rouges, moins connus et parfois même méconnus, méritent souvent mieux que la médiocre réputation qu'ils ont auprès des consommateurs méridionaux. Ils se montrent parfois légers, frais, mutins et conviennent bien alors aux viandes grillées, spécialement l'agneau.
Voir
les 4 commentaires
|
Ajouter un commentaire
|