Hubert d’Aquitaine (656-727), prince mérovingien, a été identifié par les historiens comme le saint patron des chasseurs et des veneurs.
L’histoire :
Agé de 12 ans et se trouvant à la chasse, Hubert vit un ours furieux se jeter sur son père, Bertrand d’Aquitaine, et l’étreindre de ses griffes redoutables. Il poussa un cri vers le ciel « mon Dieu, faites que je sauve mon père !». Aussitôt et n’écoutant que sa bravoure, il se jeta sur l’animal féroce et lui donna le coup de la mort ! Ceci se passait en l’an de grâce 668. Après un tel haut-fait, la vie de Hubert promettait d’être exceptionnelle à tous égards !
En 705, Hubert devient évêque de Liège et sa sainteté ne manqua pas de se manifester, dès son vivant, par la survenue de nombreux miracles à la faveur de visites pastorales dans son diocèse qui couvrait les Ardennes et le Brabant.
Après la mort du saint prélat survenue le 30 Mai 727, les miracles se poursuivent. Des guérisons éclatantes furent obtenues par son intercession et l’emploi de son étole miraculeuse.
Celle-ci était employée pour des morsures dangereuses comme remède infaillible contre la rage à condition que le patient ait une vraie foi et qu’il observe les prescriptions ordonnées pour cette guérison.
C’est-à-dire, une petite parcelle de la sainte étole est insérée sous la peau à la faveur d’une petite incision pratiquée au front et y est maintenue pendant neuf jours, le temps d’une neuvaine au cours de laquelle on donnera quotidiennement avant toute autre nourriture un morceau de pain. C’est ce pain que l’on nomme « pain de Saint-Hubert ».
Source : texte perso réalisé par diverses recherches sur le net
L'année dernière en novembre, nous étions allés à la fête de Saint-Hubert au Luxembourg. Voici le lien pour revoir cet article.