L'Epiphanie
L'Epiphanie, c'est d'abord une fête chrétienne qui signifie "manifestation de Dieu". On la célèbre le 06 janvier et dans la tradition catholique, elle fait référence à la visite des mages auprès de l'Enfant-Jésus.
Les rois mages
Les Mages ou rois mages sont évoqués dans l'Evangile. Cependant saint Matthieu ne précise ni leur nom, ni leur nombre.
Dans la culture populaire, ils sont au nombre de trois : Gaspard, représenté sous les traits d'un asiatique, Melchior au teint clair et Balthazar, venu d'Afrique. Ils apportent l'or, la myrrhe et l'encens, et représentent l'humanité toute entière qui vient à la rencontre du Fils de Dieu.
Les gâteaux des rois
Cet épisode des Evangiles a donné naissance à la tradition profane du gâteau ou de la galette des rois.
Autrefois (c'est toujours le cas dans certaines régions, et notamment dans le sud de la France), c'était traditionnellement une brioche en forme de couronne, nature ou garnie de crème ou de fruits confits, qu'on dégustait.
Naissance de la galette
La galette elle-même serait née au XVIe siècle, plutôt dans les régions du Nord de la France. Au moment de la dégustation, il était de coutume de prévoir une part de plus, au moment de la dégustation. Cette part, était destinée au pauvre (à l'invité inattendu ou à l'absent) qui pouvait arriver à l'improviste. D'où son nom de 'part du pauvre' ou 'part du Bon Dieu'.
Longtemps la galette était sèche, c'est à dire non garnie, ou simplement sucrée. Et puis, au fil du temps, cette pâtisserie s'est enrichie de crème, de fruits... et de frangipane.
La frangipane
Etroitement associée à la galette des rois, la frangipane est une crème cuite à base de lait, de sucre, de farine, d'oeufs de beurre et d'amandes qui entre aussi dans la composition du pithiviers, par exemple.
Le Grand Larousse Gastronomique explique que "le nom de cette crème vient du nom d'un parfumeur italien installé à Paris au XVIIe siècle, Frangipani : ce dernier avait mis au point un parfum pour les gants, à base d'amande amère, dont les pâtissiers s'inspirèrent."
J'ai la fève !
La fève qu'on cache au creux de la galette ou du gâteau des rois fût d'abord une fève, une vraie ! Au XIXe siècle, la fève s'est transformée en petits sujets (religieux le plus souvent) faits de porcelaine, de plastique ou de métal. Depuis quelques années, elle fait l'objet de soins de la part de certaines enseignes, de certains boulangers ou de certains pâtissiers qui chaque année, éditent de nouvelles fèves.
Source : Pour Elles